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110. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 24 mai. « Pétrouchka » et « Lâcheté » ou l’histoire vue par le ballet. »

Heureux le blond étudiant en vareuse verte qui trouve la mort en poursuivant un rêve d’amour : il ne verra pas.

111. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre IV. Des Ballets poétiques »

[Voir Fête de la Cour de France] Pour qu’un bel établissement soit goûté, s’achève, se perfectionne, outre l’esprit, les talents et les vues dans le Citoyen qui le projette, on a besoin encore d’un coup d’œil juste, d’un vif amour pour le grand, d’un penchant invincible pour la gloire dans le Souverain à qui on le propose.

112. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 juin. Le ballet cambodgien. »

Et pendant que les corps se mêlent en cette lutte passionnelle et les bras simulent les gestes de l’amour, les deux petites figures rondes des mimes vous regardent bien en face, imperturbables, pensives, sereines.

113. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

La fillette veut savoir si le jeune homme qui l’a courtisée au bal l’aime d’un amour sincère, et comme elle est, en sa qualité de grisette, parfaitement illettrée, elle se fait lire par le prétendu nécromancien le billet qu’elle tient de Cléofas lui-même. […] Cléofas, resté seul auprès de Florinde, s’empresse de se faire reconnaître d’elle, et de lui renouveler ses protestations d’amour ; la danseuse ne s’y montre pas insensible : elle semble même prendre plaisir à écouter l’écolier ; mais le malencontreux don Gil, qui ne sait rien faire à propos, revient au bout d’un moment interrompre le tête-à-tête. […] Une lutte s’engage dans son cœur ; l’amour pur va triompher, quand, par malheur, un laquais vient apporter à l’écolier, de la part de la veuve, une invitation à se présenter chez elle. […] La jalousie sait trouver une étincelle sous les cendres d’un amour éteint. […] Florinde, elle, ne s’est pas enfuie, et glisse sa bourse pleine d’or dans la main de Paquita, car, touchée de l’amour pur et naïf de la petite manola, elle renonce au caprice qu’elle avait pour le seigneur Cléofas.

114. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

Deux bergers, par exemple, épris d’une bergère, la pressent de se décider et de faire un choix : Thémire, c’est le nom de la bergère, hésite, balance, elle n’ose nommer son vainqueur : sollicitée vivement, elle céde enfin à l’amour, et donne la préférence à Aristée ; elle fuit dans le bois pour cacher sa défaite ; mais son vainqueur, la suit pour jouir de son triomphe. […] Tircis désespéré n’a d’autre ressource que celle de la vengeance ; il attaque Aristée avec cette fureur et cette impétuosité qu’enfante la jalousie et le dépit de se voir méprisé : celui-ci se défend ; mais, soit que l’excés du bonheur énerve le courage, soit que l’amour satisfait soit enfant de la paix, il est prêt à succomber sous les efforts de Tircis ; ils se servent pour combattre de leurs houlettes ; les fleurs et les guirlandes composées par l’amour et destinées pour la volupté, deviennent les trophées de leur vengeance : tout est sacrifié dans cet instant de fureur ; le bouquet même dont Thémire a décoré l’heureux Aristée, ne sauroit échapper à la rage de l’amant outragé. […] c’est l’amour en courroux qui les lui fait faire. […] Thémire désesperée d’avoir commis une action aussi noire, veut s’en punir et se percer le cœur ; les bergères s’opposent à un dessin si cruel ; Aristée partagé entre l’amour et l’amitié vole vers Thémire, la prie, la presse et la conjure de conserver ses jours ; il court à Tircis et s’empresse de lui donner du secours ; il invite les bergers à en prendre soin. […] Il est sûr que les pleurs d’Andromaque, que l’amour de Junie et de Britannicus, que la tendresse de Mérope pour Egiste, que la soumission d’Iphigénie, et l’amour maternel de Clytemnestre toucheront bien davantage que toute notre magie d’opéra.

115. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Des étincelles du feu naissaient de petits amours qui en un instant jaillissaient de partout et semblaient comme des oiseaux peupler les branches des arbres. […] L’amour et la gratitude pour la première fois pénétraient en leur âme, ils s’empressaient autour du Titan libérateur. […] Au second acte, Décius, en proie à l’amour, regarde sans plaisir au cours du festin que lui offre son ami Murena, les danses de deux esclaves grecs. […] Les descriptions contemporaines signalent à tout moment que l’héroïne « change de visage », pâlit ou rougit ou que son regard exprime la terreur ou l’amour. […] Amour venait au secours des hommes menacés de mourir de faim et leur faisait enseigner par le dieu Pan l’art des travaux champêtres et pastoraux.

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