. — La lettre de ma mère. — M. d’Ennery. — Ce qu’on lui doit. […] — Ma mère me forçait à mettre un corset : chez moi, au moins, je puis n’en pas mettre. […] Elle a inventé la Lettre de ma mère. […] La missive est de la mère, laquelle, dans un style pathétique, fait à sa fille le tableau de sa misère, parle de sa chaumière vendue, de sa vieillesse et de ses malheurs… « Tu es bonne pour moi, tu fais ce que tu peux, dit-elle. […] Pris en flagrant délit d’indiscrétion, il est forcé, pour se la faire pardonner, de secourir « la mère. » Et quand on pense que cette lettre est copiée textuellement dans un drame de M. d’Ennery !
Une flamme s’alluma dans les yeux de l’enfant et elle suivit sa mère en lui serrant nerveusement la main. […] La mère et l’enfant pénétrèrent donc dans ma loge. […] Très étonnée, la mère dit enfin : — Qu’as-tu donc, ma chérie ? […] Par contre, ils revinrent au théâtre et s’ancrèrent de plus en plus dans leur conviction que la dame qu’ils avaient vue chez leur mère et qui s’était fait passer pour la Loïe Fuller les avait trompés. […] Il abandonna ses études et échappa complètement à l’influence et au contrôle de sa mère.
Sa mère se rendit à l’église et pria beaucoup, six jours et six nuits, demandant que du moins les ossements de son fils lui fussent rendus pour qu’elle pût les ensevelir. […] Il ne lui manquait absolument qu’une seule phalange du petit doigt de la main gauche, que la mère chercha avec beaucoup de soin. […] Les caresses de Giannina et la bénédiction de la mère planent encore sur la tête de Mattéo, dont tant d’agitations violentes ont épuisé la force. […] La danse cesse, tous les villageois se retirent ; Mattéo détache sa barque, amarrée au rivage du lac ; il y fait monter sa fiancée, qu’il va reconduire chez sa mère. […] « Cette rose, lui dit sa mère, est à demi flétrie, et vous languissez comme elle !
Elle me dit encore que Gab était si sauvage que lorsque sa mère recevait une visite, quand l’enfant était au salon et qu’il n’y avait pas moyen de s’échapper, la petite se cachait derrière un rideau et ne bougeait plus, peu importait pendant combien de temps, jusqu’à ce que l’intrus s’en allât. Sa mère avait tant de souci de ce qu’elle appelait la timidité de l’enfant, qu’elle ne voulut jamais la contraindre. […] Un jour sa mère lui dit : — Il y a une nouvelle et étrange danseuse que tout le monde va voir. […] Elle habite au troisième au fond d’une cour dans une maison derrière les Folies-Bergère et n’en sort jamais, si ce n’est avec le directeur du théâtre ou sa femme, et avec sa mère qui ne la quitte pas. […] Après cette vision, Gab et sa mère s’en retournèrent avec leurs places pour la matinée du lendemain.
. — Une mère inflammable. — Comment elles vivent. — Comment elles finissent. — Celles qui se marient — Celles qui se retirent. — Celles qui disparaissent. — Où les neiges d’antan ? […] … Laissez-la recevoir mes baisers et mes recommandations… Du reste, la chère enfant no dormirait pas tranquille, si ce n’était pas sa pauvre mère qui l’aidait à se mettre au lit. Les mères de ces demoiselles débutent par être leurs bonnes. […] *** Les mères actuelles, du reste, commencent à ne plus ressembler à ces mamans improbables et fantastiques des vaudevilles de Théaulon et de Bayard, — avec leurs châles de barège usés, leurs chapeaux de paille brûlée et leurs sacs antédiluviens, — ventrues comme des courges ou ridées comme des pommes sèches. […] … Comme il cherchait un moyen et une formule, la mère se pencha tendrement à son oreille : — A présent, proposa-t-elle, si nous renvoyions la petite ?
Ma mère et moi n’avions jamais fait de traversée. […] Ma mère, M. […] … Un jour, je demandai à ma mère et à M. […] Pendant tout le temps qu’il était resté à la Jamaïque il avait essayé de communiquer avec ses amis, via New-York, et il n’était pas arrivé à savoir si sa mère, ses frères et ses sœurs étaient morts ou en vie.