Le moyen que je propose feroit inévitablement taire la calomnie ou la médisance, et rendroit à cette société la considération et le nom que plusieurs personnes lui refusent peut-être injustement. […] Avouez, Monsieur, qu’avec le secours de ces deux hommes célèbres, nos académiciens feroient aisément passer à la postérité le mérite des maîtres de ballets et des danseurs habiles dont le nom est à peine conservé parmi nous, et qui ne nous laissent, après qu’ils ont abandonné le théatre, qu’un souvenir confus des talens qui nous forçoient à les admirer. […] et quel moyen plus sûr pour elle et pour les danseurs qu’elle croiroit devoir célèbrer, de voler à l’immortalité, que celui d’emprûnter les aîles de deux artistes faits pour graver à jamais au temple de mémoire, et leurs noms, et celui des personnages, qu’ils voudront illustrer ?
Le moyen que je propose, feroit inévitablement taire ou la calomnie ou la médisance, & rendroit à cette Société la considération & le nom que plusieurs personnes lui refusent peut-être injustement. […] Avouez, Monsieur, qu’avec le secours de ces deux hommes célebres, nos Académiciens feroient aisément passer à la postérité le mérite des Maîtres de Ballets & des Danseurs habiles dont le nom est à peine conservé parmi nous quelques lustres après eux, & qui ne nous laissent après qu’ils ont abandonné le Théatre qu’un souvenir confus des talents qui nous forçoient à les admirer. […] & quel moyen plus sûr pour elle & pour les Danseurs qu’elle croiroit devoir célébrer, de voler à l’immortalité que celui d’emprunter les ailes de deux grands hommes faits pour graver à jamais au temple de Mémoire & leurs noms & celui des personnages qu’ils voudront illustrer ?
On s’entretenait aussi à mi-voix d’une danseuse merveilleuse dont on écorchait le nom tudesque et que le somptueux Véron se proposait d’arracher à prix d’or aux Anglais. […] Ils donnent les noms des deux sœurs, indiquent leur taille et la nature du talent de chacune d’elles. […] L’exaspérant personnage commence son feuilleton en cherchant à tirer un effet de la légende du duc de Reichstadt, qu’il raconte à sa façon : « Il y avait à Vienne, il n’y a pas longtemps, autour de la demeure royale, dans le grand parc ombragé de vieux arbres où elle se glissait le soir, sous la fenêtre à ogive du jeune duc de Reichstadt, qui l’entendait venir de loin, elle, cette femme d’un pas si léger, il y avait Fanny Elssler, l’Allemande, dont le nom chez nous autres, la France de 1834, ira s’inscrire tout au bas de ces listes mystérieuses et charmantes que conservent dans leurs profonds tiroirs d’ébène et d’ivoire les vieux meubles incrustés d’or de Choisy, de Saint-Cloud, de Meudon, de Fontainebleau et de Chambord : cette femme qui a été le premier sourire et le dernier, hélas ! […] Après avoir cité la filandreuse tirade : « Il y avait à Vienne… », ce journal ajoute : « On a dit et on a répété qu’un jeune prince, né sur les marches du plus beau trône de l’Europe et qu’une maladie de consomption a ravi, il y a trois ans, à bien des sympathies, on a dit que ce prince, épris d’une passion violente pour Mlle Fanny Elssler, était mort en répétant le nom de la belle danseuse allemande… On a dit bien d’autres choses que je ne rappellerai pas. […] Les connaisseurs parlaient avec ravissement de la légèreté des pas de Fanny, de la finesse de ses pointes, et le nom de « pieds » paraissait bien lourd, bien grossier, pour désigner des extrémités alertes et spirituelles qui narguaient le sol plutôt qu’elles ne le touchaient.
Leur nom désigne assez quel était leur emploi, les figures vives dont elles étaient composées, les airs expressifs sur lesquels on les exécutait.
Mais, pour contenter davantage Ceux qui liront ce mien Ouvrage, Après avoir narré ceci, Je vais mettre les noms, ici, (En Vers passablement fluides) Des Heures et des Néréides : Il faut premièrement nommer Les Néréides de la Mer, Toutes dignes d’être estimées : Puis les Heures seront nommées.
Deux très-agréables Pouponnes, Deux très-ravissantes Mignonnes, Au plus, de six et de dix ans, Et qui, bref, charment tous les Gens, Par leurs beaux Vers et par leurs grâces, Y sont, de Vénus, deux des Grâces, Dont à côté, voici les noms :154 Et deux petits Gars, fort mignons, En qualité d’Amours d’élite, Sont pareillement, à sa Suite.