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36. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

. — On a pu lire dans les journaux du 9 septembre dernier : Mariage d’étoile. […] Fluide, éthérée, immatérielle : la tige d’un lis !… Le lis a fleuri sur la fenêtre d’un tailleur en chambre de Montmartre.

37. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -

Nous lisons dans les commentateurs des Anciens, que les Égyptiens représentaient par des danses les mouvemens célestes et l’harmonie de l’univers ; ils dansaient en rond autour des autels consacrés au soleil, et cette figure, qu’ils décrivaient en se tenant par les mains, désignait le zodiaque, ou le cercle des signes.

38. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 janvier 1665 »

Mais, pour contenter davantage Ceux qui liront ce mien Ouvrage, Après avoir narré ceci, Je vais mettre les noms, ici, (En Vers passablement fluides) Des Heures et des Néréides : Il faut premièrement nommer Les Néréides de la Mer, Toutes dignes d’être estimées : Puis les Heures seront nommées.

39. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse »

Elle l’animait par degrés : on lisait, dans ses expressions, une suite de sentiments : on la voyait flottante tour à tour entre la crainte et l’espérance ; mais, au moment où le Sultan donne le mouchoir à la Sultane Favorite, son visage, ses regards, tout son maintien prenaient rapidement une forme nouvelle.

40. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. » pp. 94-98

Enjoignons à tous nos juges et autres ressortissans en nos cours de parlement, de les faire lire et publier dans leurs ressorts avec notre présente déclaration… et à eux et tous autres juges de punir les contrevenans, par condamnation d’amendes, et autres peines plus graves, s’il y échet, suivant l’exigence des cas. » Voilà, comme on voit, l’autorité spirituelle et la temporelle réunies à pourvoir à la sanctification des dimanches et des fêtes, en défendant en ces jours-là les danses publiques.

41. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -

Vos bons et fidèles serviteurs sont ceux qui, au lieu de vouloir que vous leur répondiez selon leurs désirs et leurs inclinations, ne cherchent qu’à les conformer à ce qui vous plaira. » Qu’on lise dans cette disposition le petit ouvrage que je donne au public, et j’ai lieu d’espérer que quelque contraires que les principes que j’ai établis soient aux inclinations de la nature corrompue, aux maximes et aux coutumes du monde, il portera quelque fruit, du moins pour un certain nombre de personnes. […] J’ai eu soin de demander à Dieu qu’il voulût bien bénir mon travail ; et je conjure les personnes qui liront ce que j’ai écrit pour le bien de mes frères, de soutenir la foiblesse de mes prières par la ferveur des leurs. […] Vous me demandez, Monsieur, quel crime a commis et quelle peine mérite un pasteur, qui, ayant lu dans les saints pères que la danse est une pompe du diable, un piége de l’esprit d’impudicité, un artifice de l’enfer pour séduire les hommes, un feu qui n’est capable que d’embraser le cœur des jeunes gens et d’y exciter toutes sortes de passions déshonnêtes, a tâché, autant qu’il a pu, de bannir les danses de sa paroisse, en représentant à ceux qui sont sous sa conduite spirituelle, qu’on s’y expose à un extrême péril de perdre son ame, en leur disant, après l’Ecriture sainte, que celui qui aime le péril ne manquera pas d’y tomber ; en leur racontant des histoires très-avérées de plusieurs filles qui y ont perdu ce qu’elles ont de plus précieux ; en leur marquant qu’on ne fait jamais ces sortes d’assemblées, que l’amour impur n’y préside ; qu’il ne s’y rencontre des jeunes gens impudens qui ne cherchent qu’à se corrompre et à corrompre les autres en chantant des chansons scandaleuses, en tenant des discours libres ; en s’expliquant encore plus dangereusement par des regards immodestes, et même quand ils le peuvent, comme ils le peuvent et l’osent presque toujours, par quelque attouchement. […] Je viens de lire dans Denis le chartreux, qu’encore que des religieux puissent sans crime faire quelque faute contre l’observation du silence, contre l’obligation de se lever diligemment pour aller à matines ou d’employer utilement leur temps ; « néanmoins, dit cet auteur, la coutume de s’écarter de la règle et de manquer en ces sortes de choses sans s’en mettre en peine et sans se corriger, ne peut être excusée de péché mortel ».

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