Je vis une dame américaine aux traits menus, aux yeux bleus comme les eaux où se mire un ciel pâle, un peu grasse, placide, souriante, fine. […] Je lui ai entendu dire les choses les plus fines, les plus aiguës sur Curie, Mme Curie, Auguste Rodin et sur d’autres génies instinctifs ou conscients. […] Sous toutes sortes de formes ; de toutes sortes de manières, elle m’a interrogé sur la cause et la fin des choses.
Sçavoir, Monseigneur & Madame la Dauphine, Monsieur & Madame ; ainsi des autres Princes & Seigneurs ; tous les Seigneurs sont d’un côté à la gauche, & les Dames à la droite : & dans ce même ordre on se fait la reverence l’un devant l’autre, ensuite Sa Majesté & sa Dame mene le branle, qui étoit la danse par où les Bals de la Cour se commençoient, tous les Seigneurs & Dames suivent leurs Majestez, chacun de leur côté, & à la fin du couplet, le Roy & la Reine se mettoient à la queuë, & celui & celle qui étoient derriere leurs Majestez menent le branle à leur tour ; ensuite se vont placer derriere le Roy & la Reine, & successivement des autres de deux en deux, jusqu’à ce que leurs Majestez soient revenus les premiers : après quoy ils dansent la Gavotte, qui se danse dans le même ordre du branle, qui est de se remettre à la queuë jusqu’à ce qu’ils soient revenus devant, & les branles finis on se fait de pareilles reverences en se quittant, que celles que l’on a fait avant de danser. […] Du même instant-il fait deux ou trois pas en avant, pour adresser une autre reverence à la Princesse ou Dame qui doit danser à son tour, afin de la convier de venir danser, & là il l’attend, afin de faire tous les deux une reverence très-profonde au Roy, de même qu’il est réprésenté par ces deux Figures 1. 2. ensuite ils descendent un peu plus bas, comme ces deux autres Figures 3. 4. le réprésentent, & font ensemble les reverences que l’on fait ordinairement avant de danser, & dansent le menuet, ils font à la fin du menuet les reverences que l’on fait ordinairement ; ensuite il fait une reverence en arriere en quittant la Dame, & se va mettre à sa place ; mais la Dame observe le même cérémonial pour convier un autre Prince, ce qui se pratique successivement jusqu’à la fin.
Si mette come il solito in quarta nell’equilibrio medesimo, e nel piegarsi si fa il mezzo cerchio col piede che sta innanzi e portasi in quarta addietro, e conducesi l’altro alla seconda con farlo, strisciando, passare per la prima, e se gli darà fine col primo piede, che si porta in quarta avanti. […] [8] Così pure in quel “tutto sotto”, si principia da sotto e se gli dà fine pur da sotto. […] [10] Al contrario quel “sotto e sopra girando”, qual principia col piè destro avanti in quarta, e glissando, si porta in quarta sotto con girar per la dritta e con distendere; mettesi il manco in seconda, e vi si darà fine col piede dritto, che portasi in quarta sopra al sinistro, senza far più di mezzo giro come sopra. […] Si comincia dalla terza, e dopo di aversi piegato si porta in quarta avanti il piede che sta innanzi, strisciando la terra, e dopo di aversi disteso, portasi l’altro piede in seconda, con farlo passare per la prima, inarcando il collo del piede, ed il primo piede portato in terza dietro all’altro gli darà fine. […] [23] Si fa anche “indietro”, ed è l’istesso di quel d’innanzi: ma siccome quello si fa tutto sopra, questo si fa tutto sotto, il suo principio e fine vengono ad essere un tempo secco, il quale tanto si diminuisce quanto appena si conosce il cambiamento del piede.
