Somme toute, c’est un spectacle à base d’une partition admirable, comportant certaines trouvailles heureuses, mais combien incohérent, illogique, confus.
Quant à la Poupée d’Arlequin qui clôt la suite, c’est la partie la plus complète, la plus heureuse, de ce passionnant spectacle.
Maintenant que les lis et les roses sont des comparaisons souffertes uniquement autour des mirlitons de Saint-Cloud et des devises de Berthellemot, nous ne saurions mieux donner une idée de la finesse de sa peau que par le plus moelleux papier de riz de la Chine ou les pétales intérieurs d’un camélia qui vient d’éclore ; le caractère de sa physionomie est une naïveté enfantine, une gaieté heureuse et communicative, et parfois une petite mélancolie boudeuse qui rappelle la charmante moue de la Esméralda, cette Grisi bohémienne rêvée par le plus grand poète des temps modernes, et peut-être bien aussi des temps antiques. […] On pardonne aux gens d’être riches, d’être puissants, d’être illustres, mais on ne leur pardonne pas d’être heureux. […] comme elle est heureuse de se sentir libre encore et légère, et de voltiger à son gré de çà de là, comme un papillon capricieux ! […] Le vertige de la danse s’empare d’elle, elle vole, elle bondit, elle tourbillonne, et Loys, oubliant qu’il court à sa perte, s’élance après elle, la suit et se mêle à ses poses, heureux encore de mourir entre les bras d’une ombre si chère.
Je n’espérais pas vous rencontrer jamais, et je suis heureuse de vous revoir. […] Il n’a pas été heureux avec elle. […] Tu es bien heureuse d’avoir marché sans chaussures toute ta vie. […] J’avais pris mon élan d’une manière si heureuse, que la salle applaudit avec transport pour la première fois.
[2] Le danseur, pour se rendre agréable à l’œil du spectateur, doit toujours, sans affectation maniérée cependant, se complaire lui-même dans son maintien, dans la tournure de son corps, dans l’heureux développement de ses membres, et dans l’élégance de ses positions ; on lui saura gré du soin qu’il prendra à faire briller en lui tous ces avantages.
Nicola Guerra, héritier d’un nom glorieux, sont d’un métier sûr ; le maître de ballet a délibérément renoncé à toute recherche de formes historiques à exploiter et à renouveler pour l’occasion ; il a préféré appliquer sans pédantisme et avec maintes trouvailles heureuses les procédés consacrés par l’école.