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7. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Je n’avais pas pensé à cela ; aussi me levai-je en disant : — Alors, il faut que je me dépêche. […] Je n’avais pas pensé à cela non plus, mais je ne m’attendais pas à un échec. […] — Je n’ai jamais pensé cela, répondis-je. […] — Oui,… je suppose… mais je n’ai pensé qu’à mon… immense désir de la voir… et c’est pour cela… que je suis venue ici. […] Et voici ce qu’elle répondit : — Mes électriciens se mettraient en grève s’ils pensaient que je pusse leur adjoindre quelqu’un.

8. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

Lorsque je leur dis mon espérance de ne pas les voir prendre part à une guerre et que je souhaitais qu’ils ne tuassent point, l’un d’eux me répondit très simplement : — Je pense que je peux servir de cible, tout comme un autre, et les gens qui tireront sur moi, penseront bien que c’est la guerre. — N’est-ce pas vous, surtout, vous, les plus civilisés, qui penserez cela ? — Croyez-vous que j’aurai le temps de penser ? […] Je quittai la table en oubliant de demander leurs noms à mes voisins, et lorsque j’y pensai, il était trop tard. […] Comment n’y avais-je encore jamais pensé ?

9. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIII, la valeur d’un nom » pp. 264-

C’était quelque bonne farce, ou bien le commissionnaire s’était trompé d’adresse, et je continuai à me démaquiller sans plus y penser. […] De ma fenêtre, je regardais la fête, et je pensais à l’autre souper où j’avais été involontairement invitée. […] *** Je ne suis pas devenue la Loïe Fuller, sans avoir, comme bien on pense, payé mon tribut à quelques petites aventures.

10. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Première lettre. A monsieur le duc d’Autremont, château d’Autremont. » pp. 79-81

Si je vous parle de lui comme d’un colis, ne pensez point que je fasse peu de cas de sa personne. […] Et maintenant, comme votre repos d’esprit me paraît plus important que les réparations de votre demeure, laissez-moi vous dire ce que je pense de l’espèce d’association à laquelle vous m’avez prescrit de travailler. […] Je me suis gardé de lui dire sur quel pied d’intimité vous comptez l’accueillir, et cela à cause d’une réponse qu’il m’a faite et qui m’a donné à penser.

11. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 9 janvier 1667 »

C’est ce qu’on fit aussi, je pense, Avec beaucoup de diligence Et non moins d’exultation.

12. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 30 janvier 1667 »

Je pense aussi qu’on y balla ; Que veut-on plus après cela ?

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