Dans une salle grande comme une commode, sur une scène profonde et machinée comme une boite de bonbons, il est parvenu à faire représenter, d’un bout de l’année à l’autre, des pièces en vingt tableaux, avec vingt changements à vue, cent rôles et deux cents costumes ; et tout cela sans le secours du moindre bâilleur de fonds.
Le combat commence ; il est vif, mais l’Indien est terrassé ; les sauvages veulent aller au secours de leur chef, mais la foule des habitans et des nègres, qui survient, se jette à la traverse, et dégage Zoraïm.
L’Histoire, la Fable, la Poésie, la Peinture, tout lui tend les bras pour le tirer de l’obscurité où il est enseveli ; & l’on s’étonne, avec raison, que les Compositeurs dédaignent des secours si précieux.
Un comédien sans mémoire, un danseur sans oreille, et un chanteur privé d’une intonation juste ne peuvent prétendre à la perfection que leur état exige, parceque les premiers moyens leurs sont refusés par la nature, et que tous les secours réunis de l’art ne peuvent y remédier, ni même les pailler. […] Non, ajoutoit il, la nature a tant fait pour elle, qu’elle a méprisé tous les secours d’un art étranger ; ses yeux, sans être beaux, disoient tout ce que les passions vouloient leur faire dire ; une voix presque voilée, mais qui se ployoit avec flexibilité à l’expression vraie des grands sentimens, et qui étoit toujours au diapason des passions, une diction brulante et sans étude, des transitions sublimes, un débit rapide, des gestes éloquens sans principes, et ce cri déchirant de la nature, que l’art s’efforce envain de vouloir imiter, et qui portoit dans l’âme du spectateur, l’effroi, l’épouvante, la douleur et l’admiration ; tant de beautés réunies, disoit Garrick, m’ont frappé d’étonnement et de respect.
Mais à Anvers elle et sa suivante étaient tombées aux mains d’un compatriote ignoble, et elle m’appelait à son secours.
L’histoire, la fable, la peinture, tous les arts se réunissent pour tirer leur frère, de l’obscurité, où il est enseveli ; et l’on s’étonne que les compositeurs ayent dédaigné des secours si puissans.
De même les facultés morales et intellectuelles ont besoin du secours de l’instruction, et elles ne se perfectionnent que par une application constante et un travail opiniâtre.
Orphée, en proye à sa douleur, ne peut se consoler de la perte d’Euridice ; il invoque l’Amour et l’appelle à son secours.
Le peuple avoit du pain, le luxe naissant venoit au secours de l’industrie ; les arts sortant de leur berceau étoient caressés et encouragés par des récompenses et des distinctions flatteuses.
J’ose me flatter que mon travail ne sera point inutile aux jeunes gens qui, se servant de cette methode, pourront comprendre, & executer plus facilement ce que le Maître leur aura enseigné ; c’est pour cela même que j’ai fait graver plusieurs Planches qui representent le Danseur en diverses positions : les préceptes qui passent par les yeux aïant toûjours beaucoup plus d’effet, que ceux qui sont dénuez de secours.
C’est le théâtre des enchantements ; toute sorte de merveilleux est de son ressort, et on ne peut le produire que par l’intervention des dieux de la fable et par le secours de la féerie ou de la magie. […] aurait-on besoin de ce malheureux secours dans un opéra qu’un intérêt suivi ou qu’une variété agréable soutiendraient réellement?
De qui, leur dit-il, de qui l’amour peut-il attendre du secours si la beauté le fuit, si les Graces l’abandonnent ? […] Vous serez, leur dit-il, aimables sœurs, vous serez, sous le nom chéri des Graces, l’ornement de l’empire de Cythère ; vous embellirez la beauté même ; les arts, les talens, ne pourront plaire sans vous, rien ne sera aimable sans votre secours, et votre influence, en répandant des charmes sur tous les objets, embellira jusqu’à la vertu.
Le Magicien sait signe au Sultan de se relever, & lui sait entendre qu’il vient lui donner du secours.
Ce n’étoit qu’aprés ce travail que j’appelois la musique à mon secours.
La musique surtout m’a été du plus grand secours ; je lui dictois par les gestes, et elle écrivoit ; je lui dessinois les passions, et elle y placoit les couleurs ; elle ajoutoit de la force et de l’énergie aux sentiniens, et aux affections, que je lui traçois ; elle fortifioit l’éxpréssion des passions qui s’imprimoient sur mes traits, et que mes regards embrasés de leur feu, rendoient encore plus vifs et plus animés.
Hercule, qui partage la situation malheureuse d’Admète, lui jure de seconder sa vengeance ; il lui offre le secours de son bras et de ses compagnons.
Je n’étais pas couché, je travaillais, je sortis aussitôt et vis Mlle Fiori éperdue, qui cherchait du secours. […] Je n’ai jamais oublié le secours que vous m’avez donné et l’intérêt que vous m’avez témoigné dans une circonstance bien cruelle.
