Puis elle faisait monter sur elle sa femme de chambre, lui ordonnant de peser, de tout son poids, sur cette partie du corps où, comme le disait ce farceur d’Arnal, le rein change de nom. » Et M. de Boigne d’ajouter dans ses amusants Mémoires : « Avec le temps, elle s’habitua si bien à ce fardeau domestique, qu’elle en arriva à porter sa mère et sa sœur.
Petits Mémoires de l’Opéra, p. 43. […] Mémoires d’un Bourgeois de Paris, t. […] Mémoires d’un Bourgeois de Paris, t.
Je suis persuadé qu’en consultant bien sa mémoire, elle retrouverait les secrets de la fameuse pyrrhique. […] Fanny Elssler est une danseuse tout à fait païenne ; elle rappelle la muse Terpsichore avec son tambour de basque et sa tunique fendue sur la cuisse et relevée par des agrafes d’or ; quand elle se cambre hardiment sur ses reins et qu’elle jette en arrière ses bras enivrés et morts de volupté, on croit voir une de ces belles figures d’Herculanum ou de Pompéi qui se détachent blanches sur un fond noir et accompagnent leurs pas avec les crotales sonores ; le vers de Virgile : Crispum sub crotalo docta movere latus, vous revient involontairement à la mémoire. […] Horace de Viel-Castel, Mémoires, t. […] Petits Mémoires de l’Opéra, p. 210 et p. 236. […] de Boigne, Petits Mémoires de l’Opéra, p. 90.
Une voix fraîche, pure et juste, une danse légère et correcte, de beaux yeux bleus d’une douce naïveté, voilà ce que Carlotta Grisi avait laissé dans la mémoire des gens du monde et des feuilletonistes. […] L’air du pas qu’elle a dansé avec son cher Loys, lorsqu’il n’était pas le comte Albrecht, lui revient en mémoire ; elle en exécute les poses et les temps avec une rapidité qui s’augmente toujours ; puis, dans un éclair de raison qui lui revient, elle veut se tuer et se laisse tomber sur la pointe de l’épée apportée par Hilarion.
Voyez les Mémoires de la Reine de Navarre.
Soyez moins paresseux, parce que vous êtes trop riches ; ayez un Théâtre où soient représentées toutes les Pièces qu’on vous apporte ; attendez que le véritable Juge des productions de l’esprit les ait mises à leur place ; & convenez enfin que parce que vous avez une mémoire excellente, & l’art de faire valoir les vers des Auteurs, vous n’en êtes pas pour cela plus spirituels ni plus grands connaisseurs dans tout ce qui concerne la Poétique.