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91. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Comment fera-t-il passer dans l’ame du Spectateur les mouvements qui agitent la sienne, s’il s’en ôte lui-même le moyen, & s’il se couvre d’un morceau de carton & d’un visage postiche, triste & uniforme, froid & immobile.

92. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Les Yankees les couvrirent de fleurs et de dollars.

93. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Au rapport de Juan Christoval Calvete (qui a fait une relation du voyage de Philippe II. roi d’Espagne, de Madrid à Bruxelles, qu’on va traduire ici mot à mot), dans une procession solennelle qui se fit dans cette capitale des Pays-Bas en l’année 1549, pendant l’octave de l’Ascension, sur les pas de l’archange saint Michel, couvert d’armes brillantes, portant d’une main une épée, et une balance de l’autre, marchait un chariot, sur lequel on voyait un ours qui touchait un orgue : il n’était point composé de tuyaux comme tous les autres, mais de plusieurs chats enfermés séparément dans des caisses étroites, dans lesquelles ils ne pouvaient se remuer : leurs queues sortaient en haut, elles étaient liées par des cordons attachés au registre ; ainsi à mesure que l’ours pressait les touches, il faisait lever ces cordons, tirait les queues des chats, et leur faisait miauler des tailles, des dessus, et des basses, selon les airs qu’il voulait exécuter.

94. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Il y réussit mal ; car la route de Paris à Issy fut couverte de carrosses.

95. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Cette position ne diffère de la troisième qu’en ce que le talon, au lieu de s’arrêter au défaut de l’orteil de l’autre pied, va se joindre à la pointe, et couvre le pied dans toute sa longueur.

96. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Chacun réglant ses pas au gré de son caprice, Le bal devint bientôt une arène, une lice ; Enfin, pour varier les plaisirs des hivers, La mode admit les pas de vingt peuples divers, Et couvrit dans nos bals, d’une teinte française, La Walse aux mille tours, la piétinante Anglaise19 : La boiteuse Allemande entrelaçant les bras20 L’emporta quelque temps sur les plus nobles pas.

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