Lors de la seconde soirée, au moment où l’on allait éteindre les lumières, un homme vint me dire, tandis que j’entrais en scène : — Regardez avant qu’on éteigne, le flot humain qui déferle à vos pieds.
La seconde que l’on nomme danse en action est, si j’ose m’exprimer ainsi, l’âme de la première ; elle lui donne la vie et l’expression, et en séduisant l’oeil elle captive le coeur, et l’entraine aux plus vives émotions ; voila, ce qui constitue l’art.
Orphée animé des mêmes sentimens, se réunit à Euridice : par un nouvel effort les démons séparent ces deux époux pour la seconde fois ; mais animés du désir de se rejoindre, ils se dégagent de leurs bras, et volent l’un à l’autre.
Pour cet effet, il dégagera un pied, le posant à la seconde position ; le corps se posant dessus, s’inclinera dans l’ordre ci-dessus, ramenant en même tems l’autre jambe, en tirant la pointe du pied à terre, pour la rentrer devant à la troisième position, où elle arrivera en même tems que le corps plié qui se relevera doucement. […] Les dames exécuteront cette révérence doucement et continuement ; elles exécuteront egalement les dégagemens de pied à la seconde bonne ou fausse position, présentant la pointe du pied en dedans plus ou moins, selon qu’elles devront se diriger ; passant l’autre jambe à la quatrième derrière, elles exécuteront la même révérence selon que nous l’avons démontré ci-dessus.
Pour expliquer mes idées sur la seconde, j’ai besoin, que le Lecteur daigne suspendre toute prévention.
Un cavalier et sa dame se donnent la main, et vont en avant et en arrière deux fois ; à la seconde, ils se quittent la main, la dame va se placer à la gauche du cavalier de vis-à-vis, tandis que son cavalier retourne ou va en arrière, et en huit mesures.