Ce principe posé, je demande si les personnes qui vont aux danses, croient pouvoir par elles-mêmes et sans le secours de Dieu, conserver la chasteté, ou si, étant persuadées qu’elle est un don de sa miséricorde, elles se préparent aux danses par des prières qu’elles font à Dieu d’échapper aux piéges qui sont tendus de toutes parts à cette vertu ?
Conséquemment un ballet bien fait peut se passer du secours des paroles : j’ai même remarqué qu’elles refroidissoient l’action, et qu’elles affoiblissoient l’intérêt.
Les arts prirent encore le fuite pour se dérober à la fureur des peuples barbares, qui ravageoient l’empire, et y répandoient la terreur et la mort ; ils errèrent de climats en climats, et ne trouvèrrent dans leur course ni asile, ni protection, ni secours.
Roxane se précipite dans les bras d’Alexandre ; elle vole au secours d’une rivale qu’elle ne craint plus.
Ils rentrent précipitamment chez eux pour apporter du secours à leur nièce.
« Du vin et de la santé, dit une de ces chansons, pour ma Clitagora et pour moi, avec le secours des Thessaliens ». C’est qu’outre que Clitagora était Thessalienne, les Athéniens avaient autrefois reçu du secours des Thessaliens contre la tyrannie des Pisistratides. […] L’amant et l’amante sont transportés au bout de l’univers ; c’est là que la faible raison d’Armide combat encore ; c’est là qu’elle appelle à son secours la haine qu’elle avait cru suivre, et qui ne servait que de prétexte à l’amour. […] Mais les paroles que la Poésie emploie, reçoivent de l’arrangement, de l’art, une chaleur, une vie qu’elles n’ont pas dans le langage ordinaire ; et cette chaleur, cette vie doivent acquérir un chant, par le secours d’un second art qui s’unit au premier, une nouvelle force, et c’est là ce qu’on nomme expression en Musique.
« Alfieri dans Mirra, écrit Ferrario, Shakespeare dans Othello ne pourraient jamais, par le secours de leurs vers sublimes et de leurs dialogues, faire verser tant de larmes ni remplir les cœurs d’autant d’horreur et d’épouvante que ne l’a fait ce grand chorégraphe avec ces inimitables ballets18. » Le succès de Dédale s’explique moins aisément. […] Amour venait au secours des hommes menacés de mourir de faim et leur faisait enseigner par le dieu Pan l’art des travaux champêtres et pastoraux. […] Ils refusent tout secours au vieil Hypérion qui meurt dans la neige.
Quatre Français qui couraient à leur secours firent la seconde.
Ce sont de jolis tableaux de chevalet ; ils ne demandent point un grand cadre ; mais ces sujets ne peuvent s’étendre sans le secours des épisodes.
Conséquemment un Ballet bien fait peut se passer aisément du secours des paroles ; j’ai même remarqué qu’elles refroidissoient l’action, qu’elles affoiblissoient l’intérêt.
Il est encore impossible de jetter les premières de ces parties en dehors, sans le secours des secondes, les genoux en effet n’ont que deux mouvemens, celui de fléxion, et celui d’extension ; l’un détermine la jambe en arrière, et l’autre la détermine en avant : or, ils ne pourroient se porter en dehors d’eux-mêmes ; et tout dépend essentiellement de la cuisse, puisque c’est elle qui commande souverainement aux parties qu’elle domine et qui lui sont inférieures, elle les tourne conséquemment au mouvement de rotation dont elle est douée ; et dans quelque sens quelle se meuve, le genou, la jambe et le pied sont forcés à la suivre. […] Il auroit été plus sage de dire que l’action de sauter dépend des ressorts du cou-de-pied, des muscles de cette partie, et du jeu du tendon d’Achille s’ils opérent une percussion ; car on parviendroit en percutant à une légère élévation sans le secours de la fléxion, et par conséquent de la détente des genoux.
Il est encore impossible de jeter les premieres de ces parties en dehors sans le secours des secondes. […] Il auroit été plus sage de dire que l’action de sauter dépend des ressorts du coudepied, des muscles de cette partie & du jeu du tendon d’Achille s’ils opérent une percussion ; car on parviendroit en percutant à une légere élévation sans le secours de la flexion & par conséquent de la détente des genoux.
Pour réussir complettemeut dans la composition des grands ballets, il est nécessaire que le maître pèse les possibilités et les impossibilités, qu’il calcule les moyens et les obstacles ; d’après cet examen, il n’exigera plus de son art les secours qu’il ne peut lui accorder et ses compositions deviendront sages et régulières.
