Lycurgue en portant la réforme dans les lois et les mœurs des Lacédémoniens, conserva cette danse, qui cessa dès-lors d’être dangereuse. […] Un citoyen que son courage, sa générosité, l’élévation de son âme, avaient rendu l’objet du respect et de l’amour de la patrie, semblait reparaître aux yeux de ses concitoyens ; ils jouissaient du souvenir de ses vertus ; il vivait, il agissait encore ; sa gloire se gravait dans tous les esprits ; la jeunesse Romaine frappée de l’exemple, admirait son modèle ; les vieillards vertueux goûtaient déjà le fruit de leurs travaux, dans l’espoir de reparaître à leur tour sous ces traits honorables quand ils auraient cessé de vivre. […] Pendant ce jour tous les travaux cessaient, on ne songeait qu’au plaisir.
[3] L’artiste doit s’attacher à nuancer ses pas le plus qu’il lui sera possible, et il faut que son exécution correcte en marque la diversité ; c’est-à-dire, que dans les pas d’aplomb et d’attitude il montre de la souplesse et se dessine scrupuleusement dans toutes les règles de l’art ; il faut que dans les pas d’élévations il déploie sans cesse une mâle vigueur et que ses pas terre-à-terre viennent faire opposition à ces derniers, par l’agilité qu’il aura dans les jambes.
Il faudra absolument parler un jour de cette modification et de cette amplification de la technique qui ne cessent de se produire.
Electre furieuse se relève livrée aux transports du désespoir, puis elle revient aux pieds d’Agamemnon, que la jeune Iphise n’a point cessé d’arroser de ses larmes. […] La troupe infernale se grouppe sans cesse autour de lui pour le tourmenter, et le poursuit sans relâche. […] Oreste qui ne peut plus supporter la vie, et qui est sans cesse livré à la barbarie des Euménides, et déchiré par les reproches que le Crime, le Remords et le désespoir portent à son cœur, veut se donner la mort ; mais Pylade, Electre et Iphise, toujours attentifs à sa conservation, s’opposent à ses transports funestes.
Or il est dans la nature que l’âme n’éprouve point de sentiment, sans former le désir prompt et vif de l’exprimer ; tous ses mouvements ne sont qu’une succession continue de sentiments et d’expressions ; elle est comme le cœur, dont le jeu machinal est de s’ouvrir sans cesse pour recevoir et pour rendre : il faut donc qu’à l’aspect subit de ce tableau frappant qui occupe l’âme, elle cherche à répandre au-dehors l’impression vive qu’il fait sur elle. […] On pourra désormais être poète excellent, sans cesser de passer pour un homme sage ; un musicien sera sublime, sans qu’il soit indispensablement réputé pour fou.
Avant que de répondre aux amateurs et aux défenseurs des danses, qui veulent se prévaloir de cet exemple, je leur demanderai s’ils ont autant remarqué tout ce qui est dit dans l’histoire de ce saint roi pénitent, des différens caractères si admirables de sa pénitence, qu’ils ont remarqué sa danse ; et s’ils sont autant touchés des gémissemens qu’il poussoit sans cesse, et des larmes qu’à la vue de ses péchés il répandoit toutes les nuits si abondamment, que son lit en étoit tout trempé, qu’ils sont touchés de le voir danser devant l’arche du Seigneur ? […] Mais au moins, puisque par les réflexions qui viennent d’être faites, le jour de la vérité luit d’une manière si frappante, qu’on cesse d’y fermer les yeux, et que désormais on raisonne et qu’on agisse toujours en enfans de lumière.
Que le Théâtre français éprouve encore un peu de décadence, & l’on cessera tout-à-fait d’y parler. […] Apprenez aussi, Monsieur (sans pourtant que je cesse d’être modeste), apprenez qu’un Amateur de Pantomimes a été si charmé de la mienne, sur une simple lecture, qu’il a eu la générosité de me faire un présent considérable.
Le pied perdra sa forme naturelle, il vacillera sans cesse et du côté du petit doigt au pouce et du pouce au petit doigt : cette espèce de roulis occasionné par la forme convexe que l’extrémité du pied prend dans cette position, s’oppose à toute stabilité ; les chevilles chancellent, et l’aplomb se perd. » [NdE J.
