Il restait tranquillement à sa place et dévisageait les gens à la ronde. […] Et comment croyez-vous qu’il s’y est pris pour empêcher les gens de manger entre les actes, car c’était là l’innovation la plus difficultueuse ? […] Au lieu d’en appeler à la raison des gens, Kawakami les mettait simplement dans l’impossibilité de continuer ce qu’ils faisaient précédemment. […] Je remarquai dans ses dessins naïfs et enfantins la façon toute particulière qu’il avait de représenter les yeux des gens.
Il y a une grande différence pour les effets, entre les honneurs que l’on fait bien d’accorder à l’art du Théâtre, et la familiarité qu’on fait très mal de prodiguer aux gens qui l’exercent. […] Ces deux observations doivent nous tenir en garde contre les vains sophismes de ces esprits chagrins, qui déclament sans cesse contre les prévenances, les distinctions, les faveurs dont nous honorons, avec raison, le peu que nous avons de gens à talents du premier ordre. […] Quelle erreur funeste par exemple, si on en venait jamais en France, jusqu’à regarder les mœurs comme sans conséquence dans les gens à talents ?
C’étaient NYMPHES, BERGERS, BERGÈRES, Que l’on voit peu sur les fougères ; Des GENTILHOMMES DU PAYS, Dont l’un rend les Yeux éblouis ; Un certain OUVRIER d’ARMÉE, De très illustre renommée ; La Femme, d’aspect assez beau, Du Capitaine du Château, Et (faisant son Éloge en somme) Qui gouverne aussi bien qu’un homme ; Des COURTISANS les plus Galants, Les plus coquets, les plus brillants ; Des BOHÉMIENS nés dans la FRANCE, Et vraiment tous Gens d’apparence, Et des BOHÉMIENNES aussi, Qui ne sont pas de loin d’Ici Et qui ne coupent pas les bourses, Mais volent les Cœurs sans ressources. […] Pour éclaircir ce que je dis, En marge ici je vous écris Tous leurs noms que vous pourrez lire, Et je n’ai plus rien à vous dire, Ajoutant ceux de deux Marquis, Qui la chantèrent les Récits, Si ce n’est que la COUR de FRANCE Est la seule, comme je pense, Où Gens triés sur le Volet, Puissent ainsi faire un BALLET : NYMPHES : Madame la Princesse de Monaco, Mesdemoiselles d’Elbeuf, de la Vallière et de Longueval.
Gens d’Affaires. […] On les voit sortir en Gens d’affaires ; c’est-à-dire, avec une large figure, & des habits richement ridicules. […] Le Magicien, qui se doute que cette dernière ressource n’a pas rempli les coffres du Sultan, fait entendre qu’il est des gens riches, qu’on peut mettre à contribution : il les fait appeller. […] Les gens qu’a désigné le Magicien arrivent en corps. […] Le Magicien fait signe à tous les gens dégraissés, désenflés, débouffis, de sortir au plutôt.
Gab, depuis, m’a expliqué qu’elle n’avait pas peur et n’était pas timide, mais que la vérité était qu’elle ne put jamais souffrir certaines gens, et qu’elle ne voulait pas être forcée de voir ceux qui lui déplaisaient. […] A déjeuner ou à dîner rien ne pouvait, rien ne peut encore décider Gab à rencontrer des gens. […] Et il ajouta, comme à part : — Ce sont de drôles de gens que ces Américains. […] Toutes les chaises et les tables des promenoirs sont empilées derrière les fauteuils d’orchestre et tous ces gens, oublieux de leur rang et de leur dignité grimpent dessus comme une bande de gamins. […] Ces gens ne me connaissent pas. » Elle ne comprit pas et ne put pas comprendre que c’était à cause de son succès.
Sales gens ! sales gens ! […] Tous de sales gens ! […] Et quand on songe que pour pousser les hideux mélanges qu’ils fabriquent, ils ingurgitent de l’eau glacée et mâchonnent sans arrêt des olives comme des gens civilisés mangent du pain ! […] Même si j’avais affaire aux gens les plus honnêtes de la terre, je commencerais par douter.