L’opinion la plus commune sur l’origine des Ballets, est qu’ils se danserent d’abord aux chansons, dont la plûpart étoient des prieres aux Dieux pour leur demander du secours dans nos besoins, des historiettes ou des fables, des chants de triomphe, des lamentations, des plaintes, que les chanteurs & chanteuses accompagnoient de gestes & de mouvemens conformes à ce que l’on chantoit ; ce qui fut les premiers essais des représentations des Pantomimes. […] L’Auteur feignit que l’Amour qui a toujours un bandeau sur les yeux, s’ennuyant d’être ainsi comme aveugle dans le monde, appelle la lumiere à son secours, & la prie de se répandre sur les Astres, sur le Ciel, sur l’air, sur l’eau, sur la terre, & généralement sur toutes choses, afin que leur donnant un nouvel éclat & mille beautez différentes par la variété des couleurs, il puisse choisir celle qui lui agréera le plus.
Sans son secours, tous les hommes chantent, bien ou mal, et il n’y en a point qui en donnant une suite d’inflexions différentes de la voix, ne chante ; parce que quelque mauvais que soit l’organe, ou quelque peu agréable que soit le chant qu’il forme, l’action qui en résulte alors est toujours un chant. […] La voix d’ailleurs est un instrument musical dont tous les hommes peuvent se servir sans le secours de maîtres, de principes ou de règles.
La nature n’a pas exempté le beau sexe des imperfections donc je vous ai parlé ; mais l’artifice et la mode des jupes sont heureusement venus au secours de nos danseuses.
Tous les beaux arts s’empressent à lui prêter leurs secours et leurs charmes ; il est celui des sens, et sa composition fait le plus grand honneur au génie et à l’imagination brillante des François.
Psyché en habit de victime est enchaînée sur un rocher escarpé ; elle ne peut regarder sans frémir les précipices dont elle est environnée : accablée sous le poids de son infortune, elle étend les bras vers le ciel, elle implore son secours, et ne pouvant plus résister aux images effrayantes que son imagination lui trace, elle tombe presque mourante, dans l’attitude la plus propre à exprimer l’excès de sa douleur et de son désespoir.
Du moins cette soirée sera pour moi à jamais inoubliable. » Le morceau d’éloquence le plus retentissant fut le suivant, que Fanny fit entendre à New-York, après avoir dansé au profit d’une caisse de secours qu’elle voulait fonder pour les comédiens : « Je devrais vous dire quelques mots de l’œuvre que nous avons entreprise ce soir, mais mon cœur n’en a pas la force. […] Après son retour en Europe, à propos du terrible incendie de Hambourg, elle vanta comme un modèle à suivre l’organisation des services de secours aux Etats-Unis. […] C’est alors de la communauté tout entière que doivent venir les secours les plus efficaces et, heureusement pour les pauvres solliciteurs, c’est une communauté qui n’est jamais sourde au cri du malheur innocent.
La nature n’a pas exempté le beau sexe des imperfections dont je vous ai parlé, mais l’artifice & la mode des jupes sont heureusement venus au secours de nos Danseuses.
Et si je faisais un vaudeville je dirais en langue du terroir et sur un air nouveau de mon ami Thys dont la modeste timidité est presque évangélique : Plus d’une naïve fillette A trouvé, fuyant les amours En Notre-Dame-de-Lorette La patronne de bon secours. […] Le directeur autorise verbalement l’actrice à dire à tous les Arthurs qu’elle rencontrera : Eh bien, je suis engagée, sans votre secours, et j’ai mille écus d’appointements… et des feux ; par exemple pas de congé, la direction tient trop à moi. […] Quand la lettre est formulée, vous allez trouver votre Mécène, vous lui imposez une apostille en faveur de votre protégée ; ou bien vous obtenez qu’il aille solliciter lui-même une pension ou un secours pour la descendante des Nises. […] Nous appelons donc à notre secours messieurs les compositeurs ; nous promettons pour prix à la plus suave inspiration une musette en fer creux… Une Lorette émérite qui a fait des éducations en Russie, couronnera le vainqueur quel que soit son sexe.
D’ailleurs, l’œil vigilant d’un poète plein de son plan général, doit être d’un grand secours au peintre qui en exécute les parties.
Les Grecs et les Romains avaient une raison très puissante pour s’aider du secours du masque, non-seulement dans la Danse, mais encore dans la déclamation chantée de leurs représentations tragiques et comiques.
Si les arts s’entr’aident, Monsieur, s’ils offrent des secours à la danse, la nature semble s’empresser à lui en présenter à chaque instant de nouveaux ; la cour et le village, les élémens, les saisons, tout concourt à lui fournir les moyens de se varier et de plaire.
de bons livres viennent à mon secours.
Si les Arts s’entr’aident, Monsieur ; s’ils offrent des secours à la Danse, la Nature semble s’empresser à lui en présenter à chaque instant de nouveaux ; la Cour & le Village, les Eléments, les Saisons, tout concourt à lui fournir les moyens de se varier & de plaire.
