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10. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 5 août : Ballet des Songes accompagnant la tragédie de collège La Prise de Babylone — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 8 août 1671 »

Robinet, lettre du 8 août 1671 […] À propos, encore, de Trépas, En cet Endroit, n’oublions pas, De marquer que la Tragédie, Où Balthazar perdit la Vie, Fut un Spectacle, Mercredi, Dont Maint, et Maint fut ébaudi, Qui, là, d’entrer, eut Privilège, Savoir au célèbre Collège Que l’on appelle de Clermont : Ou pareils Spectacles se font, Pour y rendre plus solennelle La Distribution annuelle Des Prix établis par le ROY ; Non pas, non, de je ne sais quoi, Mais de Volumes d’importance, Où brille sa magnificence, En faveur des grands Studieux, Pour qui sont ces Prix glorieux.

11. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Seconde lettre. Sur le même sujet. » pp. 14-18

Les jeunes gens qui n’étudient point la musique, peuvent fort bien ne pas connoître les chefs-d’œuvre de ces compositeurs estimables ; mais ceux qui se destinent a l’étude de cet art, et qui sont admis aux conservatoires, ne cessent de méditer les leçons que les grands maîtres leur ont laissées ; ils étudient toutes leurs partitions ; ils les comparent, et, lorsqu’ils sont en état d’apprécier le style, la couleur, l’énergie, le goût, les graces et le génie de ces maîtres célèbres, ils butinent dans cette foule de chefs-d’œuvres ; ils se livrent à l’impression de leur génie, et, l’imagination embrasée et remplie de grandes images, ils composent à leur tour, et enfantent des productions qui réunissent aux charmes séducteurs de la mélodie, toutes les richesses de l’harmonie. […] Au commencement du règne de Louis XIV. nous étions dans l’enfance de cet art, et sans le goût et le génie de Mazarin, nous n’aurions peut-être ni opéra, ni musiciens, ni compositeurs célèbres.

12. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre III. Sur le même sujet. » pp. 19-23

Après la mise d’Armide, et le nouveau triomphe que Gluck obtint dans cet opéra, qui n’est point une tragédie, ce célèbre compositeur fut sollicité par le Baron de Thoudy, auteur des paroles d’Echo et Narcisse, d’en faire la musique ; il céda aux instances des amis de l’auteur : cette nouvelle circule dans tout Paris, ou ceux qui aiment le mieux la musique répandirent le dégoût dans les sociétés, en annonçant que cette nouvelle production seroit médiocre ; tous ces propos retentirent même dans les cafés, avant que Gluck eût mis la main à la plume pour écrire la première scène de ce nouvel ouvrage ; il rioit de la prédiction de tous ces petits prophètes : il donna son opéra ; mais l’esprit de parti triompha du charme, de la beauté et de la grace qui règnoient dans cette production ; elle n’eût qu’un foible succès. […] Ces deux hommes vraiment célèbres, méritent bien une petite lettre à part ; et je la terminerai en vous nommant la nation qui aime le plus passionnément et le plus constamment la musique.

13. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre I. Des Ballets Ambulatoires »

Je crois qu’on ne fera pas fâché d’en trouver ici une description exacte, et je vais, pour cette raison, en rapporter deux des plus célèbres. […] Autour de chacune de ces machines roulantes, des troupes de Danseurs exécutaient au son des plus éclatantes Symphonies, les actions célèbres du Saint, et ceux qui étaient autour du Char de la Renommée semblaient par leurs attitudes aller les apprendre à tous les Peuples du monde.

14. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. » pp. 94-98

Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. Le célèbre jurisconsulte dont je veux parler, c’est M. 

15. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VII. » pp. 72-80

Pressé par le désir de m’instruire, je me liois avec les artistes les plus célèbres ; cette fréquentation habituelle agrandit le cercle de mes idées et épura mes connoissances ; je les tournai toutes au progrès de mon art, et c’est à la peinture que je dois une partie de mes succès. […] J’évoquai humblement les ombres fugitives des Pylade, des Batyle et des Hylas ; de ces mimes célèbres, qui captivèrent sous le règne d’Auguste, les esprits et les coeurs, et qui étoient devenus par la supériorité de leurs talens, les idoles des grands, et les dieux de la populace. […] Une ombre costumée à la Romaine me tira d’embarras ; c’étoit celle de Roscius, célèbre comédien.

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