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63. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Nous naissons avec elle ; il est inutile pour vous convaincre de cette vérité, de vous citer pour exemple les Levantins, les Afriquains & tous les Peuples qui dansent, ou plutôt qui sautent & qui se meuvent sans principes. […] Ce principe est totalement faux, & vous serez convaincu de l’impossibilité physique de l’effet annoncé par ce systême anti-naturel, si vous pliez les genoux, & si vous les étendez ensuite. […] En partant de ce principe, il n’est pas douteux que fléchissant les genoux plus bas qu’il ne le faut relativement à l’air sur lequel on danse, la mesure alors traîne, languit & se perd. […] Ce principe posé, la précision manque à celui qui ayant de l’oreille, ne sait pas prendre ses temps avec vîtesse ; l’élasticité du coudepied & le jeu plus ou moins actif des ressorts ajoutent à la sensibilité naturelle de l’organe & prêtent à la Danse de la valeur & du brillant.

64. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133

Je me bornerai à citer deux exemples d’après les principes de composition que j’ai établis. […] Tout cela ne peut s’exécuter qu’en sautant des chassis ; ce cadre alors est facile à remplir, le maître de ballets peut placer sur ces terreins plus ou moins élevés des grouppes qui se pyramideront ; les percés seront consacrés à la promenade ; les parties plattes à la danse et les colines du fond, seront destinées à placer les enfans sur différens plans en observant une dégradation combinée de manière a ce que les principes de l’optique et de la perspective soient parfaitement observés.

65. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre X » pp. 138-147

Il met volontiers les femmes dans leurs meubles ; ou lui vend le mobilier à quatre-vingt-dix jours, mais il exige l’escompte pour le principe.

66. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XII. Des Danses des Lacédémoniens »

Leurs pas, leurs regards, leurs mouvements étaient si modestes, si remplis d’agréments et de décence, qu’elles ne faisaient jamais naître l’amour, sans inspirer un nouveau goût pour la vertu. « Toutes les Danses des Lacédémoniens, dit Plutarque, avaient, je ne sais quel aiguillon qui enflammait le courage, et qui excitait dans l’âme des Spectateurs un propos délibéré, et une ardente volonté de faire quelque belle chose47. » Telle est dans un État la force de l’éducation établie sur de bons principes, lorsqu’elle est générale, et que des exemples contagieux n’en dérangent point les effets48.

67. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Preuve de la perfection réelle de la Danse ancienne. »

Ce défaut et cette bonne qualité ont pour premier principe, un fond inépuisable de bonne foi, de confiance et de vivacité, qui est le caractère distinctif du Français.

68. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse »

Si quelqu’un des divertissements n’est pas formé de tableaux d’action relatifs à l’action principale et vraiment nécessaires à sa marche, il n’est plus qu’un agrément déplacé contraire aux principes fondamentaux de l’Art du Théâtre.

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