On a pu voir ce que produit le sens du style appliqué par une artiste complète aux choses les plus futiles.
Tout étoit proportionné à la petitesse du local, et au produit des recettes, qui, excepté celle du Vendredi, étoient ordinairement très-minces.
Or dans toutes ces différences il y a dans la voix bien organisée qui les produit, un nombre fixe de tons qui forment son étendue, comme dans tous les visages il y a un nombre constant de traits qui forme leur ensemble. […] C’est là qu’un ancien usage a prévalu sur l’humanité ; une opération barbare y produit des voix de dessus, qu’on croit fort supérieures aux voix que la nature a voulu faire ; et de ce premier écart on a passé bientôt à un abus dont les inconvénients surpassent de beaucoup les avantages qu’on en retire. […] Ils ne sont donc qu’un abus de l’art, et tels que le seraient dans la Peinture, des couleurs factices, que les diverses modifications de la lumière naturelle ne sauraient jamais produire. […] Il y a eu un motif raisonnable de ridiculiser ce défaut, rarement naturel, et qui presque toujours n’est produit que par l’affectation ou la mignardise. […] Ainsi dans l’éducation des enfants, on ne peut trop veiller à la correction des défauts de la voix, de la prononciation, et du ton que leurs organes prennent souvent de leurs différents entours : dans ces moments, le plus petit défaut devient successivement un désagrément ; et dans un âge plus avancé, lorsqu’on entre dans le monde, le ton qu’on a pris dans les premiers ans produit des effets presque aussi prompts que ceux qu’on voit produire au premier abord à certaines physionomies.
Qu’on se persuade que le siècle qui a produit, dans les Lettres, L’Esprit des lois, la Henriade, l’Histoire naturelle, et l’Encyclopédie, peut aller aussi loin, dans les Arts, que le siècle même d’Auguste.
En effet, quand vous sortiriez de ces divertissemens sans qu’ils aient produit en vous aucun mauvais effet, pouvez-vous n’être pas coupable en inspirant aux autres, par votre exemple, une plus grande ardeur pour ces plaisirs si dangereux ?
déconcertait quelque peu la ballerine, la faisait précipiter les développés et les relevés sur la pointe en nous frustrant de ces adorables sensations que produisent tels « ralentis » et tel repos qui sont la poésie de l’adage.