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45. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

Ce genre d’écriture particulier à notre art, et que les anciens ont peut-être ignoré, pouvoit être nécessaire dans les premiers momens où la danse a été asservie à des principes. […] Mais aujourd’hui les pas sont compliqués, ils sont doublés et triplés ; leur mélange est immense : il est donc très difficile de les mettre par écrit, et encore plus difficile de les déchiffrer, cet art au reste est très imparfait ; il n’indique exactement que l’action des pieds ; et s’il nous désigne les mouvemens des bras, il n’ordonne ni les positions ni les contours qu’ils doivent avoir ; il ne nous montre encore ni les attitudes du corps, ni ses effacemens ni les oppositions de la tête, ni les situations différentes, nobles et aisées, nécessaires dans cette partie ; et je le regarde comme un art inutile, puisqu’il ne peut rien pour la perfection du nôtre. […] Je conviens, me repliquerez vous peut-être, que le fameux Blondy lui-même interdisoit cette étude à ses élèves ; mais avouez du moins que la Chorégraphie est nécessaire aux maîtres de ballets.

46. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395

Ce genre d’écriture particulier à notre Art, & que les anciens ont peut-être ignoré pouvoit être nécessaire dans les premiers moments où la Danse a été asservie à des principes. […] Cet Art au reste est très-imparfait ; il n’indique exactement que l’action des pieds, & s’il nous désigne les mouvements des bras, il n’ordonne ni les positions ni les contours qu’ils doivent avoir : il ne nous montre encore ni les attitudes du corps, ni ses effacements, ni les oppositions de la tête, ni les situations différentes, nobles & aisées, nécessaires dans cette partie, & je le regarde comme un Art inutile puisqu’il ne peut rien pour la perfection du nôtre. […] Je conviens, me repliquerez-vous peut-être, que le fameux Blondy lui-même interdisoit cette étude à ses Eleves ; mais avouez du moins que la chorégraphie est nécessaire aux Maîtres de Ballets : non, Monsieur, c’est une erreur que de penser qu’un bon Maître de Ballets puisse tracer & composer son ouvrage au coin de son feu.

47. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Soyez plutôt maçon, si c’est votre talent, Ouvrier estimé dans un art nécessaire, Qu’écrivain du commun et poète vulgaire. […] Rien n’est plus nécessaire à un danseur, que de s’exercer devant une glace. […] A quoi étant nécessaire de pourvoir, et desirant rétablir ledit art dans sa perfection et l’augmenter autant que faire se pourra ; nous avons jugé à propos d’établir dans notre bonne ville de Paris une Académie royale de Danse composée de treize des plus expérimentés dudit art, &c. […] Marcel disait : « Le menuet est une Danse froide, mais nécessaire à l’éducation ; lorsqu’un homme Danse bien le menuet, il a des graces dans tout ce qu’il fait ». […] La nature l’avait douée de toutes les qualités nécessaires, pour atteindre à la perfection.

48. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IV. De quelques Danses des Grecs »

L’Amour à qui il devait le courage qu’il venait de faire éclater, lui donna les nouvelles forces qui lui étaient nécessaires pour faire son voyage, et les lumières dont il avait besoin pour ne pas s’égarer.

49. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »

Le jour artificiel bien ménagé est capable de produire les plus étonnants effets ; mais c’est un Art, et peut-être un de ceux qu’on connaît le moins dans les lieux ou il serait le plus nécessaire.

50. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -

On ne vit plus que cette partie matérielle qui défigurait un art plein de grâces et de charmes : on se tourna alors vers la danse de théâtre, et l’on s’en occupa entièrement, comme du seul moyen nécessaire pour briller en société.

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