« Elle exprime avec rapidité, disait-il, les mouvements de l’âme ; elle est le langage de tous les peuples, de tous les âges, de tous les temps ; elle peint encore mieux que la parole une douleur extrême ou une joie excessive. »« Il ne me suffit pas de plaire aux yeux, proclamait-il, je veux intéresser le cœur6. » Les danses de Dauberval avaient toujours un caractère expressif.
Combien d’artistes âgés et infirmes qui ont longtemps survécu au pouvoir de plaire, jettent maintenant un regard de prière sur ceux qui sont capables et, je l’espère, désireux de les secourir !
Le récitatif d’ailleurs, la grande scène suffisait alors à la nation à laquelle Lully devait plaire.
La jeunesse s’y plaisait et, au risque de troubler le sommeil des Excellences, s’abandonnait à une gaîté qu’encourageait la maîtresse de maison toujours vive et alerte.
La fortune y fait mille tours ; elle jette en aveugle à tout ce peuple les bijoux et l’opulence, la vogue, et ensuite la misère et les dédains, l’éclat et la laideur ; elle se joue et se plaît au milieu de ces cruelles et poignantes métamorphoses, et à ses côtés l’insouciance vient tout niveler et réunir des mains et des cœurs que d’ambitieuses rivalités avaient séparées.
Or, si la Lorette n’a pas besoin d’acheter, à quoi servent les achetoirs, mot trivial ennobli par le grand Napoléon qui, au dire d’Émile Marco de Saint-Hilaire, se plaisait à en faire usage !