Se néglige-t-on un peu (et toujours par complaisance) sur celui des principaux acteurs qui doivent être regardés comme les premières figures d’un vaste tableau ; Il faut au moins que tous les objets qui les entourent, et que toutes les choses qui les environnent, portent le caractère sevère de la nation éloignée que l’autour a transporté sur la scène. […] Il est donc un art ou un pressentiment heureux, qui apprend à juger des éffets par l’assortiment des couleurs ; de telle sorte que cinq principaux personnages obligés de changer de place, et de former successivement divers tableaux, doivent être vêtus de manière à n’offrir que des groupes qui se lient par le choix et l’entente des couleurs.
Presque tous les historiens s’accordent à dire, que les spectacles des pantomimes furent les principales causes de l’asservissement des Romains.
Il avait connue la Loïe Fuller dont on m’avait entretenu à l’hôtel et qui chantait dans les chœurs de Jack Sheppard, cette pièce dont j’avais joué, de mon côté, naguère, le rôle principal.
Duponchel lui parla d’un ballet nouveau dont il lui destinait le rôle principal. […] Gautier s’excusait auprès de ses lecteurs de leur avoir donné une longue analyse d’un ouvrage nul et ennuyeux, au lieu de décrire les mérites de la principale interprète. […] Duponchel fit donc des démarches auprès de Fanny Elssler pour l’amener à prendre la succession de Marie Taglioni dans les principales créations de cette dernière. […] Le duel se poursuivit à distance par l’étude simultanée, à Paris et à Saint-Pétersbourg, d’un même ballet où chacune des deux danseuses devait tenir le rôle principal, la Gitana, comme on l’appelait en Russie, la Gypsi, comme on disait rue Le Peletier. […] D’après les récits envoyés aux journaux français, le succès aurait été en rapport avec les largesses impériales et la principale interprète aurait été, selon son habitude, incomparable.
Son temple aussi est merveilleux, si merveilleux que cet accessoire ne tarde pas à devenir le principal dans le paysage.
Personne assurément ne s’avisera de citer comme une preuve de goût de notre nation pour le chant, ces insipides rapsodies dont les Troubadours modernes assourdissent tous les jours nos oreilles, et qui pourtant font les délices de la majeure partie du peuple : mais si vous aviez parcouru comme moi les principales villes d’Italie, vous auriez entendu à Vénise de simples gondoliers chanter en ramant les beaux vers du Tasse, de l’Orlande Furioso, de Métastase, avec plus de grace et de justesse que l’on ne chante à l’opéra de Paris ; vous eussiez été surpris de rencontrer le soir dans les rues des ouvriers de toutes les classes, formant entre eux des concerts plus mélodieux et plus touchans que le Sabbat musical dont retentissent nos Cafés des Boulevards et nos catacombres du Palais Royal.