Mais il faut luy aprendre que selon les occasions elle les doit faire plus ou moins humbles, y obseruant toutes fois vne mediocrité, à fin qu’on ne la puisse blasmer d’affecterie, au reste il est necessaire en la commençant de regarder en face la compagnie, mais pour ne s’esloigner de la modestie, en pliant les genoüils faut faire descendre la veuë auec le corps qu’on releuera en finissant, sans l’arrester à regarder personne fixement en face, pource que cela tient de l’effronterie. […] Mais à fin qu’il n’y ait rien à dire aux actions de celles qui danseront ce Bransle, il faut que le corps & la teste y soient tenus droicts & fermes, en sorte que tous les mouuemens procedent de la hanche & des pieds, sans hausser en tout les espaules ny plier les genoüils, du moins que tres peu, à fin que les actions n’en soient forcees, les pointes des pieds ouuertes, & que les trois premiers pas soient assis plats à terre, & tout le reste sur le mouuement des pieds, excepté le dernier, comme i’ay desia dict, tenant tousiours la veuë esgale de sa hauteur, l’action de laquelle ne doit tourner qu’auec le corps, sans aucun mouuement de la teste. […] Les cinq premiers se font ne plus ne moins comme les cinq premiers du precedant, & parce que les pieds se trouuent ioints ensemble, il faut au sixiesme escarter le pied gauche, à fin d’assembler au septiesme encore vne fois, puis au huictiesme rapporter le pied droict de son costé, en retirant tant soit peu en arriere, & glisser au neufiesme le gauche du mesme costé sur la pointe pour assembler, alors en pliant doucement les genoüils au dixiesme, faut releuer le pied gauche en l’air, qu’on escartera de son costé pour marquer onze, apres lequel faisant porter au douziesme le pied droict deuant quasi à la pointe de l’autre, en dégageant au treziesme le gauche, qui sera glissé à costé, faut que le droict le suiue de prés au quatorziesme, & aussi tost qu’il viendra à se ioindre, on doit escarter le gauche, qui est le quinziesme, & continuer ainsi durant qu’on iouëra l’air. […] Qvand à la Gauotte qu’on danse à la fin des bransles, les pas & les actions en sont si communes & si cogneuës de chacun qu’il seroit inutile de la descrire par le menu, d’aillieurs qu’on la danse diuersement en plusieurs lieux, comme en Normandie où on en danse trois, desquelles les airs sont non seulement differents, mais les pas & les figures. […] Quand elle aura faict la reuerence comme i’ay enseigné aux bransles, se resouuenant de tenir les pointes des pieds ouuertes, il luy faudra faire porter negligemment trois pas sans chasser, ny s’esleuer hors terre, mais pliant vn peu les genoüils se releuer sur la pointe du pied qui se trouuera à terre, faisant retirer auec la mesme douceur tant soit peu l’espaule du costé du pied qui aduance, & apres auoir fait chasser le troisiesme faire vn pas porté & vn pas chassé sur l’vn, puis sur l’autre pied, iusqu’à la fin, sur tous lesquels pas, faut faire plier esgalement les genoüils, à fin que le corps bien droit suiue l’action des pieds, & prendre garde que le pied qui chasse soit porté esgal au costé du chassé, & s’esleuant hors terre sur le pas porté, faut couler doucement le chassé tombant tousiours sur la pointe des pieds, il y faut pourtant obseruer vne mesure vn peu viste sans bransler la teste, aduancer le ventre, ny plier de la ceinture, & en pliant les genoüils tenir le corps droit d’vne façon esgale, sans pancher de costé ny d’autre ; au surplus ces mesmes pas seront fort aduantageux pour celles qui manquent de disposition, ne peuuent s’esleuer hors terre.
J’ai déja dit, que le pas de Menuet se faisoit dans l’étenduë de deux mesures à trois tems legers, ainsi il y a une vraye, & une fausse cadance ; la bonne est la premiere mesure, & la seconde est la fausse, mais comme les couplets du Menuet, sont de huit ou douze mesures, c’est ce qui fait que la bonne est en commençant & la fausse à la fin ; cette cadence se marque en frapant de la main droite dans la gauche, & vous levez la main à la seconde ou fausse cadence, ce qui continuë par ces deux tems égaux. Mais le pied fait tout le contraire de la main, puisque dans le tems que vous relevez sur la pointe du pied droit, c’est dans ce même tems que vous frapez ; ainsi on doit plier sur la fin de la derniere mesure, pour se trouver à portée de relever dans le tems que vous frapez : la cadance s’exprime de deux manieres en dansant, sçavoir les pas qui ne sont que pliez & élevez sont relevez en cadence, mais ceux qui sont sautez doivent tomber en cadence. Ainsi les mouvemens doivent toûjours la prevenir, c’est-à-dire, qu’il faut plier sur la fin de la derniere mesure, afin de relever lorsqu’elle se doit marquer.
. — Une fine mouche. — Papa et galant. — Généalogie ordinaire. — Enfants de la balle. […] Il veut, ce naïf, pour ses « Demoiselles » Les feux de la rampe et des grands succès, Les bravos sans fin et les frais bouquets, Et les voix disant : « Dieux ! […] … L’aînée a des yeux Qui feront très bien dans un vaudeville ; La cadette a la plus fine cheville Que l’on vit dans les ballets vaporeux. […] Mais la fine mouche n’a pas voulu en démordre, et quand le gros monsieur entre au foyer, elle l’appelle papa gros comme le bras.