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114. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Voici les calesas traînées par des chevaux étiques encore balafrés de la dernière course de taureaux ; les chariots à roues pleines, avec leurs bœufs dételés regardant de leur grand œil paisible tout ce tumulte, nouveau pour eux ; les mules harnachées bizarrement, couvertes de pompons, de grelots, de plumets et de fanfreluches de mille couleurs ; voilà les majos accompagnés de leurs majas aux chaussons de satin ; les pasiegas au corset de velours noir, à la jupe écarlate bordée de galons d’or ; les Valenciens halés comme des Arabes, en fustanelle et en alpargatas, colportant l’orchata de chufas et la abada glacée dans de petits tonneaux de liège ; les manolas aux cheveux nattés en corbeille, à la mantille bridée sur les coudes ; les muchachos portant du feu dans une petite coupe pour ceux qui veulent allumer leur cigare ; les gitanas à la robe bleue constellée d’étoiles blanches et frangée d’énormes falbalas, traînant par la main quelque marmot tout nu et jaune comme une feuille de tabac ; les maregates au large chapeau, au justaucorps de cuir, serré par un large ceinturon, qu’on prendrait pour des reîtres du seizième siècle qui auraient déposé leur cuirasse ; tous ces flots animés, bigarrés, fourmillant mélange de paillettes et de haillons dont se compose une foule espagnole.

115. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Invocation en couleur antique. […] Et j’avais dit à l’éditeur du poème physiologique de la Lorette, ô Mécènes (style virgilien), au nom de ta gloire et de la mienne, fais confectionner, ou plutôt, pour me servir d’un terme qui donne à mes inspirations la date et la couleur de leur époque, fais illustrer un O.

116. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Cet episode, en rependant de la clarté sur le sujet, prête encore à l’action ; ce buste, en excitant la jalousie de Pallas et de Junon, fournit, pour ainsi dire, des couleurs vives à leur expression ; les attraits touchans des Graces présentent le buste d’Helène ; l’Amour semble dire à Paris, regarde la, comme elle est belle !

117. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Nous la reproduisons en hors-texte d’après une planche en couleur d’un précieux recueil de scénographies de Sanquirico faisant partie de la collection de M. 

118. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Le blanc fut presque la seule couleur adoptée.

119. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Sur ce bijou brillaient six pierres de couleur, qui, par la réunion des premières lettres de leurs noms, Malachite, Opale, Saphir, Calcédoine, Wenissa (c’est-à-dire grenat), Améthyste, formaient le nom de Moscou, en russe, Moskwa, La remise de ce présent donna lieu à une scène remarquable.

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