Dans mon particulier je soumets tout ce que je viens d’écrire à la censure générale ; c’est à elle qu’il appartient d’y mettre le sceau de la vérité. […] On a peut-être oublié que toutes les belles choses que je viens d’écrire ont leur source dans le refus qu’ôse faire le sieur Nicolet de ma Pantomime . […] Comme j’étais loin de m’y attendre, & que j’étais au contraire fortement persuadé qu’elle serait accueillie avec transport, j’ai écrit mon espèce de préface & ma Lettre à M. […] Mais voilà qui est décidé ; je renoncé à la manie d’écrire. […] Plutôt que d’écrire de mauvais vers ou de pitoyable prose, il vaut encore mieux faire des sauts périlleux.
« Mme Hanako écrivait-il, est à la ville une petite personne, délicieusement curieuse et charmante, qui, en ses belles robes bleues ou vertes, brodées de fleurs multicolores, ressemble à une poupée précieuse ou à une idole joliment animée qui aurait un babil d’oiseau. […] C’est une des intelligences les plus vives que j’aie rencontrées, cette Loïe Fuller, et je ne m’étonne point qu’Alexandre Dumas fils ait pu me dire : — Elle devrait écrire ses impressions et ses mémoires. […] Et puis cela me paraissait si formidable d’écrire un livre. […] Même, quelques jours plus tard, le 5 novembre 1907, il écrivait, dans le Temps, un long et toujours trop élogieux article, mais que je cite ici parce qu’il donne bien l’impression de mon travail de répétition. « J’ai eu, l’autre soir, écrivait-il, comme la vision d’un théâtre futur, quelque chose comme le théâtre féministe.
On a beau écrire et parler fortement contre les danses, on ne viendra jamais à bout de les abolir : pourquoi donc entreprendre de le faire ? […] Si on le suit, il ne faudra pas plus écrire ni parler contre les juremens, les ivrogneries, les impudicités, les injustices et les autres désordres, que contre les danses. […] C’est donc une conséquence très-fausse que de conclure qu’il est inutile d’écrire ou de parler contre les danses, parce que, quelque chose qu’on dise ou qu’on écrive contre elles, on ne les abolira certainement pas, et qu’on n’empêchera pas une infinité de personnes de s’y livrer comme elles ont fait jusqu’à présent.
De toutes les choses susdites, Par moi trop faiblement écrites, Je vis le fond et le tréfond, Grâces au généreux Beaumont, Écuyer de la Reine-Mère, Gentilhomme brave et sincère, Qui, vers moi, débonnaire et franc, Me plaça sur son propre banc, Parmi de fort nobles Personnes, Et, même, assez près des Couronnes. Du susdit Ballet que je vis, On saura, par forme d’avis, Que les Airs sont du Sieur Baptiste, Qui d’Orphée est un vrai copiste ; Que Benserade a fait les Vers, Auteur prisé dans l’Univers ; Et que Mademoiselle Hilaire Dont la voix a le ton de plaire, Et le sieur Le Gros, mêmement, Y chantèrent divinement : Mais pour en savoir davantage Que je n’en dis dans cet Ouvrage Écrit à la hâte et sans art, Voyez l’Imprimé de Balard, Qui n’a rien que de véritable Et qu’on vend à prix raisonnable.
Au reste, le Grand-Sauteur ignore comment ce mot doit être écrit.
Robinet, lettres du samedi 20 juin 1671 […] En achevant ce mien Ecrit, J’aprens de Personne d’Esprit Ce qu’il faut, donc, que je publie, Que la Concorde est rétablie, Entre Messieurs de l’Opera, Et qu’hier, méme, il opéra, En reproduisant sa Pomone, Plus vermeille qu’une Anémone, Et qu’on reverra, pour certain, Encor, au méme Lieu, demain, Ainsi que tout du long de l’aune, L’annonce leur Affiche jaune.