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128. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Des cheveux châtains très doux, très soyeux et très brillants, ordinairement séparés en bandeaux, entourent ce front aussi bien fait pour porter le cercle d’or de la déesse que la couronne de fleurs de la courtisane. — Bien qu’elle soit femme dans toute l’acception du mot, l’élégante sveltesse de ses formes lui permet de revêtir le costume d’homme avec beaucoup de succès. — Tout à l’heure c’était la plus jolie fille, maintenant c’est le plus charmant garçon du monde ; c’est Hermaphrodite, pouvant séparer à volonté les deux beautés fondues en lui.

129. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

C’est dans l’atmosphère familiale, dans le doux rayonnement de l’influence d’Haydn, que Fanny développera ce sens musical qui devait si grandement la servir.

130. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Le visage, miroir fidèle et interprète éloquent des sentimens de l’ame, doit peindre cette douce gaîté qui donne tant de charmes aux réunions des gens bien élevés. […] Nous ne nous étendrons pas davantage sur les tems battus, qui d’ailleurs conviennent peu à la danse de ville, par la trop grande pratique et les exercices continus qu’ils exigent pour parvenir à une exécution douce, agréable et parfaite des tems qui naissent de la force ou de la vigueur.

131. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Taglioni était douce, bonne, sans prétentions, pleine de bienveillance… M. le comte Gilbert des Voisins, — son sylphe légitime, — se montrait, de son côté, d’excellente compagnie et d’excellente composition.

132. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

s’écriait-il ; car il s’agit d’une jeune et excellente femme, d’une artiste du premier mérite, de l’appui, du bonheur de plusieurs familles et d’une sœur dont l’existence est liée à celle qui porte admirablement un nom si cher et si doux ! 

133. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Enfin je vogue…, que la douce brise s’élève et rafraîchisse mon luth au prélude de mes accents !

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