Bientôt, je cessai de lui en vouloir.
En même temps que le vicomte affirmait son jeu indigne à mon égard, la correspondance de mon bel ami cessa.
Ce principe posé, et que la nature démontre tous les jours, on doit diversifier les attitudes, répandre des nuances dans l’expression, et dèslors l’action pantomime de chaque personnage cesse d’être monotone.
Qu’un homme de génie arrange les lettres, forme et lie les mots, elle cessera d’être muette, elle parlera avec autant de force que d’ênergie ; et les ballets partageront alors avec les meilleures pièces du théatre la gloire de toucher, d’attendrir, de faire couler des larmes, d’amuser, de séduire et de plaire dans les genres moins sérieux.
Les Danaïdes suspendent leurs pénibles fonctions ; le malheureux Ixion se repose sur sa roue ; le rocher de Sisyphe reste immobile ; Tantale oublie sa soif dévorante, les cizeaux des inflexibles parques s’échappent de leurs mains ; les Euménides cessent leurs persécutions, et les noirs Spectres du Tartare dansent autour d’Orphée.
Cependant comme l’abus des meilleurs choses est toujours nuisible, et qu’on finit par reconnoître son erreur, il faut espérer que, las de tourner et de voir tourner sans cesse, on adoptera un genre plus noble, mieux proportionné et moins monstrueux.
Il est tems de mettre un terme à ces affreuses calamités ; il est tems d’arrêter l’effusion du sang, et de cesser d’envoyer à la mort, ceux qui assurent notre subsistance et notre vie, ceux qui, font fleurir et prospérer l’agriculture, première richesse de la France, source intarissable du bonheur, de la sécurité et de la grandeur de la nation.
Qu’un homme de génie arrange les lettres, forme & lie les mots, elle cessera d’être muette, elle parlera avec autant de force que d’énergie, & les Ballets alors partageront avec les meilleures Pieces du théatre la gloire de toucher, d’attendrir, de faire couler des larmes ; & d’amuser, de séduire & de plaire dans les genres moins sérieux.
Il résiste ; une force invisible l’entraîne ; son cœur fidèle se révolte contre une fascination qui augmente sans cesse. […] La danse cesse, tous les villageois se retirent ; Mattéo détache sa barque, amarrée au rivage du lac ; il y fait monter sa fiancée, qu’il va reconduire chez sa mère.
Une blonde n’a jamais résisté aux paroles suivantes : « Quand vous recevrez cette lettre, cruelle, j’aurai cessé d’exister.
Je cessai de pleurer, sûre que maintenant tout irait bien.
Cependant l’œil pénétrant et jaloux de Médée perce à travers ce mystère ; les soins de Jason pour Créuse, son empressement à lui plaire, les préférences qu’il lui donne sans cesse, et dont Créuse lui tient compte, jettent Médée dans les plus affreux soupçons.
Tout cela sans cesser de sourire !
70 Sans cesse en écrivant variez vos discours. […] Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. […] Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois, dans le miroir, regardez votre ouvrage33 : Corrigez-le sans cesse et le recorrigez ; Un pas déplaît à l’œil ? […] Occupez-vous sans cesse à vous bien dessiner. […] Sans cesse elle nous charme, et jamais ne nous lasse, Chant II, vers D’un ton un peu plus haut, mais pourtant sans audace, &c.
Dès que les arpèges du prélude ont cessé de résonner, elle commencera son solo par « une simple marche circulaire », cependant « toute divine » qui est le « suprême de son art ». […] De même que le poète du Narcisse, Goethe ne cessait d’affirmer que tous ses poèmes n’étaient que des « vers de circonstance ».
N’est-il pas évident que les différens mouvemens du corps et les gestes qui se font dans les danses, que la façon libre de se regarder, ne peuvent que donner au démon la plus grande facilité de lancer dans le cœur de ceux et celles qui dansent, et de ceux même qui les voient danser, les traits enflammés de ce malin esprit, dont saint Paul parle en écrivant aux Ephésiens, dont on doit sans cesse être attentif à se garantir, si on ne les a pas encore reçus, en leur opposant le bouclier de la Foi, ou à les éteindre , si quelques-uns ont déjà malheureusement pénétré dans l’ame ?
