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24. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114

Cette défense se trouve réitérée par Charles IX, dans son édit du mois de janvier 1560, art. 2, et 245 ; et par Henri III, dans son ordonnance du mois de mai 1579, ou édit de Blois, art. 23 : défenses qui ont été confirmées depuis par une autre ordonnance de Louis XIII, en 1610, et par celle de Louis XIV, du 16 décembre 1698, rapportée plus haut et enregistrée au parlement le 31 du même mois, et rapportée dans le procès-verbal de l’assemblée générale du clergé de France de l’année 1700.

25. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 1er janvier 1923. Carte de visite. »

Nous souhaitons encore que les créations en souffrance comme celle de Cydalise, qui compte six mois de répétitions, souvent inutiles car interrompues, comme celle de Padmavati toujours dans les limbes, soient réalisées dans le plus bref délai ; que les reprises faciles à effectuer comme celle des Deux Pigeons, si attendus, ne languissent pas infiniment ; que la 400e de Coppélia, petit chef-d’œuvre français dont le succès est inépuisable, serve d’occasion pour renouveler décors et costumes et pour nous rendre le troisième acte arbitrairement coupé ; qu’on maintienne au programme Castor et Pollux, qui appartient au fond national, impérissable ; qu’on ne laisse pas à l’étranger la gloire d’avoir monté avant l’Opéra des œuvres telles que la Valse de Ravel.

26. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »

L’aîné des enfants d’Henri II ne régna que dix-sept mois. […] Le Mardi 17, autre combat, à la Pique, à l’estoc, au tronçon de la Lance, à pied et à cheval ; et le Jeudi 19 fut fait le ballet des Chevaux, auquel les Chevaux d’Espagne, coursiers et autres en combattant s’avançaient, se retournaient contournaient au son et à la cadence des Trompettes et Clairons, y ayant été dressés cinq mois auparavant.

27. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — V, mes débuts aux folies-bergère » pp. 50-

— Qu’elle m’exhibe ses danses si elle veut, avait-il dit, mais tout ce que je pourrai faire, au cas où ces danses me plairaient, ce serait, à la condition qu’elle ne se montre pas ailleurs, de lui garantir, au maximum, quatre cachets par mois. […] Gailhard me les proposait ferme, quatre représentations par mois, il n’y fallait pas songer.

28. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Aduertissement. » pp. 1-3

Quelques mois apres luy disant que i’y auois mis la derniere main, & mesme luy faisant voir vn discours que i’y auois adiousté en faueur de mon subiect, il n’oublia pas vn de ses artifices pour tirer de moy & faire imprimer en son nom ce que ie n’auois pas assez d’asseurance de donner au public ; Mais ses prieres, ses promesses & toutes ses importunitez demeurans nulles, il rechercha d’autres moyens que ie tais, & desquels ceux qui les sçauent ne peuuent parler qu’à sa confusion.

29. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Ainsi, en quatorze ou quinze mois, elle fait son tour du monde théâtral, et rentre dans sa zone où elle s’excuse de son mieux de sa désertion. […] Le parrain reçoit à peu près cent vingt à cent vingt-cinq lettres dans l’espace de six mois. […] Enfin, six mois s’écoulent, et la correspondance cesse. […] La Lorette hôtelière saisit cette occasion pour vous prier de vous dispenser aussi de serviette, elle vous autorise à prendre le coin de la nappe : sa blanchisseuse ne vient qu’une fois tous les deux mois. […] On concédait gratuitement, pour six mois, un apparpartement complet aux dames assez intrépides pour risquer les rhumatismes produits par les pleurs du plâtre.

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