À défaut d’une volonté créatrice unique et convaincue, l’effort se disperse sur une périphérie trop vaste.
J’ignore, Citoyen Conseiller d’État , quels autres moyens de persuasion il emploie pour mettre votre justice en défaut ; mais comme je les crois inférieurs à celui que je viens de citer, je vous prie de me permettre de le réfuter. […] La Sylphide avait de l’esprit à défaut d’orthographe.
J’ajouterai que ses succès, si elle se déterminoit à prendre des disciples, seroient infiniment plus assurés ; elle auroit, du moins à une multitude de maîtres avides d’une réputation qu’ils n’ont pas méritée, la ressource de s’attribuer les progrès des élèves, et la liberté d’en rejetter les défauts sur ceux dont ils ont reçus les premières leçons. Ce danseur, disent-ils, a reçu primitivement de mauvais principes ; s’il a des défauts, ce n’est pas ma faute ; j’ai tenté l’impossible. […] Il ne s’agit que de débiter d’abord que l’éléve a été indignement enseigné, que le maître l’a totalement perdu, que l’on a eu une peine inconcevable à détruire cette mauvaise danse de campagne, et à remédier à des défauts étonnants.
J’ajouterai que ses succès, si elle se déterminoit à commencer les Disciples, seroient infiniment plus assurés, elle ôteroit du moins à une multitude de Maîtres avides d’une réputation qu’ils n’ont pas méritée, la ressource de s’attribuer les progrès des Eleves & la liberté d’en rejetter les défauts sur ceux dont ils ont reçu les premieres leçons. Ce Danseur, disent-ils, a reçu primitivement de mauvais principes ; s’il a des défauts, ce n’est pas ma faute, j’ai tenté l’impossible ; toutes les perfections que vous lui connoissez m’appartiennent, elles sont mon ouvrage. […] Il ne s’agit que de débiter d’abord que l’Eleve a été indignement enseigné ; que le Maître l’a totalement perdu ; que l’on a une peine inconcevable à détruire cette mauvaise Danse de Campagne & à remédier à des défauts étonnants : il faut ensuite ajouter que l’Eleve a du zele ; qu’il répond aux soins qu’on se donne ; qu’il travaille nuit & jour ; & le faire débuter un mois après.
direz-vous : j’en conviens ; mais l’art du chanteur sait en couvrir le défaut.
MADAME, qui, par son Teint frais Et par tous ses jeunes Attraits, Ressemble plus à la Déesse, Sans la bienheureuse Grossesse, Aurait été là, trait pour trait, Son incomparable Portrait ; Mais, au défaut de son Altesse, De SULLY la belle Duchesse Tient illec son illustre Rang, Par un honneur tout à fait grand, Et forme la seconde Entrée, Ayant pour sa Troupe admirée La Jeunesse, avec la Beauté, L’Abondance et Félicité, Que représentent quatre Belles,107 Que l’on peut bien prendre pour Elles, Et chacune séparément Pour toutes quatre mêmement.