Ils s’y sont entièrement perdus.
Plus bas, (pag. 346.) le même auteur ne permet pas d’apprendre à danser en son particulier ; et la raison qu’il en donne, c’est « qu’il est à craindre que quand on l’aura appris, on ne fasse montre de sa science à cet égard ; ou si on n’a pas cette intention, et qu’en effet on n’en doive point faire usage, pourquoi, dit Vossius, perdre le temps à apprendre ce qu’on n’a pas dessein de faire quand on le saura ? […] Cor. c. 15, v. 33)… Mais si, outre cela encore, et en de telles assemblées, il y a des privautés entre l’homme et la femme, tout est perdu… En quelque part que nous découvrions le danger, il le faut craindre et fuir, et nous ne devons jamais penser ou que le danger n’y soit pas si grand, ou que nous soyons assez forts pour en échapper. […] Aux chrétiens bien sages, la crainte d’offenser Dieu, l’amour de la vertu, la garde de leur salut sont des choses plus chères que tout ce qui se pourroit nommer de plaisirs au monde… Que perdrons-nous en perdant les danses ? […] défions-nous-en ; c’est la main du diable qui tâche de nous attirer dans ses pièges et de nous perdre. […] mais combien plus doivent-ils rougir, s’ils sont assez lâches pour regarder comme permis ce qui est en soi si dangereux, et ce qui perd tant d’ames !
[2] Un danseur qui n’est pas en dehors dans toutes ces parties, et qui est serré des hanches, n’est pas beaucoup estimé, et l’exécution de sa danse perd de son prix. […] En partant de ce principe, il n’est pas douteux que fléchissant les genoux plus bas qu’il ne faut, relativement à l’air sur lequel on danse, la mesure alors traîne, languit et se perd. Pour regagner le temps que la flexion lente et outrée a fait perdre, et pour le rattraper, il faut que l’extension soit prompte ; et c’est ce passage subit et soudain de la flexion à l’extension, qui donne à l’exécution une sécheresse et une dureté tout aussi choquantes et aussi désagréables, que celles qui résultent de la roideur.
Il suit, se précipite, se perd avec elle dans les entrailles de la Terre.
Et en effet, dans le petit nombre des conversions qui se font aujourd’hui, il est aisé de remarquer que pour l’ordinaire c’est par le ministère des confesseurs les plus instruits des règles et les plus attentifs à les suivre, que Dieu les opère : ils ont à la vérité la douleur de se voir souvent abandonnés de ceux à qui la sainte vérité de l’Evangile déplaît, et qui veulent être conduits par la voie large ; mais quant à l’exactitude et à la fermeté, les confesseurs joignent une grande charité et une grande douceur pour ceux qui leur résistent, et que leurs exhortations sont soutenues par des prières fréquentes et ferventes ; Dieu leur donne aussi de temps en temps la consolation de voir quelques-unes de ces personnes se repentir de leur résistance, céder enfin à la force de la vérité, les remercier de ce qu’ils ne la leur ont pas cachée, et de ce qu’ils n’ont pas eu pour elles une indulgence qu’ils auroient jugée cruelle, parce qu’elle les auroit perdus.
je fus si malheureux qu’aucune d’elles ne voulût se charger de ma chanson, et si je n’eûsse pris le parti de chanter moi-même, ce jour eut été entièrement perdu pour ma gloire. […] Le vraiment beau de chaque compositeur demeure, et ce qu’ils ont fait de médiocre se perd et s’oublie pour toujours.