Ou Quintillien s’est mal expliqué, ou les mots dont il se sert ont cessé d’avoir pour nous le même sens ; car la modulation est ce qui constitue le chant, et le ritlnne, le mouvement de ce chant.
Ce Dieu voulant faire cesser une querelle qui trouble une union à la quelle il s’intéresse, ordonne à Mercure de la porter à Paris ; il abandonne cette cause délicate au jugement de ce Berger.
En 1850, elle se sépara de son mari, dont elle cessa de porter le nom.
Dans l’intérieur de cette fontaine était placée une grande cuve qui avait été remplie de douze muids de vin, qui fut distribué au peuple par trois faces de cette fontaine : elle commença à couler au moment de l’arrivée du Roi à l’Hôtel-de-ville, et ne cessa qu’après son départ. […] La déesse faisait suivre une espèce de brancard doré, sur lequel on voyait un cerf : c’était, disait-elle, un Actéon qui était trop heureux d’avoir cessé de vivre, puisqu’il allait être offert à une nymphe aussi aimable et aussi sage qu’Isabelle. […] Ils étaient précédés et suivis d’un nombre infini d’instruments, qui jouaient sans cesse des fanfares, en se répondant les uns les autres. […] Ainsi la cour de France, troublée par la mauvaise politique de la reine, divisée par l’intrigue, déchirée par le fanatisme, ne cessait point cependant d’être enjouée, polie et galante. […] La cour pendant tout ce temps ne cessa d’être triste, que pour descendre jusqu’à une sorte de joie basse, pire cent fois que la tristesse.
On trouve encore que Cicéron qui vivoit l’an 706 de Rome, a fait un Traité de la nature des Dieux, & qu’il dit avec Plutarque & d’autres fameux Auteurs, que les Oracles avoient cessé bien du tems avant eux ; ils ont crû que leur fin venoit de ce que les Démons & les Esprits élémentaires ne sont pas immortels, & que leur tems a pû être limité par le Créateur de l’Univers : mais qu’il en peut renaître aussi comme des hommes, suivant l’opinion des Cabalistes : j’oserai dire en passant que j’ai lieu de le croire plus qu’un autre.
Il est temps, Citoyen Conseiller d’État, de faire enfin cesser les intrigues de ceux qui veulent des places (qu’ils ne sauraient peut-être pas bien occuper), dirigées contre ceux qui les occupent, et qui prouvent qu’ils peuvent les occuper encore.
L’Académie royale de musique fut appelée Opéra en 1791, et depuis, le public n’a cessé de lui donner ce nom.
Cependant le ciel s’éclaircit, les vents irrités s’appaisent, la fondre cesse de gronder ; et le soleil annonce par son retour le tems le plus calme et le plus serein.
Mais des disproportions trop prononcées s’opposeraient sans cesse, chez le sujet mal conformé, au jeu des ressorts, dont les fonctions consistent à former un ensemble harmonieux ; alors, on ne verrait plus de moelleux dans les mouvemens ; d’élégance dans les attitudes et dans les oppositions ; de proportion dans les déploiemens ; et, par conséquent, plus de fermeté ni d’aplomb. […] Avant de démontrer ces tems, nous ferons remarquer que si nous répétons dans chaque leçon les mêmes observations sur les principes, c’est pour les tenir sans cesse présens à la mémoire et à l’attention des élèves qui les oublient trop souvent, pour s’occuper du jeu des pas qu’on leur montre, et courir à leur exécution. […] Pour le faire dessous ou derrière, suivez la même règle que pour le faire devant ; posez le corps entièrement sur la jambe qui est derrière, ce qui dégagera celle qui est devant ; pliez la jambe qui est derrière ; levez en même tems le pied qui est devant sur la pointe, que vous glisserez à la seconde position, pour développer la jambe qui y arrivera entièrement tendue en même tems que l’autre cessera de plier ; ensuite enlevez-vous en ramenant la jambe qui est développée ; la tenant tendue, vous l’entrerez derrière l’autre à la troisième position ; et tombant dessus, vous releverez en même tems le pied qui est devant le talon, au-dessus du coude-pied de celui sur lequel vous êtes retombé : vous tiendrez le pied relevé près le bas de la jambe, la pointe basse près