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107. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 23 octobre. Valses. Chopin à l’opéra. — Le sang viennois. »

Le bondissement de la danseuse, projetée et soutenue par le bras du danseur qui seconde et suit l’impulsion donnée, doit produire, — résultante de deux élans conjugués — un effet prodigieux d’élévation.

108. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Mes amis d’Oyley me consolèrent en me disant que mon attitude avait été très fière, et que, même, le drapeau, tombant autour de moi, à plis lourds, avait fait un très noble effet. […] Des fonctionnaires français accompagnaient les visiteurs, qui produisaient, je dois le dire, un effet énorme, avec leurs costumes simples mais d’un pittoresque achevé.

109. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

Comme je le saluais avec respect, il comprit ma méprise en homme habitué à faire son effet, et après m’avoir demandé si j’étais l’hôte attendu, M. […] J’étais curieux de cet effet de voix et de lumières dans les nuages.

110. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XI. On doit non-seulement éviter les Danses, mais on doit même éviter, autant qu’on peut, d’être présent aux danses. » pp. 126-131

En arrêtant ainsi la main, c’est-à-dire les actions extérieures, arrêteront-ils le cœur, c’est-à-dire les mauvais désirs et les autres mauvais effets cachés, que les danses des personnes de différent sexe produisent naturellement ?

111. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 septembre. Je fais l’école buissonnière. »

Donc, le café-concert apparaît comme la citadelle d’une tradition complexe et durable ; ces effets reposent sur des procédés ratifiés par une foule cent fois renouvelée de spectateurs, sur l’atavisme du muscle et de l’esprit nourris par une séculaire expérience.

112. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7

Ici, Monsieur, le chant finit par ce qu’il devoit finir ; mais un ballet aussi varié que celui-ci, ne peut se terminer par le désespoir de la belle Gabrielle et les larmes de l’Amour : Un coup de poignard produiroit sans doute le plus grand effet ; mais ce moyen blesseroit tous ceux qui connoissent l’histoire, et qui préfèrent la vérité au vraisemblable.

113. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvi » pp. 89-95

Les hommes les plus instruits dans leur art doivent se ménager un stimulant capable de les élever et de déployer en eux les plus vastes conceptions ; l’artiste, perpétuellement isolé, se laisse bercer par l’amour-propre et par les louanges outrées de quelques esprits complaisans ; louanges dont l’effet nécessaire est de briser les ailes du génie.

114. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Ce principe est totalement faux, & vous serez convaincu de l’impossibilité physique de l’effet annoncé par ce systême anti-naturel, si vous pliez les genoux, & si vous les étendez ensuite. […] Je soutiens donc que le corps ne peut opérer deux fois en l’air lorsque les ressorts de la machine ont joué & que leur effet est déterminé. […] Lany jouissent de ce tact précieux & de cette précision exacte qui prêtent à la Danse un esprit, une vivacité & une gaieté que l’on ne rencontre point chez les Danseurs qui ont moins de sensibilité & de finesse dans cet organe ; il est cependant constant que la maniere de prendre les temps, en contribuant à la vîtesse ajoute en quelque sorte à la délicatesse de l’oreille, je veux dire que tel Danseur peut avoir un très-beau tact & ne le pas rendre sensible aux Spectateurs, s’il ne possede l’art de se servir avec aisance des ressorts qui font mouvoir le coudepied ; la mal-adresse s’oppose donc à la justesse, & tel pas qui auroit été saillant & qui auroit produit l’effet le plus séducteur, s’il eût été pris avec promptitude & à l’extrêmité de la mesure, paroît froid & inanimé, si toutes les parties opérent à la fois.

115. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

On ne peut rejetter cette proposition, sans ignorer ce que la nature peut produire lorsqu’elle est aidée et embellie des charmes de l’art ; on ne peut, dis-je, me condamner, qu’en ignorant totalement l’effet séduisant qui résulte de cet arrangement et les métamorphoses intéressantes qu’il opère sans éclipser la nature, sans la défigurer, sans affoiblir ses traits, sans la faire grimacer : un exemple étayera cette vérité ; il lui donnera la force de persuader les gens de goût, et de convaincre une foule d’ignorans incrédules dont le théatre est infecté. […] Il ne seroit pas suffisant de lui faire peindre ces mêmes passions dans toute leur force ; il faudroit encore qu’il lui enseignât la succession de leurs mouvemens, leurs gradations, leurs dégradations, et les différens effets qu’elles produisent sur les traits. […] Voilà mon sentiment ; et si l’on suivoit exactement la route que je viens de tracer, on briseroit les masques, on fouleroit aux pieds l’idole, pour se vouer à la nature, et la danse produiroit des effets si frappans, que l’on seroit forcé de la placer au niveau de la peinture et de la poësie1. […] Voilà pourtant l’effet que produit le masque sérieux ; il est toujours gracieux et ne peut changer de caractère, lorsque les yeux en prennent à chaque instant de nouveaux.

116. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

On ne peut rejetter cette proposition, sans ignorer ce que la nature peut produire lorsqu’elle est aidée & embellie des charmes de l’Art ; on ne peut, dis-je, me condamner, qu’en ignorant totalement l’effet séduisant qui résulte de cet arrangement & les métamorphoses intéressantes qu’il opére sans éclipser la nature, sans la défigurer, sans affoiblir ses traits, sans la faire grimacer ; un exemple étayera cette vérité, il lui donnera la force de persuader les gens de goût, & de convaincre une foule d’ignorants incrédules dont le Théatre est infecté. […] Il ne seroit pas suffisant de lui faire peindre ces mêmes passions dans toutes leurs forces, il faudroit encore qu’il lui enseignât la succession de leurs mouvements, leurs gradations, leurs dégradations & les différents effets qu’elles produisent sur les traits. […] Voilà mon sentiment, & si l’on suivoit exactement la route que je viens de tracer, on briseroit les masques, on fouleroit aux pieds l’idole pour se vouer à la nature, & la Danse produiroit des effets si frappants, que l’on seroit forcé de la placer au niveau de la Peinture & de la Poésie. […] Voilà pourtant l’effet que produit le masque sérieux ; il est toujours gracieux & ne peut changer de caractere, lorsque les yeux en prennent à chaque instant de nouveaux.

117. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Préface. » pp. -

On peut juger du pouvoir qu’elles avoient sur l’esprit des Payens, par l’effet des danses des Bacchantes, dont Bacchus employa les charmes plutôt que la force pour subjuguer les Indiens : il établit à son retour en Egypte la Danse des Festins, qui a rapport à nos Bals de cérémonie pour les réjouissances publiques ; quoique Philostrate en attribue l’invention à Comus, comme Dieu des Festins, desquels le Bal faisoit l’accomplissement de la fête chez les Grecs Diodore l’attribue aussi à Terpsicore, la premiere Danseuse des Muses.

118. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IX, alexandre dumas » pp. 98-

Les origines de ce rhume sont d’ailleurs chorégraphiques, en partie, puisqu’on en renforce les effets en me menant dans un bal, en plein hiver et alors que j’étais à peine âgée de six semaines !

119. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

Les étrangers cependant arrivent de sang-froid, nous leur parlons de notre opéra, et ils y courent ; mais ils ouvrent en vain les yeux et les oreilles, ils n’y volent et n’y entendent rien de ce que nous croyons y voir et y entendre : ils se parlent, nous examinent, nous jugent, et prennent pour défaut d’esprit et pour prévention, quelquefois même pour orgueil, ce qui n’est réellement l’effet que de l’habitude, de l’indifférence pour le progrès de l’art, ou peut-être d’un fond de bonté naturelle pour les personnes qui se dévouent à nos plaisirs. […] On fait usage de ces voix dans les chœurs ; elles remplissent et soutiennent l’harmonie : on en a trop peu à l’opéra, l’effet y gagnerait. […] Ainsi dans l’éducation des enfants, on ne peut trop veiller à la correction des défauts de la voix, de la prononciation, et du ton que leurs organes prennent souvent de leurs différents entours : dans ces moments, le plus petit défaut devient successivement un désagrément ; et dans un âge plus avancé, lorsqu’on entre dans le monde, le ton qu’on a pris dans les premiers ans produit des effets presque aussi prompts que ceux qu’on voit produire au premier abord à certaines physionomies.

120. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

Ce sont ces mouvemens qui font le plaisir, dit encore Plutarque, parce que bien que naturellement nous n’aimions pas à voir les emportemens des furieux, ni le désespoir, & les actions violentes des personnes à qui la douleur fait s’arracher les cheveux, ni les extravagances des fous & de ceux qui sont pris de vin ; néanmoins nous aimons à les voir représenter par des Balets & dans un tableau, parce que l’imitation a pour nous un charme secret, qui fait que la peinture des choses les plus horribles & les plus monstrueuses, qui seroient capables de nous éfrayer si nous les voyions au naturel, nous plaît & nous touche agréablement, sans faire ces mauvais effets : les enfans même en qui la raison n’agit pas encore, sont touchez de ces imitations.

121. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »

L’effet théâtral qui est résulté des actions qu’on leur a fait faire dans l’entrée d’Osiris, des fêtes de l’Hymen et de l’Amour, doit faire sentir quelles grandes beautés naîtraient de leurs mouvements, si on les exerçait à agir conformément aux choses qu’on leur fait chanter.

122. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »

Le Mardi 18 Octobre, le Cardinal de Bourbon fit son Festin de Noces en l’Hôtel de son Abbaye Saint-Germain des Prés, et fit faire à grands frais, sur la rivière de Seine, un grand et superbe appareil d’un grand Bac accommodé en forme de Char triomphant, dans lequel le Roi, Princes, Princesses et les Mariés devaient passer du Louvre aux Pré-aux-Clercs, en pompe moult solennelles, car ce beau Char triomphant, devait être tiré par-dessus l’eau, par d’autres bateaux déguisés en Chevaux Marins, Tritons, Dauphins, baleines et autres monstres Marins en nombre de vingt-quatre, en aucuns desquels étaient portés à couvert au ventre desdits monstres, Trompettes, Clairons, Cornets, Violons, Hautbois, et plusieurs Musiciens d’excellence, même quelques de feux artificiels, qui pendant le trajet devaient donner maints passe-temps, tant au Roi qu’à 50 000 personnes qui étaient sur le rivage ; mais le mystère ne fut pas bien joué, et ne put-on faire marcher les Animaux ainsi qu’on l’avait projeté, de façon que le Roi ayant attendu depuis quatre heures du soir jusqu’à sept aux Tuileries, le mouvement et acheminement de ces animaux, sans en apercevoir aucun effet ; dépité, dit, qu’il voyait bien que c’étaient des bêtes qui commandaient à d’autres bêtes ; et étant monté en Coche s’en alla avec les Reines et toute la suite, au Festin qui fut le plus magnifique de tous ; nommément en ce que ledit Cardinal fit représenter un Jardin artificiel garni de fleurs et de fruits, comme si c’eût été en Mai, ou en Juillet et Août.

123. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XII, la collection de m. groult » pp. 124-133

L’effet fut magique : deux d’entre nous se turent, mais M.

124. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-

L’orchestre trop peu nombreux me sembla d’un mince effet dans un tel espace.

125. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120

Si les jeux institués dans la Grèce firent germer l’amour de la gloire et de la patrie ; si l’espérance d’un triomphe passager fit éclore tant de grands hommes, et donna tant de défenseurs à la république Romaine ; quels effets ne dut pas produire sur une noblesse guerrière, le spectacle magnifique des Tournois ?

126. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

J’ose me flatter que mon travail ne sera point inutile aux jeunes gens qui, se servant de cette methode, pourront comprendre, & executer plus facilement ce que le Maître leur aura enseigné ; c’est pour cela même que j’ai fait graver plusieurs Planches qui representent le Danseur en diverses positions : les préceptes qui passent par les yeux aïant toûjours beaucoup plus d’effet, que ceux qui sont dénuez de secours.

127. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

Pour cet effet, il dégagera un pied, le posant à la seconde position ; le corps se posant dessus, s’inclinera dans l’ordre ci-dessus, ramenant en même tems l’autre jambe, en tirant la pointe du pied à terre, pour la rentrer devant à la troisième position, où elle arrivera en même tems que le corps plié qui se relevera doucement. […] De la manière de se présenter chez quelqu’un supérieur, à l’effet d’obtenir une audience.

128. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17

On pourrait aussi citer à certains maîtres de ballets, qui par leurs ouvrages prouvent combien la lecture de Noverre leur est étrangère, ces mots de Dauberval : « Je conçois que la multiplicité des décorations et des effets mécaniques peut éblouir la multitude ; mais j’ose dédaigner ce moyen, quand il ne tient pas essentiellement au sujet ; c’est la pantomime et la danse que je traite ; je veux laisser tout l’honneur du succès à ces deux arts ; il ne me suffit pas de plaire aux yeux, je veux intéresser le cœur. » 3.

129. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

Toute cette scène se déroula en présence de ma mère, ce qui ne fut peut-être pas un pur effet du hasard, mais, dans mon affolement, je ne me rendis pas compte de cette intention.

130. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

Mes paroles restèrent sans effet.

131. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Médée. Ballet tragique. » pp. 65-74

Créuse ressent tout à coup les funestes effets des présens de Médée ; un poison dévorant s’allume dans ses veines, et répand sur ses traits l’empreinte de la mort ; Créon, frappé de ce spectacle déchirant, menace vainement Médée : soudain il est enveloppé par les tourbillons de flammes qui s’élèvent du coffret ; les vapeurs empestées qu’ils exhalent, le suffoquent ; il recule, il chancelle et tombe expirant.

132. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

A cet effet, elles ont — généralement — au bras un sac ou un panier.

133. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Les mauvais entretiens corrompent les bonnes mœurs  ; le catéchisme ajoute en termes formels : « Et comme les chansons tendres et amoureuses et les danses produisent le même effet, il faut aussi les éviter soigneusement. » Toutes les décisions des bons théologiens moraux, (c’est-à-dire qui ont écrit sur les règles des mœurs) s’accordent à défendre les danses comme étant très-pernicieuses. […] La fumée de la grande fournaise d’où sortent les sauterelles, représente les vapeurs spirituelles, et les effets de la concupiscence et de l’impudicité, qui ont donné naissance aux danses, et qu’elles enflamment de plus en plus.

134. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Je me figurais que mon bouquet lancé au moment où elle saluait, ferait sur elle un effet prodigieux. […] Je craignais qu’en plaçant mal cet anneau, il ne me fît manquer mon effet.

135. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre second. Étude des jambes » pp. 40-51

On a omis, pour ne pas multiplier les planches, les positions sur les pointes, de la première, de la troisième et de la quatrième ; ainsi que les ployés des quatre autres premières positions de la danse ; ces positions sont très faciles, et l’on peut, sans les figures, en concevoir et en produire l’effet.

136. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137

C’est un rôle à effet.

137. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre IV. Des Bals »

Les Dames n’étaient pas moins parées : l’éclat de leurs pierreries faisait aux lumières un effet admirable.

138. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48

Si les Lecteurs sont étrangement surpris qu’une très-petite cause ait amené d’aussi grands effets, j’avouerai de bonne-foi que le sieur Nicolet n’est qu’un prétexte dont je me suis servi pour avoir lieu de mettre au jour mes savantes idées.

139. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

On a sacrifié le beau genre au trivial ; on a secoué le joug des principes ; on a dédaigné et rejetté toutes les règles ; on s’est livré à des sauts, à des tours de force ; on a cessé de danser, et l’on s’est crû pantomime : comme si l’on pouvoit être déclaré tel, lorsqu’on manque totalement par l’expression ; lorsqu’un ne peint rien ; lorsque la danse est totalement défigurée par des charges grossières, lorsqu’elle se borne à des contorsions hideuses, lorsque le masque grimace à contre-sens, enfin, lorsque l’action, qui devoit être accompagnée et soutenue par la grace, est une suite d’effets répétés, d’autant plus désagréables pour le spectateur, qu’il souffre lui-même du travail pénible et forcé de l’exécutant.

140. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36

Les Pyladiens, les Batylions, et les Hylasiens devinrent amis, mais par une inconstance rare, ou par un effet de cet esprit inquiet et remuant, qui portoit toujours les Romains vers les extrêmes, ils commencèrent à murmurer, et à se plaindre d’Auguste.

141. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106

Je crois pouvoir comparer cette musique a celle du plein-chant, dans la quelle le serpent fait un assez bon effet.

142. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63

Les interlocuteurs avoient un accoutrement si bizarre, qu’il n’est pas possible de croire qu’une telle mascarade pût produire de si grands effets ; pour suppléer à l’immensité des théâtres et aux dégradations du lointain, et pour n’avoir pas l’air Pygmée, ces acteurs avoient des cothurnes très-exhaussés, des ventres postiches, des têtes ou masques affreux, dont la bouche étoit ouverte et béante ; ces masques énormes emboitoient toute la tête ; leur base étoit appuyée sur les épaules ; une espèce de cornet se terminoit en s’évasant vers la bouche de ces visages postiches et hideux, et répercutoit les cris de l’acteur ; l’attirail gigantesque et monstrueux de celui-ci ne lui permettoit aucun mouvement des bras ; mais un pantomime, vêtu sans doute plus lestement, faisoit les gestes, pendant que le comédien déclamoit ; ces gestes et cette déclamation étoient accompagnés par l’orchestre ; la musique, comme on doit le supposer, fortifioit l’expression du pantomime, règloit ses gestes et en déterminoit l’action dans des tems justes et mesurés ; elle ménageoit encore à l’acteur essoufflé, et enterré, pour ainsi dire, sous un harnois incommode, le temps de reprendre baleine.

143. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182

Cette décoration fut composée et peinte par Servandony ; il en dirigea les machines ; tous les mouvemens en furent ingénieusement combinés ; et les effets qu’elle produisit, enchantèrent les spectateurs.

144. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

… C’étaient Schlosser, Poussin, Maupérin et Mercier, que l’on avait surnommées les Quatre filles Aymon, sans doute parce qu’il devait leur être beaucoup pardonné ; Zina Richard, qui allait s’appeler madame Mérante ; Lilia Monselet, qui avait signé une brochure « à sensation » intitulée : Bluettes anti-mondaines d’une danseuse ; Fanny Génat, qui méditait de quitter le ballet pour le drame, et cette aimable Francine Cellier. qui avait l’air si comme il faut, qui écrivait des lettres si spirituelles aux journaux pour s’excuser d’être expropriée si souvent, et qui se préparait à jouer la comédie au Gymnase, où, le soir de son début, le quatrain suivant courait la salle : Du premier rang au dernier De l’orchestre, on se démène Pour voir l’effet que Cellier De plus près fait de la scène.

145. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Mis au courant de la situation en Europe, habile à démêler les intrigues des cabinets, capable de juger les mesures prises, d’en prévoir les effets et de proposer lui-même ses solutions propres, Gentz était un secours précieux pour des gouvernements qui auraient voulu être renseignés et même un peu conseillés. […] En 1823 il produisait l’effet d’un homme passablement déprimé et vieilli au baron d’Andlaw, qui a fait de lui une description assez peu attrayante : « Le corps était incliné en avant, la démarche fuyante et incertaine ; une perruque roussâtre couvrait la tête ; le vêtement était propre, mais non tout à fait à la mode. […] Elle en apprit toute la force et les singuliers effets par une lettre du 22 septembre 1830. […] Il note dans le livre de l’Allemagne un passage où Mme de Stael, parlant de l’Obéron de Wieland et de la fille du Sultan qui se fait baptiser pour épouser Huon de Bordeaux, dit ceci : « Changer de religion par amour est un peu profane ; mais le christianisme est tellement la religion du cœur, qu’il suffit d’aimer avec dévouement et pureté, pour être déjà converti19. » Gentz envoie ce passage à la comtesse Fuchs, en supprimant toutefois les mots « et pureté », et ajoute : « Je ne veux point faire d’application profane et me contente de vous demander si la pensée n’est point belle. » Quelque belle qu’il trouvât la pensée, la conversion intérieure par l’effet de l’amour ne lui suffisait point. […] Pour comprendre quelles sont aujourd’hui mes dispositions, il vous faut savoir que ma liaison avec elle est devenue encore infiniment plus intime et plus solide, qu’au plaisir de la fréquenter j’ai sacrifié tout, absolument tout ce qui s’appelle distractions et vie mondaine, et que dans ma tête toujours saine et active je ne trouve rien pour remplir le vide terrible que la séparation laisse cette fois dans mon cœur. » Cette nouvelle absence de Fanny produisit sur Gentz les effets qu’il attendait en juillet 1830 de sa villégiature à Kœnigswart.

146. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

Mais si le Public judicieux et instruit, applaudit à mes tentatives comme je m’en flatte, parce que le vrai fait son effet dans tous les temps, dans tous les Pays (pour me servir d’une réflexion de l’Abbé Du Bos) je ne me découragerai point pour des prétendus bons mots, et j’aurai toujours devant les yeux le conseil, que l’auteur de la Poétique Française a donné aux Poètes, et que je m’approprie en qualité de compositeur de Tragédies Ballets « Qu’il faut avoir le courage d’écrire pour les âmes sensibles, sans nul égard pour cette malignité froide et basse, qui cherche à rire, où la nature invite à pleurer ».

147. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Serait-il juste qu’au moment de jouir de cette convention et après en avoir été privés 5 eu 6 ans par l’effet des circonstances, serait-il juste, dis-je, qu’un individu quelconque vint, en dépit de toute espèce de loyauté, l’emporter sur les engagements, sur les règlements, sur la réputation, sur les services, et peut-être sur le talent ?

148. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

Puis ce sont des costumes qu’il faut essayer, des poses qu’il faut prendre devant la glace pour préparer l’effet de la représentation du soir ; puis viennent encore les questions d’amour-propre.

149. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

» Une création surtout produisit grand effet : la cachucha. […] » Les petites minauderies que la critique parisienne reprochait de temps en temps à Fanny ne manquaient jamais leur effet sur les Bordelais. […] Les nombreuses sangsues prescrites par les trois sommités ne produisirent pas l’effet désiré.

150. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre X. En convenant que les Danses doivent ordinairement être évitées, ne peut-on pas les permettre du moins aux jours de noces, où elles sont d’usage partout ? » pp. 115-125

Tellement que, recevoir aux solennités du mariage ce qui peut irriter la concupiscence, et non l’éteindre, et ce qui peut donner lieu à l’impudicité, en quelque sorte, c’est renverser l’ordonnance de Dieu, la profaner, et en attirer des effets tout contraires.

151. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

J’ajoute encore qu’il est impossible à la danse de dialoguer tranquillement ; que tout ce qui tient au raisonnement froid ne peut être exprimé par elle ; qu’il faut dans un ballet beaucoup de spectacle et d’action pour suppléer à la parole, beaucoup de passions et de sentimens ; et qu’il faut que ces sentimens et ces passions soient vivement exprimés, pour produire de grands effets, c’est toujours en grand que la pantomime doit peindre ; elle doit employer les couleurs les plus fortes et les traits les plus hardis, parce que toutes les demi-teintes ne répandent qu’un vague obscur et indécis sur le caractère de telle ou telle passion, et sur l’action de la pantomime qui, dans ce cas, est toujours froide et indéterminée ; les passions ont d’ailleurs tant d’analogie entre elles qne le plus grand nombre se ressembleroient, si l’on négligeoit de les caractériser par des traits particuliers qui empêchent les spectateurs de les prendre l’une pour l’autre. […] Ce qui fait tableau en peinture, fait tableau en danse : l’effet de ces deux arts est égal, tous deux ont le même but à remplir, ils doivent parler au cœur par les yeux ; l’un et l’autre sont privés de la parole ; l’expression des têtes, l’action des bras, les positions mâles et hardies, voilà ce qui parle en danse comme en peinture ; tout ce qui est adopté par la danse peut former des tableaux, et tout ce qui fait tableau dans la peinture peut servir de modèle à la danse, de même que tout ce qui est rejetté par le peintre doit l’être par le maître de ballets.

152. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114

Or, combien est-on éloigné d’entrer dans ces sentimens, quand on emploie une partie de ces jours consacrés à Dieu, à des danses, dont l’effet naturel et inévitable est de jeter l’ame dans une dissipation qui ne la laisse plus assez maîtresse d’elle-même pour s’appliquer à Dieu, d’affoiblir et d’éteindre par là l’esprit de prière, et d’allumer dans le cœur le feu de la cupidité, pendant qu’on ne devroit s’occuper qu’à rendre plus ardent et plus actif le feu de la charité.

153. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Cette monotonie de mouvemens, d’attitudes et des pas, offrira les mêmes effets.

154. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Je vais vous parler de celle dont les effets m’ont parus d’autant plus frappans, qu’il m’a été impossible d’en deviner les causes.

155. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

  Je préviendrai la critique juste et éclairée des artistes, en leur annonçant que j’ai supprimé les ailes que les poëtes et les peintres donnent quelquefois à Psyché, et toujours à l’Amour ; je dirai que chaque art a sa magie et ses règles de convenance ; que les ailes de Psyché se seroient opposées aux différens effets de mes grouppes ; cette raison m’a encore déterminé à supprimer les attributs que l’on prête à l’Amour.

156. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Ainsi, du manque même de proportion, Marie Taglioni tirait un effet saisissant. […] Chez cette danseuse que l’on représente comme un modèle de naturel, l’amie de Fanny Elssler découvre une grâce étudiée, des effets cherchés et calculés.

157. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Le Courrier des Théâtres insistait particulièrement sur les effets de lumière, inconnus en France jusqu’à ce jour. […] L’exaspérant personnage commence son feuilleton en cherchant à tirer un effet de la légende du duc de Reichstadt, qu’il raconte à sa façon : « Il y avait à Vienne, il n’y a pas longtemps, autour de la demeure royale, dans le grand parc ombragé de vieux arbres où elle se glissait le soir, sous la fenêtre à ogive du jeune duc de Reichstadt, qui l’entendait venir de loin, elle, cette femme d’un pas si léger, il y avait Fanny Elssler, l’Allemande, dont le nom chez nous autres, la France de 1834, ira s’inscrire tout au bas de ces listes mystérieuses et charmantes que conservent dans leurs profonds tiroirs d’ébène et d’ivoire les vieux meubles incrustés d’or de Choisy, de Saint-Cloud, de Meudon, de Fontainebleau et de Chambord : cette femme qui a été le premier sourire et le dernier, hélas !

158. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Lorsqu’il est possible, sans devenir froidement méthodique, de se soumettre aux trois unités, cela ne peut produire qu’un meilleur effet ; et le ballet offre alors un drame régulier. […] Les bandits ayant pénétré dans le château, y mettent tout à feu et à sang ; on entend des cris, des coups de pistolets, le bruit des épées : tout cela offre un grand tableau à l’orchestre, et fait d’autant plus d’effet, que le compositeur dérobe au public, par cette adroite fourberie, l’action qui se passe, pique sa curiosité, augmente son inquiétude, accroit son intérêt ; son imagination travaille ; elle enfante et lui trace dans ce moment, des tableaux bien plus effrayans que ceux qui lui seroient offerts par la représentation réelle des objets qui lui sont ravis.

159. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Leurs peines et leurs humiliations durèrent un an entier, et ce ne fut qu’à la fête suivante, que le saint évêque, ayant reçu leurs soumissions et celle de tous les habitans, leur accorda la grâce de leur délivrance. » Il faut que saint Eloy ait jugé les danses bien pernicieuses aux ames, pour avoir été disposé à souffrir la mort plutôt que de ne pas faire tous ses efforts pour les abolir dans les lieux où il avoit autorité, et pour employer à cet effet la peine de l’excommunication, qui est la plus grande dont l’Eglise puisse faire usage contre ceux qui s’obstinent dans l’erreur ou dans de grands déréglemens.

160. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Celui qui a de faibles dispositions veut imiter celui qui en a de fortes, et avancer aussi rapidement ; d’où il résulte que le sujet inférieur passant trop vite sur ce qui devrait l’arrêter plus long-tems, finit par ne pas savoir ce qu’il aurait su comme l’autre, si, consultant mieux ses dispositions, il s’était affermi dans les principes, en surmontant courageusement l’ennui que nous cause en tout genre l’étude des principes : tel pas que l’on dédaigne particulièrement, produit souvent un bon effet dans la composition. […] Pour lier ces trois tems, lorsque vous aurez chassé la jambe de côté de seconde en seconde position, vous poserez le corps entièrement dessus et d’aplomb sur la hanche, ce qui dégagera le pied qui est resté de côté, où il se prolongera par l’effet du plié de la jambe qui est sous vous ; et après avoir plié, vous vous enleverez en ramenant la jambe qui est tendue, pour la rentrer et faire le jeté devant, et consécutivement l’assemblé de l’autre jambe aussi devant et à la troisième position, observant de donner à chaque tems la valeur qui lui est due. […] Pour cet effet, après avoir plié, enlevez-vous, et en même tems passez la jambe qui est devant par la première position ; pour la rentrer et relever le pied dessous et près le bas de l’autre jambe ; vous tiendrez la pointe du pied basse près la terre, sans y être posée, et le genou tourné à votre côté. […] A cet effet, il faut moins plier ; resserrer les tems, les faire vite, en frappant légèrement les deux petits tems de balonné contre le bas de la jambe sur laquelle vous êtes posé, et au-dessus du coude-pied.

161. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Depuis que le cinématographe nous a révélé la possibilité d’actions muettes d’un effet terrifiant et non moins expressives, d’une psychologie non moins délicate que les drames récités, nous imaginons assez bien ce que pouvait être la mort de Desdémone, mimée par des artistes de génie comme la Pallerini et Molinari. […] L’action en est obscure, mais quelques scènes d’un effet grandiose suffirent à assurer un triomphe à Viganò.

162. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

… C’est un effet de cette attention passionnée qu’il donne au spectacle de la danse. […] … Quelle cacophonie de causes et d’effets !

163. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

A cet effet, elle s’embarqua pour New-York. […] Elle débuta par un pas de deux avec Petitpas, dans le second acte de la Favorite, et les applaudissements qu’elle recueillit firent sur madame Stolz le même effet que les lauriers de Miltiade avaient fait sur Thémistocle : ils l’empêchèrent de dormir ; mais il était trop tard, l’engagement était signé.

164. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

Sacrement, de la Vierge, de l’Ascension, Circoncision, Epiphanie, Dimanches, & Fête du Patron, à peine de cent livres d’amende, tant contre chacun des contrevenans, que les Seigneurs qui les auront souffert, & les Officiers qui ne les auront empêchez ; & si aucunes Foires & Marchez écheent èsdits jours, seront remises à autres subsequens : Et à cet effet sera le présent Arrest lû & publié aux Prônes des Messes Paroissiales de chacune Eglise du ressort de la Cour : Enjoint à tous Curez d’en faire les publications, & aux Substituts du Procureur Géneral des lieux d’y tenir la main, & d’en certifier la Cour dans le mois.

165. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Il me suffira de citer deux ou trois Tragédies, dans lesquelles un geste, un regard, font le plus grand effet.

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