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186. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

C’est que le genre inauguré en France par les Taglioni, dynastie de danseurs italienne et venant de Vienne, comportait toutes les caractéristiques du génie romantique : spiritualisme rêveur, engouement pour la couleur locale puisée aux sources populaires, nostalgie de pays lointains ou féeriques, d’un passé oublié ou légendaire, amour mystique plus fort que la mort.

187. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

Qu’est la danse (le plus prémédité des genres, car toute une éducation lui précède et en préfigure les formes) sinon « le contraire d’un rêve, et le hasard absent » j ?

188. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Ce nouveau genre amena un grand abus de gaze blanche, de tulle et de tarlatane ; les ombres se vaporisèrent au moyen de jupes transparentes.

189. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

On donnait à Fanny un rôle d’être surnaturel du genre de ceux qui convenaient à Marie Taglioni ; on voulait faire d’elle une apparition fugitive, une forme fluide et vaporeuse, une ombre, comme en était une la grande danseuse romantique.

190. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

L’idée de paraître à l’Opéra et de changer leur genre de vie germanique contre les habitudes parisiennes effrayait légèrement les fillettes, — Thérèse surtout, — l’ainée, — qui s’était érigée en petite maman… Pour les décider et leur donner un échantillon de la société, de la galanterie et des magnificences françaises, M.

191. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Taglioni vous a pris la Cachucha, prenez-lui la Sylphide maintenant. » L’auteur de l’article fait observer que l’épreuve était dangereuse pour Taglioni, quand elle s’essayait dans un genre que Fanny Elssler s’était attribué, non sans éclat. « Elle avait à lutter contre des souvenirs d’hier, contre un certain engouement du public, encore sous l’impression des œillades agaçantes de la danseuse viennoise et de ce fameux mouvement de hanches dont on a tant parlé. » Le public, simpliste et routinier, avait classé les deux danseuses ; l’une était une Sylphide, l’autre une Andalouse ; il n’y avait pas à sortir de là.

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