la terre, sans y être posée, le genou tourné à votre côté, et les pieds en dehors : dans cette position, le pied étant relevé se trouve dégagé ; glissez-le à côté de vous à la seconde position, en pliant en même tems sur l’autre jambe ; enlevez-vous ensuite pour répéter ce tems alternativement des deux jambes. […] Laissez ressortir votre jambe en la tenant toujours tendue et en la soutenant, quand elle ressort, par suite du choc qu’elle a éprouvé en battant contre l’autre ; et aussitôt que vous serez retombé, posez les talons ou tombez, pliez pour faire en vous relevant un second tems de cuisse de l’autre jambe, et ainsi de suite d’une jambe et de l’autre ; en pliant et en vous enlevant continuellement, pour faire plusieurs tems de cuisse de suite, en frappant une cuisse contre l’autre, toujours au moment où vous vous enlevez sur place, sans aller de côté ; et tombez en tenant les jambes tendues quand vous voulez cesser le tems de cuisse. […] Il faut, pour que des tems battus soient agréables, bien plier pour les commencer, et bien tendre surtout les coudes-pieds, qu’il faut éloigner de terre le moins possible, en ne s’enlevant pas trop haut dans le moment de l’exécution ; bien serrer les jambes dans cette exécution qui s’opère en l’air ; ne point abandonner cette tension dans cet instant, et jusqu’à ce que l’on soit retombé, sans quoi les tems cesseraient d’entrer ou de passer, ce qu’il faut observer avec soin ; bien entrer chaque tems (entrechat entrer chaque tems), ne point prendre de force au-delà de la ceinture, c’est-à-dire qu’elle ne soit que dans les jambes et dans les reins, et non dans aucune autre partie du corps.
Dès qu’il cessera d’être lourd, il faudra bien qu’on croie qu’il n’y a de vraies voix que celles qui sont légères. […] Mes yeux tombent sur le personnage dont l’apparition, par sa majesté et par ses grâces, doit remplir la première idée qui m’a séduit ; je ne vois qu’une figure rude qui marche d’un pas apprêté, qui remue au hasard deux grands bras qu’un mouvement monotone de pendule agite ; mon attention cesse ; le froid me gagne ; le charme a disparu, et je ne vois plus qu’une charge ridicule d’un dieu ou d’une déesse, à la place de la figure imposante qu’un si beau prélude m’avait promis.
L’arrangement disproportionné des parties s’oppose sans cesse en eux au jeu des ressorts, et à l’harmonie qui devroit former un ensemble : plus de liaison dans les pas ; plus de moëlleux dans les mouvemens ; plus d’élégance dans les attitudes, et dans les oppositions ; plus de proportions dans les déploiemens et par conséquent plus de fermeté ni d’à-plomb.
Dailleurs, dans cette circonstance, il a cessé d’être enfant ; il veut cacher à Psyché tout ce qui caractérise sa divinité ; il veut lui plaire comme mortel ; j’ajouterai, que ce dieu ayant formé le projet d’epouser Psyché et de lui être fidèle, il a été très prudent à lui de se défaire de ses ailes, symbole bien caractéristique de la légèreté, de l’inconstance et de l’infidélité.
Et elle ne cessa, dès lors, à ses rares heures de liberté, entre des travaux harassants, de s’occuper de la paralytique.
Le char s’arrête au milieu de la place ; la musique cesse ; et dans cet instant le peuple s’abandonne à son enthousiasme en criant trois fois vivat.
Les uns aveuglés par l’amour propre imaginent être sans défauts ; les autres ferment, pour ainsi dire, les yeux sur ceux que l’examen le plus léger leur feroit découvrir ; or dès qu’ils ignorent ce que tout homme qui a quelques lumieres est en droit de leur reprocher, leurs travaux ne sont étayés sur aucuns principes raisonnés & suivis ; ils dansent moins en hommes qu’en machines ; l’arrangement disproportionné des parties s’oppose sans cesse en eux au jeu des ressorts & à l’harmonie qui devroit former un Ensemble ; plus de liaison dans les pas ; plus de moëlleux dans les mouvements ; plus d’élégance dans les attitudes & dans les oppositions ; plus de proportions dans les déployements, & par conséquent plus de fermeté ni d’à-plomb.
