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100. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

Elle semble énumérer et compter en pièces d’or pur, ce que nous dépensons distraitement en vulgaire monnaie de pas, quand nous marchons à toute fin.

101. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Elle est maintenant professeur de maintien au Conservatoire, où elle apprend à saluer et à marcher aux reines de la tragédie.

102. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clarté : &c…. […] Marchons donc sur ses pas ; imitons sa clarté, Et de son tact précis aimons la pureté.

103. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Les royaumes et les provinces, représentés par autant de génies, marchaient avec ces nations et les peuples différents devant les chars des ambassadeurs de l’Europe, de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique, dont chacun était escorté de soixante-dix cavaliers. […] Le mardi 18 Octobre, le cardinal de Bourbon fit son festin de noces en l’hôtel de son abbaye Saint-Germain-des-Prés, et fit faire à grands frais sur la rivière de Seine, un grand et superbe appareil d’un grand bac accommodé en forme de char triomphant, dans lequel le roi, princes, princesses, et les mariés devaient passer du Louvre au pré-aux-clercs, en pompe moult solennelle ; car ce beau char triomphant devait être tiré par-dessus l’eau par d’autres bateaux déguisés en chevaux marins, tritons, dauphins, baleines, et autres monstres marins, en nombre de vingt-quatre, en aucun desquels étaient portés à couvert au ventre desdits monstres, trompettes, clairons, cornets, violons, hautbois, et plusieurs musiciens d’excellence, même quelques tireurs de feux artificiels, qui pendant le trajet devaient donner maints passe-temps, tant au roi qu’à 50000 personnes qui étaient sur le rivage ; mais le mystère ne fut pas bien joué, et ne put-on faire marcher les animaux, ainsi qu’on l’avait projeté ; de façon que le roi ayant attendu depuis quatre heures du soir jusqu’à sept, aux Tuileries, le mouvement et acheminement de ces animaux, sans en apercevoir aucun effet, dépité, dit, qu’il voyait bien que c’étaient des bêtes qui commandaient à d’autres bêtes ; et étant monté en coche, s’en alla avec la reine et toute la suite, au festin qui fut le plus magnifique de tous, nommément en ce que ledit cardinal fit représenter un jardin artificiel garni de fleurs et de fruits, comme si c’eût été en Mai ou en Juillet et Août. […] On aperçut au fond du parterre, à la clarté de cent flambeaux, portés par des faunes et des satyres, une noce de village, qui avançait en dansant vers la terrasse, sur laquelle le Roi était ; Thévenard marchait à la tête de la troupe, portant un drapeau.

104. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Les gazelles ne volent pas et les oiseaux marchent. » *** Les Parisiens eurent contre Fanny Elssler un autre grief, plus sérieux.

105. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Les événements publics marchent contre son gré ; les idées qu’il a toujours combattues font leur chemin ; son rôle est terminé.

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