On observera une bonne contenance et condescendance ; et lorsqu’il faudra descendre, on le fera le premier et en arrière, pour laisser à la personne plus de facilité dans ses mouvemens, et se préparer d’une façon honnête à l’aider à descendre s’il était nécessaire. […] Étant assis, l’on tiendra les jambes droites, les talons joints, les pieds un peu en dehors, le corps droit, la tête haute, les bras contre soi, et pliés de façon que l’avant bras tourne en avant, et les mains posées sur soi, lesquelles on aura soin de ne point gesticuler en parlant.
Avec Trilby, le conte charmant de Nodier, un autre artiste, un malheureux artiste, mort d’une façon si tragique, Nourrit lui-même, a composé le ballet de la Sylphide pour le théâtre de l’Opéra, et du ballet de Nourrit, mademoiselle Taglioni a fait son chef-d’œuvre, le chef-d’œuvre de la légèreté et de la grâce ! […] Il y faut mettre bien de la malice et de la grâce : un peu de jeunesse et de beauté n’y saurait nuire ; que le décorateur soit habile à la façon de Ciceri ou de Feuchères, que le musicien s’abandonne à ses inspirations les plus charmantes ; le musicien de la Sylphide s’appelle d’un nom terrible et difficile à prononcer : Schneitzhoffer.
Il s’y met ; il s’y consacre à sa façon… La façon d’un philosophe, son entrée en danse est bien connue… Il esquisse le pas de l’interrogation.
La façon dont il exprimait la joie, la douleur, l’extase, le désespoir, était admirable.
Notre art est assujetti, en quelque façon, aux règles de la perspective ; les petits détails se perdent dans l’éloignement.
Notre Art est assujetti en quelque façon aux regles de la perspective ; les petits détails se perdent dans l’éloignement.