Il continuait de correspondre avec une femme qu’il avait connue dans sa jeunesse au cours d’un voyage à Weimar, Amalie Imhoff, et pour qui, quoiqu’elle eût repoussé ses hommages, il n’avait cessé d’éprouver de la tendresse. […] Tout en écrivant mémoires sur mémoires pour le compte du gouvernement autrichien, tout en fournissant de nombreux articles au journal quasi-officiel, l’Œsterreichischer Beobachter, il ne cessa point son action à Londres, à la grande colère de Napoléon qui reconnaissait en lui l’un de ses plus dangereux adversaires. […] « Tes lettres avaient éveillé toutes mes forces vitales ; au-dedans de moi-même c’est de toi que j’étais sans cesse occupé ; à la promenade, à table, dans les étoiles, je ne voyais que toi, je ne songeais qu’à toi. » Il fait le récit d’un petit accident qui lui est arrivé dans la nuit. […] Il gaspillait avec elle des revenus dont la source menaçait sans cesse de se tarir.
Il éprouve un légitime orgueil à se retrouver chez ceux de ses enfants qui gardent, tout en les idéalisant, les caractères physiques et moraux de la race et qui, devenus des modèles, ne cessent pas d’être des types. […] Ils scandaliseront peut-être un peu Frère Pacifique ; cependant il ne cessera pas de voir sa sœur, et il ne faudrait pas jurer qu’au fond de son couvent, à certains soirs de première, il ne récitât pas des chapelets pour le succès du ballet nouveau.
Combien il s’éloignait ainsi de la danse classique où tout était précis et palpable, où la danseuse, au lieu de fuir la terre, semblait y revenir sans cesse avec le désir d’en goûter les charmes pour elle-même et de les augmenter pour les autres ! […] La santé de Marie Taglioni, sa vie même était sans cesse menacée au cours de ses innombrables voyages.
(B) Décoration Décoration, (Opéra) ce spectacle est celui du merveilleux ; c’est là qu’il faut sans cesse éblouir et surprendre.
Malgré les vicissitudes de l’Académie, — les incendies et les autres causes qui le transportèrent jusqu’à la rue Le Peletier, — peut-être aussi par un respect traditionnel pour la dernière volonté du jeune figurant, son squelette ne cessa point de faire partie du matériel de l’établissement.
Chaque peuple a des lois, des coutumes, des usages, des modes et des cérémonies opposées ; chaque nation diffère dans ses goûts, dans son architecture, dans sa manière de cultiver les arts ; celui d’un habile peintre est donc de saisir cette variété ; son pinceau doit être fidèle ; s’il n’est de tous les pays, il cesse d’être vrai et n’est plus en droit de plaire. […] Cette agitation est suspendue ; cette indécision cruelle cesse enfin : un instant de réflexion fait triompher dans son cœur l’amitié ; il s’arrache enfin de Thémire pour voler à Tircis.
Chaque Peuple a des loix, des coutumes, des usages, des modes & des cérémonies opposées ; chaque Nation differe dans ses goûts, dans son architecture, dans sa maniere de cultiver les Arts : celui d’un habile Peintre est donc de saisir cette variété ; son pinceau doit être fidelle : s’il n’est de tous les pays, il cesse d’être vrai & n’est plus en droit de plaire. […] Cette agitation est suspendue, cette indécision cruelle cesse : un instant de réflexion fait triompher dans son cœur l’amitié ; il s’arrache enfin de Thémire pour voler à Tircis.
L’impératrice en fut jalouse et les courtisans avisés cessèrent de fréquenter le théâtre, mais la foule continua à s’y étouffer. […] Il ne se mettait jamais en colère et aimait l’oisiveté, mais il est probable que durant ses longues siestes, son imagination ne cessait de travailler et d’enfanter de nouvelles combinaisons de mouvements, de nouvelles visions.
