La décoration représente ; une grande colonade ornée des travaux d’Hercule et terminée par un Arc-de-Triomphe. […] Une esclave Théssalienne et une esclave Asiatique disputent ensemble le prix de la danse ; il est accordé à la Théssalienne qui reçoit des mains de Déjanire un thyrse d’or, orné d’une guirlande de fleurs. […] Les prêtres ornent l’autel et parent les victimes ; d’autres élèvent le bûcher.
Mais si par la suite mes esperances ne sont point trompées, je donnerai incessamment un autre Traité qui enseignera la maniere de faire tous les differens pas de Balets, tant serieux que comiques, aussi tous les differens caracteres avec lesquels ils doivent être executez, & ornez de Figures en Taille-douce, qui representeront non-seulement les diverses attitudes ; mais aussi les habillemens comiques.
Mais sa variation de La Belle est peu révélatrice quoique ornée de batteries et entrechats rococo, que Vladimiroff exécute avec une élégance sûre.
Il est d’usage de donner vers les trois derniers mois de la saison, une grande pantomime ornée d’une infinité de machines de transformation, et de changement de lieu, Arlequin est le héros de ces farces communément plates et dégoûtantes. […] Il y avoit trois foyers, un pour les premiers acteurs ; il étoit orné des bustes de tous les grands hommes de l’Angleterre : un autre étoit destiné aux seconds talens ; le troisième étoit réservé aux acteurs en sous-ordre. […] Son salon était vaste ; il était orné de douze panneaux peints par l’ingénieux Pillement ; quatre des quels représentoient les saisons, quatre autres les élemens, et les derniers offroient les quatre parties du jour.
Un Théâtre des mieux orné Que mon œil ait jamais lorgné, Roulant sur les fortes échines De plus de cent douze Machines, Lesquelles on ne voyait pas, S’étant avancé de cent pas, On ouït, soudain, l’harmonie D’une Angélique symphonie De douces Voix et d’instruments ; Et durant ces divins moments, On admirait sur des montagnes Diane et ses chastes Compagnes, (Avec des arcs, flèches, ou traits) Ayant d’adorables attraits, Et dont, tout de bon, quelques-unes, Tant blondines, que claires-brunes, Charmaient cent cœurs, en moins de rien, Sans, même, en excepter le mien.
Les tableaux animés du plaisir effacent de son ame l’amour de la gloire ; ils préfére les roses aux lauriers ; on orne son vêtement de fleurs ; on le couronne de myrthe ; et enivré de son bonheur, il se jette aux genoux d’Armide. […] Ubalde lui présente le bouclier de diamants ; le jeune héros n’a pas plutôt jette les yeux sur ce miroir fidèle qui a la vertu de démasquer les foiblesses et les vices, qu’il recule de honte ; la vue de son ajustement efféminé et des guirlandes dont il est orné, l’enflamme de colère ; il arrache ses vêtemens, il brise sa couronne, il déchire ses guirlandes, et se hâte de se dépouiller de tous les vains ornemens qui ternissent sa gloire.