Deux rangs de jeunes garçons précédaient le cercueil qui était entouré par deux rangs de jeunes Vierges, ils portaient tous des couronnes et des branches de Cyprès, et formaient des Danses graves et majestueuses sur des symphonies lugubres.
Ce sont des assemblées de personnes de différent sexe, et surtout de jeunes personnes, où, au son de quelques instrumens ou de quelques chansons, de jeunes garçons dansent avec de jeunes filles, et où, pendant les intervalles de leurs danses, ils s’entretiennent de choses pour le moins très-vaines, si elles ne sont pas mauvaises, et agissent les uns avec les autres d’une manière très-familière. […] J’ai dit, 1.° que les danses sont des assemblées de personnes de différent sexe, et surtout de jeunes personnes qui se réunissent pour se réjouir ensemble. Tout le monde le voit et le sait ; et cette seule idée ne fait-elle pas envisager les plus grands dangers pour les jeunes garçons et les jeunes filles ainsi rassemblés dans le dessein de se réjouir ? […] Ces moyens sont la vigilance, la prière, la mortification et la pénitence ; et la plupart des jeunes garçons et des jeunes filles ne regardent-ils pas ces vertus comme étrangères, en quelque sorte, à leur âge, et comme étant réservées à un âge plus avancé, où il leur conviendra d’être plus sérieux et plus retenus ? […] Dina, en sortant et se livrant à la curiosité, ne paroit point avoir eu en vue aucun crime, et elle ne s’attendoit pas à être ainsi enlevée par violence ; tout ce qu’on peut lui reprocher, c’est d’avoir voulu voir et être vue ; au lieu que la sûreté des jeunes personnes de l’autre sexe consiste à se tenir le plus renfermées et le plus cachées qu’il leur est possible.
Hylas en jouit en jeune étourdi. […] Pour exprimer la grandeur de ce Roi, le jeune pantomime entre sur la scène avec un cothurne qui le rehausse, s’élève encore avec force sur la pointe des pieds, et parvient en effet, par cet artifice, à paraître beaucoup plus grand que la foule d’Acteurs dont il était entouré. […] L’insolence du jeune Pantomime ne fit pas attendre Auguste longtemps.
De jeunes enfants les suivaient : ils imitaient leurs pas, répétaient leurs mouvements, se modelaient sur leurs attitudes. […] C’était une espèce de branle44 que ces jeunes Spartiates exécutaient vivement avec des pas légers, des mouvements rapides et des figures variées qui exigeaient la plus grande prestesse et beaucoup de vigueur. […] Les premiers se retournaient aux temps marqués : ils pénétraient dans la troupe des jeunes danseuses ; et ils s’unissaient tous par de mutuels entrelacements de bras, en conservant toujours, les uns, la vivacité, les autres la lenteur de leur premier mouvement45. […] « Y ayant, dit Amyot, ès fêtes solennelles et publiques toujours trois Danses : celle des Vieillards commençant disait : Nous avons été jadis Jeunes, vaillants et hardis.
La jeune Nix plut à un jeune boulanger qui la suivit jusqu’à la rivière, et voulut absolument y descendre avec elle. […] Il est vrai qu’un danseur, homme d’esprit, deux qualités qui peuvent après tout se confondre, avait fourni à la jeune danseuse un cadre heureux et digne de son talent. […] Attiré par la force magnétique, le jeune pêcheur marche pas à pas vers les rochers qui bordent le rivage. […] Toutes les richesses de ces grottes de corail, de nacre et de porphyre, se déploient en songe devant le jeune berger sicilien. […] dit la jeune Ondine, je consens à périr comme cette rose, à me flétrir comme elle et avec elle, pourvu que l’amour de Mattéo m’appartienne un jour !
Philis , jeune Bergère. […] On adopte cette idée ; les jeunes beautés se débarrassent de leurs guirlandes, elles en composent de nouvelles et en assujettissent les bras, les ailes et les jambes de l’enfant de Cythère. […] Les Bergères emües et attendries se reprochent leur cruauté et Thalie, la plus jeune d’entre elles, soutient que c’est une barbarie. […] Cette résolution consterne les jeunes Arcadiennes et les pénetre de douleur. […] Philis, jeune insensible, qui paroissoit moins connoître le désir de plaire qu’aucune de ses compagnes, étoit celle qui avoit le plus de droit au prix de la beauté ; le jeune Daphnis, aussi beau et aussi timide que Philis étoit belle et insensible, l’aimoit avec ardeur et la suivoit depuis deux printems ; mille fois il s’étoit approché d’elle pour lui découvrir ses feux et mille fois sa timidité l’avoit empêché de les lui dévoiler.