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97. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

115 La rime, au bout des mots assemblés sans mesure, Tenait lieu d’ornemens, de nombre et de césure. […] Quelques pas terre à terre, à-peu-près en mesure, Tenaient lieu d’ornement, sans grace et sans figure. […] Un sage ami, toujours rigoureux, inflexible, Sur vos fautes jamais ne vous laisse paisible : Il ne pardonne pas les détails négligés ; Il renvoie en leur lieu les pas mal arrangés ; Des pieds jusqu’à la tête, il vous voit, vous contrôle : Là, le genou le choque ; ici, c’est votre épaule ; Votre construction ne permet point ce pas : A cette jambe en l’air, le bras ne répond pas. […] C’est peu qu’en un ballet où les fautes fourmillent Des Pas un peu brillans de loin en loin pétillent : Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ; Que le début, la fin, répondent au milieu ; Que, d’un art enchanteur, les pièces assorties N’y forment qu’un seul tout, de diverses parties. […] C’est un sentiment vif, prompt et sûr, qui met tout à sa place, et qui ne peut rien supporter dans le lieu où il ne doit pas être.

98. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

C’est le propre de la Peinture & du Balet d’imiter & de représenter toutes sortes de sujets : mais le Balet a cet avantage sur la Peinture qui n’a jamais qu’un mouvement, toutes ces figures demeurant toujours dans la même situation ; au lieu que le Balet est une suite de mouvemens successifs : tous les personnages d’un tableau sont immobiles ; & s’ils semblent se mouvoir par les charmes de la Peinture, néanmoins ils n’ont qu’une seule action.

99. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »

Les chœurs remplissent le théâtre, et forment ainsi un fort agréable coup d’œil ; mais on les laisse immobiles à leur place : on les entend dire quelquefois que la terre s’écroule sous leurs pas, qu’ils périssent, etc. et pendant ce temps ils demeurent tranquilles au même lieu, sans faire le moindre mouvement.

100. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »

Sandrini qui a réglé les évolutions d’un corps de ballet jeune et actif que certains théâtres subventionnés ou municipaux ont tout lieu de lui envier.

101. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120

  Le lieu de la scène est le palais du Comte de Ponthieu.

102. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Pyrrhus et Polixène. Ballet tragique. » pp. 205-214

Leur suite épouvantée s’empresse de fuir un lieu si redoutable.

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