Nous nous séparerons demain, si vous ne m’estimez pas assez pour faire cesser une pareille situation. […] Mademoiselle Louise Fitz-james On lit dans la France musicale du 31 juillet 1842 : « Mademoiselle Fitz-James, qui avait débuté avec succès, il y a dix ans, — 1er octobre 1832, — dans les Pages du duc de Vendôme et qui semblait avoir recueilli, dans le Dieu et la Bayadère, l’héritage direct de mademoiselle Taglioni, cesse d’appartenir au corps de ballet de l’Opéra.
Un tableau ou une situation, le conduit naturellement à un autre ; les figures s’enchaînent avec autant d’aisance que de grace ; l’effet général se fait sentir sur le champ ; car telle figure élégante sur le papier, cesse de l’être à l’exécution ; telle autre qui le sera pour le spectateur, qui la verra en vue d’oiseau, ne le sera point pour les premières loges et le parterre.
Il seroit à souhaiter pour la facilité et la beauté de l’exécution que ses mouvemens fussent aussi complets que ceux du bras, mais la nature ne l’ayant pas jugé nécessaire, et la position des danseurs, étant comme je l’ai dit, anti-naturelle, il faut donc que l’artiste lutte sans cesse contre les hanches, et il faut à son tour que cette partie violemment exercée, obéisse à l’art.
Un tableau ou une situation le conduisent naturellement à une autre ; les figures s’enchaînent avec autant d’aisance que de grace ; l’effet général se fait sentir sur le champ ; car telle figure élégante sur le papier, cesse de l’être à l’exécution ; telle autre qui le sera pour le Spectateur qui la verra en vue d’oiseau, ne le sera point pour les premieres Loges & le Parterre ; c’est donc pour les places les moins élevées que l’on doit principalement travailler, puisque telle forme, tel grouppe & tel tableau dont l’effet est sensible pour le Parterre, ne peut manquer de l’être dans quelque endroit de la Salle que l’on se place.
Depuis 1822 jusqu’en 1830, l’Opéra vit renaître une partie de ses beaux jours ; mais la danse ne cessa pas d’y régner en souveraine. […] On n’a jamais cessé de faire de louables efforts pour garder la morale sauve de toute atteinte dans les coulisses de l’Opéra. […] Nous n’en rapporterons cependant pas les dispositions, parce qu’il y est sans cesse dérogé par des traités particuliers entre la direction, les poètes et les musiciens.
Les sœurs du Destin se sont prises par la main, elles vont sans cesse parcourant les terres et les mers, et ainsi tournent, tournent, tournent trois fois. — Trois fois le tigre a miaulé, trois fois le hérisson a gémi. — La sorcière s’abandonne à son incantation magique : œil de lézard, pied de grenouille, langue de chien, fiel de bouc, nez de Turc, et, comme dit Macbeth : — Eh bien !
Il est à croire qu’une considération aussi puissante le détermina à renoncer à cet art sans cesser de l’aimer.
Un peuple rude de travailleurs, que harcelait sans cesse l’aiguillon du gain, à qui ne souriaient point les muses, avait le soir au théâtre, en un moment de détente, la révélation de la Beauté. […] Sa pensée revenait sans cesse vers la France, sa vraie patrie artistique.
Alors un fameux Pantomime du tems de Néron, qui avoit le corps souple & les gestes excellens, pria Démétrius de ne le point condamner sans l’avoir vu jouer son personnage ; desorte qu’ayant fait cesser les voix & les instrumens dans le spectacle, il représenta devant lui l’adultere de Venus & de Mars, où étoit exprimé le Soleil qui les découvroit, Vulcain qui leur dressoit des embuches, les Dieux qui accouroient au spectacle, Venus toute confuse, Mars étonné & suppliant, & le reste de la fable représenté avec tant d’art & d’expression, que le Philosophe s’écria qu’il croyoit voir la chose même, & non pas sa représentation, & que ce Pantomime avoit le corps & les mains parlantes, comme un Comédien qui s’exprime par la voix.
Total : huit ou dix ans de leçons avant de savoir ce métier qui, comme les autres métiers, façonne les ballerines à mesure qu’elles l’exercent, et qu’elles doivent cultiver sans cesse pour demeurer au pinacle ou ne pas déchoir.