» Un homme aussi saint et aussi éclairé que saint Jean Chrysostôme, ne mérite-t-il pas bien qu’on l’en croie, plutôt que le monde qui est si corrompu et si aveugle ? […] Qu’ils préviennent ces reproches, et qu’ils ouvrent enfin les yeux à la lumière qui leur est présentée par des hommes qui ne doivent pas leur être suspects de rigorisme, et pour lesquels on ne peut s’empêcher d’être vivement affligé qu’ils n’aient pas été aussi éclairés sur tous les articles de notre foi, qu’ils l’ont été sur ce point de morale.
Les preuves de la perfection de la Danse à Athènes et sous le règne d’Auguste sont donc à l’abri de toute contradiction, et par malheur, il faut en tirer la conséquence évidente, que l’art que nous avons cru jusqu’ici parmi nous à un si haut degré, n’est encore que dans son enfance ; mais c’est beaucoup pour une nation aussi éclairée que la nôtre, si elle voit une fois l’erreur qui l’avait séduite.
Tant il est vrai que dans les siècles les plus éclairés, il y a toujours dans les Arts quelque partie éloignée où la lumière ne perce point encore.
Tant il est vrai que la Danse en action cause une émotion si vive, lorsqu’elle est habilement exécutée, que le Spectateur le plus éclairé est plus en état d’examiner, et ne peut s’occuper que du plaisir de sentir.
A défaut de lampions, elle fut éclairée par les rayons du soleil.
Il faut commencer par ôter de son cœur tout ce qui en peut fermer l’entrée à la vérité, et pour cela renoncer aux passions qui en font craindre la lumière, et qui, tant qu’on les aime, rendent indigne d’en être éclairé. […] De-là l’obscurité qu’on affecte souvent de répandre sur les consultations qu’on fait, la préférence qu’on donne à des casuistes moins éclairés et moins exacts, la crainte qu’on témoigne avoir d’une décision qui obligeroit à des efforts ou à des retranchemens qu’on n’a pas le courage de faire, quoique peut-être on en sente la nécessité. […] Je vous dirai donc, pour toute réponse, que vous n’avez qu’à consulter votre propre conscience ; car je suis assuré qu’elle est assez éclairée pour vous répondre très-justement. […] Demandez à Dieu, Monsieur, qu’il me fasse oublier le monde et ce qui est dans le monde ; qu’il me fasse renoncer au diable et à ses pompes, comme je m’y suis engagé en recevant le sacrement de la foi : qu’il éclaire mes yeux ; que je condamne, que j’efface de mon cœur tout ce qui est contraire à la vérité de Jésus-Christ, à sa justice, à son obéissance, et à ce parfait amour que je lui dois.