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100. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60

L’indulgence avec laquelle le Public applaudit à de simples ébauches, devroit, ce me semble, engager l’Artiste à chercher la perfection.

101. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111

Toute l’invention de ce Balet allégorique composé pour feue Madame, ne consistoit qu’en une douzaine d’Entrées des Amours, de Jupiter, d’Apollon & de Bacchus, de Sacrificateurs, de Philosophes, de Poëtes, de Héros, d’Héroïnes, soumis à l’empire de la beauté, aussi-bien qu’Orphée, qui va chercher son Euridice jusque dans les Enfers, dont j’ai supprimé les récits, crainte d’être ennuyeux. […] Le monde te vient faire hommage, Grand Roy, de sa fertilité, Puisqu’ici loge la beauté, Et l’amour l’honneur de notre âge ; Il vient chercher la Vérité Chez vous, où son temple est planté. […] Sortez Afrique monstrueuse En erreurs plus qu’en animaux ; Et cherchez en cette Isle heureuse Le repos à tous vos travaux : C’est ici que la Verité Veut que son Temple soit planté.

102. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

[14] Appliquez-vous à ne pas confondre le genre ; il n’y a rien de plus mauvais goût qu’un danseur d’une taille majestueuse et propre au genre sérieux, qui vient danser, dans un ballet comique, un pas villageois : comme il n’est aussi rien de plus ridicule qu’un danseur d’une très petite taille, d’une structure ramassée, qui a la prétention de s’affubler d’un habit héroïque, et qui cherche à se dessiner dans un adagio . […] [16] Étudiez bien la composition des pas22 : cherchez la nouveauté dans les enchaînements, dans les figures, dans les attitudes et dans les groupes23.

103. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Trop souvent l’amour-propre en cet art fait décheoir : Par les yeux d’un ami cherchez donc à vous voir. […] 15 Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur, l’échauffe et le remue. […] Que dans tous vos ballets la passion émue Aille chercher le cœur, l’échauffe et le remue ; Le secret est d’abord de plaire et de toucher : Inventez des ressorts qui puissent m’attacher. […] Les danseurs d’Italie, qu’on nomme grotesques, ne cherchent qu’à étonner ; leur Danse est ignoble : ils semblent ignorer que la Danse est un art de plaire. […] Jadis on y formait différentes figures de ballets, et les pas étaient fort simples, mais bientôt on y admit des pas seuls ou par écho ; alors le danseur chercha à s’y distinguer par sa grace, ensuite par sa légèreté.

104. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VI » pp. 76-89

Fais pas attention, ma fille, monsieur ne connaît pas le Casino-Cadet, et il cherche à s’instruire.

105. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

La danse des Fous & des Yvrognes doit être irréguliere & chancelante, aussi-bien que celle des aveugles qui doivent chercher & tâtonner ; celle des Paysans doit être grossiere & rustique : ainsi chacune dans son genre ou dans sa maniere, doit avoir des mouvemens différens.

106. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la Nature. » pp. 183-194

Mais sans aller chercher si loin, les curieux en peuvent faire l’expérience, comme l’Abbé Brossard auteur du Dictionnaire de la Musique, m’a dit l’avoir fait avec un bon joueur de flute, en faisant mettre un sceau d’eau de fontaine dans une grande terrine, exposée au Soleil pendant deux ou trois heures, afin que l’eau soit bien reposée : alors le fluteur s’assit auprès de la terrine, préludant sur sa flute le plus tendrement qu’il est possible, pour trouver le ton qui peut émouvoir l’eau, ce qu’il fit en un quart-d’heure ; & la voyant émue, il prit l’essort sur sa flute, en fit danser cette eau aussi long-tems qu’il voulut, comme si cette eau avoit été poussée par de petits tuyaux, pour la faire rejaillir.

107. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

On nous conduisit, l’amie qui m’accompagnait et moi, dans un petit salon où l’on me pria d’attendre jusqu’à ce que quelqu’un vînt me chercher pour paraître en scène.

108. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Renaud et Armide. Ballet héroïque » pp. 99-108

Cette magicienne tient un miroir qui lui a été présenté par l’Amour ; elle y admire les traits réfléchis de Renaud ; le jeune guerrier y cherche à son tour ceux de son amante ; leurs yeux s’y rencontrent ; ils y lisent mutuellement les signes de leur bonheur.

109. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Pyrrhus et Polixène. Ballet tragique. » pp. 205-214

Il se sauve avec un petit nombre des siens vers le temple de Jupiter, et s’efforce en vain de chercher un azile contre la mort.

110. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — L’épouse persanne. Ballet héroï-pantomime. » pp. 197-206

Pendant cette scène la cruelle Fatnie paroît vers le fond avec Zélis : elle cherche à raffermir son bras mal assuré, elle la pousse, pour ainsi dire, vers le crime ; Zélis approche, lève une main tremblante ; le Sophi se retourne ; le fer lui échappe ; elle tombe aux pieds de son amant et de sa rivale ; les inonde des larmes du repentir, déclare sa complice, relève le poignard pour s’en percer le sein : Zulmire la désarme : le Sophi irrité appelle ; on accourt, on enchaîne Fatnie.

111. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29

Il est, dis-je, si difficile de rencontrer parmi nous des Batyle & des Pilade1, que je ne saurois me dispenser de condamner tous ceux qui par l’enthousiasme qu’ils ont d’eux-mêmes, cherchent à se faire imiter.

112. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

Je crois bien que la joye des Festins, que la vivacité des Fêtes lui ont donné la naissance ; mais il en est de même de la Danse que de la Comédie, les hommes ont cherché à tirer de l’utilité de ce que le seul plaisir leur avoit fait inventer.

113. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Un succès que personne ne cherchait à contester à Fanny, c’était son succès de beauté. […] C’est Florinde qui, prise d’un caprice pour sa jolie personne, le suit sous ce déguisement et cherche à le détourner d’une rivale. […] Ces déhanchements, ces mouvements de croupe, ces gestes provocants, ces bras qui semblent chercher et étreindre un être absent, cette bouche qui appelle le baiser, tout ce corps qui tressaille, frémit et se tord, cette musique entraînante, ces castagnettes, ce costume bizarre, cette jupe écourtée, ce corsage échancré qui s’entr’ouvre, et par-dessus tout la grâce sensuelle, l’abandon lascif, la plastique beauté d’Elssler, furent très appréciés des télescopes de l’orchestre et des avant-scène. […] Le Monde dramatique présentait ainsi la situation : « Mlle Taglioni qu’on cherche à évincer, et Mlle Elssler gravement malade.

114. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Gurn le butor, le jaloux, l’autre amoureux d’Effie, quand une fois il a bien dormi, ne s’occupe plus qu’à chercher les moyens d’accabler son rival. […] « Cet hôte des étés, le martinet, nous annonce que l’haleine des cieux les cherche avec amour.

115. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Oreste se cramponne à un de ces rochers, et voulant éviter la mort, il rencontre de nouveaux tourmens ; poursuivi de rochers en rochers par les farouches Euménides, il cherche un azile dans leurs antres ténébreux, qui tout à-coup sont éclairés par le feu des Enfers. […] Isménie, aussi humaine que son époux est barbare, joint ses larmes à celles d’Iphigénie et d’Eumène ; elle les engage à différer le sacrifice, et même à chercher les moyens de dérober les deux Grecs au coup qui les menace ; elle se retire en promettant à Iphigénie de mettre tout en usage pour fléchir son époux.

116. (1936) Philosophie de la danse

Il en naîtra quelques idées, et c’est là précisément ce qu’il cherche, c’est son vice et son jouet. […] Vous ne faites que voir ces mains qui vont et viennent, se fixent en un point, se croisent, jouent parfois à saute-mouton ; tantôt l’une s’attarde, tandis que l’autre semble chercher les pas de ses cinq doigts à l’autre bout de la carrière d’ivoire et d’ébène.

117. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

Après mon départ, une jeune Anglaise, que je n’avais vue qu’une ou deux fois, vint faire visite chez nous, et voyant ma mère très malade, elle alla, de sa propre autorité, chercher un médecin anglais, le Dr John Chapman, qui nous avait soignées jadis et qu’elle avait rencontré chez nous.

118. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

La princesse Marie envoya chercher ses enfants.

119. (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17

Ne chercherez-vous pas à comprendre par quels sortilèges ?

120. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre V. » pp. 32-39

Tous les arts se tiennent par la main, et sont l’image d’une famille nombreuse, qui cherche à s’illustrer, l’utilité dont ils sont à la société, excite leur émulation ; la gloire est leur but ; ils se prêtent mutuellement des secours pour y atteindre.

121. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Médée. Ballet tragique. » pp. 65-74

Créon, qui lit dans l’aine de cette Princesse, cherche à la distraire en lui offrant successivement le spectacle varié de la lutte, de la course et de la danse ; mais tous ces tableaux différons, tous ces hommages qu’on s’empresse à lui rendre, ne peuvent calmer ses inquiétudes ; elle quitte son estrade, présente la main à Créon, en jettant sur Jason et Créuse qui la suivent, un regard menaçant qui décèle le trouble et l’agitation de son ame.

122. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77

Tous les Arts se tiennent par la main, & sont l’image d’une famille nombreuse qui cherche à s’illustrer.

123. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

Ces règles sont d’être sobres, modestes, et resserrés en toutes les parties de l’ame, de n’aimer point le monde, mais de le mépriser et de fuir ses voluptés, pour avoir sa conversation aux cieux ; de se réjouir comme ne se réjouissant pas, et ce qui est encore d’une abstinence plus étroite, de veiller, de mortifier ses membres, de crucifier sa chair et ses convoitises, de matter son corps, et le réduire en servitude ; d’aller plutôt à une maison de deuil, qu’à une maison de festin  ; (eccl. c. 7, v. 3,) c’est-à-dire d’aller chercher tout ce qui resserre nos gaîtés par une représentation assidue de la mort ; bref, de s’employer à son salut avec crainte et tremblement. […] Quant à nos forces de pouvoir être fermes dans les dangers, et d’en sortir sains et purs, après y être venus, nous nous tromperons… Là-dessus se promettre l’assistance de la vertu de Dieu, quand on délaisse ses voies pour suivre le danger, c’est un abus ; voilà la sentence qui en est donnée : Quiconque cherche le danger y tombera et y périra  ; il faut que la folle présomption soit ainsi punie. » chapitre X.

124. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

Leur trouble croit et augmente sans cesse ; de la tendresse, elles passent à la jalousie, de la jalousie à la fureur, de la fureur à l’abattement, de l’abattement à l’inconstance ; elles éprouvent, en un mot, successivement tous les sentimens divers dont l’âme peut être agitée, et il les rappelle toujours à celui du bonheur, ce Dieu satisfait et content de sa victoire, cherche à se séparer d’elles ; il les fuit, elles le suivent avec ardeur ; mais il s’échappe et disparoit ainsi que sa mère et les Grâces ; et les Nymphes courent et volent après le plaisir qui les suit. […] Ses compagnes jalouses de ses graces cherchent à imiter tous ses mouvemens ; et de là, naissent plusieurs entrées, tant générales que particulières, qui ne peignent que la volupté, et le désir ardent que toutes ont également de plaire à leur maître.

125. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

Ce Dieu satisfait & content de sa Victoire cherche à se séparer d’elles ; il les fuit, elles le suivent avec ardeur ; mais il s’échappe & disparoît ainsi que sa mere & les graces ; & les Nymphes courent & volent après le plaisir qui les fuit. […] Ses compagnes jalouses de ses graces cherchent à imiter tous ses mouvements, & de là naissent plusieurs entrées tant générales que particulieres, qui ne peignent que la volupté & le desir ardent que toutes ont également de plaire à leur maître.

126. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106

La représentation théatrale partagée entre l’acteur récitant, et l’acteur faisant les gestes passe ma conception ; si j’ajoute à cette méthode peu naturelle, un troisième personnage chaussé d’une sandale de fer, frappant rudement le plancher pour marquer la mesure de chaque geste ; si je parle ensuite d’une flûte gauche nommée Tibia, faite avec la partie la plus grosse du roseau, dont le son devoit approcher de celui du Basson, et qui servoit à accompagner l’acteur ; si je compare le son de ce frêle instrument avec celui de la voix qui sortoit avec fracas du cornet adapté à l’enorme bouche du masque de l’acteur ; mes conjectures se perdent, ma raison se tait, et c’est vainement que je cherche ce sage, ce vrai, ce naturel qui embellit les arts ; je n’apperçois sur cette scène antique qu’un amas de ridicules et d’invraisemblances.

127. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182

Pendant ces jeux, l’Amour s’est esquivé ; il est allé chercher Pâris pour le séduire et l’enflammer ; et il l’amène au moment où Vénus déploye toutes ses Graces ; une Volupté douce accompagne ses pas et embellit toutes ses attitudes ; le Plaisir et une mollesse voluptueuse s’impriment dans tous ses mouvemens ; Pâris est dans l’enchantement.

128. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

S’il permet encore à l’Acteur de me ramener à l’intérêt qu’il m’a fait perdre, ce ne sera qu’à pas lents ; mon cœur flottera long-temps entre la distraction qu’il vient d’éprouver & la douleur à laquelle on tente de le rappeller ; le piege que la fiction me présente une seconde fois me paroît trop grossier ; je cherche à l’éviter & à m’en défendre machinalement & malgré moi, & il faut alors que l’Art fasse des efforts inouis pour m’en imposer, & pour me faire succomber de nouveau. […] Celui-ci paroît un instant après ; tous ses mouvements me tracent l’image du bonheur, ses gestes, ses attitudes, sa physionomie, ses regards, tout me présente le Tableau du sentiment & de la volupté ; Tircis au désespoir cherche son rival, & il l’apperçoit dans le moment où il exprime la joie la plus délicieuse & la plus pure. […] Je crois donc, Monsieur, qu’il nous seroit plus facile de peindre nos semblables ; que l’imitation en seroit plus naturelle & plus séduisante ; Mais c’est aux Poëtes, comme je l’ai dit, à chercher les moyens de faire paroître des hommes sur le Théatre de l’Opéra.

129. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Il cherche dans l’urne fatale et y découvre un glaive et un diadème. […] On reprendra bien encore quelques-uns de ses ballets, on cherchera à l’imiter, mais le charme est rompu, on ne saurait monter un ballet de Viganò sans Viganò. […] Il avait même inventé un instrument nouveau, sorte de « celesta » semble-t-il, intitulé le clavicilindro dont il chercha à faire usage dans les Titans.

130. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

Ne cherches-tu pas le réveil et la netteté de la lumière, quand un mauvais rêve te travaille ? […] Et donc, nous fuyons de l’un dans l’autre, invoquant le jour au milieu de la nuit ; implorant, au contraire, les ténèbres, pendant que nous avons la lumière ; anxieux de savoir, trop heureux d’ignorer, nous cherchons dans ce qui est, un remède à ce qui n’est pas ; et dans ce qui n’est pas, un soulagement à ce qui est. […] SOCRATE Alors il nous apprendrait d’un seul coup ce que nous cherchons à élucider maintenant… Mais j’ai quelque chose encore qu’il faut que je demande à Éryximaque.

131. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

En fait de danse, Perrot était un géomètre de première force : il cherchait donc, — en 1859, — un sentier détourné, une route souterraine capables de le ramener au sein du paradis perdu. […] Lorsqu’elle paraît avec son sourire d’enfant, son œil étonné et ravi, ses poses d’oiseau qui cherche à prendre terre et que ses ailes emportent comme malgré lui, des bravos unanimes éclatent dans tous les coins de la salle. […] comme la veste et l’écharpe, et le jupon, où l’abeille cherchait à pénétrer, s’envolent prestement à droite, à gauche, et disparaissent dans le tourbillon de la danse !

132. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

C’est à tort qu’on a cherché à établir quelques rapprochements entre la Lorette et la grisette. […] La voici : « Madame, depuis l’ouverture de l’église de Notre-Dame-de-Lorette, nous avons plusieurs fois parlé à nos paroissiennes des charges immenses qui ont été imposées à notre administration, et nous cherchons encore les moyens de réaliser ce qui est nécessaire à ce sujet. […] Le repas fini, l’amphitryon réclame la carte, et fait un saut à l’endroit de l’addition ; d’abord il cherche à faire comprendre par signes au garçon l’erreur dans laquelle on est tombé : l’Arthur lui dit… Il y a faute à l’article vin. […] Les hôtes, trop fiers pour se soumettre à ce joug, allaient chercher dans la maison voisine d’autres pleurs à tarir. […] Et il ajoute tout bas : « Si tu veux, au carnaval nous irons faire une partie de bal Chicard. » Le maire répond : « Monsieur le préfet, vous me faites beaucoup d’honneur. » Sous le cachemire de la femme du financier, sous la tiretaine de la fermière, même sous le sarrau de serge des sœurs de la sagesse, partout la Lorette se trahit à l’œil exercé qui la cherche… Un poème.

133. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

Mais si le Public judicieux et instruit, applaudit à mes tentatives comme je m’en flatte, parce que le vrai fait son effet dans tous les temps, dans tous les Pays (pour me servir d’une réflexion de l’Abbé Du Bos) je ne me découragerai point pour des prétendus bons mots, et j’aurai toujours devant les yeux le conseil, que l’auteur de la Poétique Française a donné aux Poètes, et que je m’approprie en qualité de compositeur de Tragédies Ballets « Qu’il faut avoir le courage d’écrire pour les âmes sensibles, sans nul égard pour cette malignité froide et basse, qui cherche à rire, où la nature invite à pleurer ».

134. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160

Sur ce refus, il ordonna de mettre le feu à la porte : aussi-tôt la Livrée alla chercher une douzaine de fagots chez le premier Fruitier, que l’on dressa contre la grande porte, & que l’on alluma avec des flambeaux.

135. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

Dans l’impossibilité, où je suis de lire dans le passé, et de voyager dans le néant des siècles, je ne Hazarderai pas de prononcer affirmativement sur cet objet ; mais comme on se trompe rarement en consultant la nature, je me bornerai à chercher dans celle de l’homme le principe inné des arts et des connaissances humaines.

136. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159

C’est au maître de ballets à chercher et à choisir dans la mythologie, des traits qui lui présentent ces oppositions.

137. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

— Je chercherais un autre amant, répondit mademoiselle Desmatins. […] Cahusac ajoute : « C’est en vain qu’on chercherait un enjouement plus franc et une vivacité plus naturelle. » Alerte et forte en sa souplesse, La brune Camargo sautait… Et elle sautait si haut, si haut, si haut, qu’on aurait dit qu’elle allait se perdre dans les frises !

138. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »

Ici on s’arrêtera sans doute pour chercher la cause secrète du peu d’effet qui résulte cependant de nos jours d’un plan si magnifique.

139. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114

Les commandemens de Dieu, et en particulier celui qui regarde la sanctification des fêtes, sont trop oubliés ; et bientôt le jour du Seigneur sera moins à lui que tous les autres, tant on cherche d’explication pour l’abandonner à l’inutilité et au plaisir. » Et sur ce que l’auteur, que M. 

140. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

Les observations de ce genre ne peuvent être faites que par des artistes qui cherchent à decouvrir la cause de chaque effet dans leur art.

141. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172

Oreste poursuivi par les Euménides et inspiré par elles se fraye un chemin à travers les flammes, cherche de l’oeil et de la main l’assassin de son père ; il l’apperçoit, vole à lui et armé du fer vengeur des furies il le lui plonge dans le sein.

142. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Comme il représentait alternalivement tous les caractères, il était naturel de le voir chercher des originaux, et des modèles dans toutes les classes, dans toutes les conditions.

143. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458

Qu’on s’occupe à sonder avec quelque soin la marche, l’ordre et la mécanique des opéras de Quinault, malgré la modestie de ce poète, qui n’a cherché à nous donner ni par des explications, ni par des préfaces, ni par des détails raisonnés, aucune idée de ses études, de ses connaissances, de sa fécondité, de son invention et de ses travaux ; il est impossible de ne pas s’assurer qu’il possédait à fond toute cette matière, et que jamais homme peut-être avant lui n’avait su la mettre en pratique avec tant de méthode, d’intelligence, de variété et de goût.

144. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

… Au moment où nous allions nous mettre à table, Mme Claretie était allée chercher une dame âgée à la figure aimable.

145. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

Alphonse Royer, l’un des successeurs de Roqueplan, soutient qu’il a vainement cherché parmi les accessoires ce prétendu squelette historique.

146. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

Lorsque j’aurai besoin de vous pour un rôle, je viendrai vous chercher avec plaisir.

147. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

Des yeux, il chercha le pont, mais sans y réussir.

148. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Vivez donc saintement ; car c’est le profit que nous cherchons. » De cette application de la parabole que saint Augustin se fait à lui-même, il passe à une autre application à tous ceux et à toutes celles qui, en quelque état qu’ils soient, en ont d’autres sous leur charge, comme les pères et mères, les maîtres et maîtresses.

149. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

L’allégorie doit être noble et simple ; elle est fausse lorsqu’il faut la chercher.

150. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Le tapis de la chambre avait été payé — au Thibet — quinze cents guinées par un homme de confiance que le prince avait envoyé l’y chercher ! […] « J’envoyai à l’instant même, raconte-t-il dans ses Mémoires, chercher chez Janisset un remède à de si profondes souffrances et à de si cuisants chagrins.

151. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

« J’ai cherché la clarté dans le geste, la simplicité dans la marche.

152. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

Le théatre est le parnasse des compositeurs ingénieux ; c’est là que, sans chercher, ils rencontrent une multitude de choses neuves ; tout s’y lie, tout y est plein d’ame, tout y est dessiné avec des traits de feu.

153. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Il n’étoit point obligé de tâtonner avec elle, et ne craignoit ni de la perdre, ni de la chercher.

154. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395

Le Théatre est le Parnasse des Compositeurs ingénieux ; c’est là que sans chercher, ils rencontrent une multitude de choses neuves ; tout s’y lie, tout y est plein d’ame, tout y est dessiné avec des traits de feu.

155. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Halanzier étant venu me chercher à la Scala, où j’avais un engagement… — Et après ?

156. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Témoin de son embarras, un de ses camarades lui montre celle qu’il cherchait : — « Comment as-tu fait pour la reconnaître. — Je ne l’ai jamais vue ; mais comme elle est la seule personne que je ne connaisse pas ici, c’est assurément ta parente. » L’indication était exacte. […] Véron ne s’est pas considéré comme étant seulement directeur de l’Opéra ; il a dû y chercher sa propre fortune. […] Tous les soirs, à la sortie du spectacle, vous verrez une foule de jeunes gens dont l’amour remplit le cœur, bien plus que la fortune n’a rempli leur bourse, se hâter, attendre, épier ; chacun cherche l’objet de ses tendres ardeurs : c’est à cette sortie que la chronique de l’Opéra se révèle aux initiés.

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