Que les poëtes descendent du sacré Vallon ; que les artistes chargés des différentes parties qui composent l’opéra agissent de concert et se prêtent mutuellement des secours, ce spectacle alors aura le plus grand succès. […] Thémire désesperée d’avoir commis une action aussi noire, veut s’en punir et se percer le cœur ; les bergères s’opposent à un dessin si cruel ; Aristée partagé entre l’amour et l’amitié vole vers Thémire, la prie, la presse et la conjure de conserver ses jours ; il court à Tircis et s’empresse de lui donner du secours ; il invite les bergers à en prendre soin.
Que les Poëtes descendent du sacré Valion ; que les Artistes chargés de différentes parties qui composent l’Opéra agissent de concert, & se prêtent mutuellement des secours, ce Spectacle alors aura le plus grand succès ; les talents réunis réussiront toujours. […] A ce Tableau touchant, l’action devient générale, des Bergers & des Bergeres accourent de toutes parts ; Thémire désespérée d’avoir commis une action si barbare, veut s’en punir & se percer le cœur ; les Bergeres s’opposent à un dessein si cruel ; Aristée partagé entre l’amour & l’amitié, vole vers Thémire, la prie, la presse & la conjure de conserver ses jours : il court à Tircis : il s’empresse à lui donner du secours, il invite les Bergers à en prendre soin.
Le goût qu’ils ont pour les singuliers Drames dont je vous ai parlé plus haut, & sur-tout pour l’Opera-bouffon, annonce la décadence des Lettres, ainsi qu’un grand amour du futile, qui, s’il croît toujours, nous fera dédaigner le sublime, retourner aux magots de la Chine, aux collets empesés, aux Pantins, à la bonhommie de nos premiers pères, & par la suite aux Pantomimes ; car l’ordre étant une fois renversé dans la Littérature, ne pourra se rétablir qu’avec le secours du genre pantomimique.
En 1793, l’Opéra n’avait reçu du Gouvernement, à titre de secours, que 150,000 fr. ; ses recettes s’étaient élevées à 853,719 fr. — Ensemble 1,003,719 fr. — Ses dépenses furent à 1,221,648 fr. — Il perdit 217,929 fr. […] La subvention royale lui fut en aide, comme la subvention impériale lui avait été en appui, comme les deniers de la république lui avaient été en secours. […] Les secours que l’on a donnés alors à l’Opéra ont été grands, parce que les besoins étaient grands.
Le Cardinal Mazarin qui s’occupoit de tout et qui ne perdoit point de vüe les progrès des beaux arts, auroit ardemment desiré de venir au secours de la danse, elle ne formoit que des pas lents, elle ne se remuoit que pontificalement et les ballets dénués de figurantes et de danseuses étoient privés de l’agrément et des charmes quelles répandent.
Garrick m’a été d’un grand secours On lisoit dans les yeux et sur la physionomie de mes Faunes, tous les mouvemens des passions qui les agitoient.
Garrick m’a été d’un grand secours : on lisoit dans les yeux & sur la physionomie de mes Faunes tous les mouvements des passions qui les agitoient.
Le premier, qui était né en Cilicie, imagina de représenter par le seul secours de la danse, des actions fortes et pathétiques.
On prétend que c’est par le secours de cette danse qu’ils sauvèrent de la barbarie du vieux Saturne le jeune Jupiter, dont l’éducation leur avait été confiée.
Dieu veut bien venir à votre secours pour vous accorder ensemble : Adest Deus qui vos concordet.
On apperçoit dans cette chaloupe une femme et un homme qui lèvent les mains vers le ciel, et qui demandent du secours.
On apperçoit dans cette chaloupe une femme & un homme qui levent les mains vers le Ciel, & qui demandent du secours.
Nul ne l’a voulu, nul ne l’a fait… » La manifestation ne visait que les claqueurs, « ces gens que l’on a appelés au secours de l’art et qui le déshonorent par une aide vile… la plus maudite engeance que l’abus des arts ait enfantée… » Bientôt ce fougueux contempteur d’Auguste et de sa bande oublie Mlle Noblet pour consacrer toute la chaleur de son éloquence à la danseuse souveraine.
Elle prétend que, la claque ayant été supprimée pour la circonstance, ce sont les spectateurs payants qui auraient seuls applaudi, et, comparant ce résultat à celui qui n’aurait été obtenu six jours auparavant, à la Tempête, qu’avec le secours de mains mercenaires, elle ajoute méchamment : « Nous espérons qu’un jour Mlle Elssler pourra répudier les bruyantes acclamations qui couvrent le petit bruit de ses petites pointes, et que le public artificiel du lustre laissera faire au public sérieux. » Le grand public fut invité à se prononcer sur les mérites des deux rivales.