Si le vulgaire ne demandait à la danse de l’Opéra que d’être une fastueuse exhibition, de fins connaisseurs sentaient la haute valeur de cet art.
Quoique les reverences que l’on fait avant de danser se forment de même que celles en arriere, elles demandent néanmoins quelques instructions particulieres : c’est pourquoy je prie de faire attention aux regles que je donne pour la bien faire ; ce qui est de consequence, parce que dans quelque compagnie que l’on soit, on est ordinairement très-curieux à regarder qui va danser, & lorsque vous vous y présentez de bonne grace, vous préviendrez si fort en votre faveur, que quand bien même on ne danseroit pas parfaitement, cela donne un mérite de sçavoir faire une reverence de bon air.
La représentation eut lieu sur le théâtre de Sceaux, à la demande et sous les yeux de la duchesse du Maine. […] D’aucuns tirèrent l’épée pour ou contre… Des paris considérables s’établirent… Pendant des mois, on épia un mouvement révélateur… A la fin, les parieurs députèrent chez la ballerine trois des leurs, chargés de lui demander la vérité à cet endroit… Quand ceux-ci se furent expliqués, Marie-Anne devint pourpre et baissa les yeux… Puis, dessinant une cérémonieuse révérence « pour s’efforcer de cacher son pudique embarras, » elle répondit d’une voix émue : — Hé ! […] demanda Roger. […] C’est à elle que le marquis de Louvois, à qui elle avait demandé quelques chatons pour ajouter à un collier, envoya un assortiment de petits chats vivants et miaulants.
Il y en a tel qui forcément doit être en rimes masculines, tel autre en demande quatre féminines de suite. […] (B) La cantate demande une poésie plutôt noble que véhémente, douce, harmonieuse ; parce qu’elle doit être jointe avec la musique, qui ne s’accommode pas de toutes sortes de paroles. […] Ce petit chœur est destiné pour les accompagnements qui demandent le plus de délicatesse et de précision. […] Je demande ce qu’on entend par des chants faciles ? […] Si l’opéra exige de l’expression dans tous les chants et dans chacune des différentes symphonies, il est évident qu’il en demande aussi dans la danse.
Il vous appelle louloutte et vous demande perpétuellement si l’on n’a pas un parent qui a servi avec lui dans la 6e légion.
« Quelques-uns reprenaient la coutume que Lycurgue avait introduite, que les filles, à certains jours de Fête, allassent par la Ville toutes nues, et lui en demandaient la cause ; afin, répondit-il, que faisant les mêmes exercices que font les hommes, elles n’eussent rien moins qu’eux, ni quant à la force et santé du corps, ni quant à la vertu et générosité de l’âme, et qu’elles s’accoutumassent à mépriser l’opinion du vulgaire ; d’où vient que la femme de Léonidas nommée Gorgo, répondit, à quelques Dames étrangères qui lui disaient : Il n’y a que vous autres Lacédémoniennes qui commandiez à vos maris : aussi n’y a-t-il que nous qui portions des hommes… Et était en ce temps-là l’honnêteté et la pudicité des Dames si éloignée de la facilité que l’on dit avoir été depuis parmi elles, que l’on tenait l’adultère pour une chose impossible et incroyable. » Plut.
Il retraça d’une manière si vraie toutes les différentes situations de ce Héros, qu’un Roi de Pont, qui voyait pour la première fois un pareil spectacle, suivit sans peine le fil de l’action, en fut charmé, et demanda à l’empereur avec transport et comme une grâce, le Danseur extraordinaire qui l’avait ravi.
Qu’y a-t-il encore à dire sur Mlle Zambelli après vingt ans de succès, me demandera-t-on ?
On apperçoit dans cette chaloupe une femme et un homme qui lèvent les mains vers le ciel, et qui demandent du secours. […] Que l’on consulte, Monsieur, tous ceux qui applaudissent indifféremment, et qui croiroient avoir perdu l’argent qu’ils ont donné à la porte, s’ils n’avoient frappé des pieds, ou des mains ; qu’on leur demande, dis-je, comment ils trouvent la danse et les ballets ? […] de Cahusac, si les grands talens sont rares ; ils ne demandent l’un et l’autre qu’une perfection que l’on pourroit atteindre avec de l’émulation ; le genre qu’ils ont traité est le genre par excellence ; il n’emprûnte ses traits et ses graces que de la nature. […] Questionnez les artistes ; demandez leur pourquoi ils ne s’appliquent point à être originaux, et a donner à leur art une forme plus simple, une expression plus vraie, un air plus naturel ; ils vous répondront pour justifier leur indolence et leur paresse, qu’ils craignent de se donner un ridicule, qu’il y a du danger à innover, à créer ; que le public est accoûtumé à telle manière, et que s’en écarter, ce seroit lui déplaire.
On apperçoit dans cette chaloupe une femme & un homme qui levent les mains vers le Ciel, & qui demandent du secours. […] Que l’on consulte, Monsieur, tous ceux qui applaudissent indifféremment, & qui croiroient avoir perdu l’argent qu’ils ont donné à la porte s’ils n’avoient frappé des pieds ou des mains ; qu’on leur demande, dis-je, comment ils trouvent la Danse & les Ballets ? […] Diderot, ni celle de Mr. de Cahusac, si les grands talents sont rares ; ils ne demandent l’un & l’autre qu’une perfection que l’on pourroit atteindre avec de l’émulation ; le genre qu’ils ont tracé est le genre par excellence ; il n’emprunte ses traits & ses graces que de la nature. […] Questionnez les Artistes ; demandez leur pourquoi ils ne s’appliquent point à être originaux & à donner à leur Art une forme plus simple, une expression plus vraie, un air plus naturel ?
Leurs Danses vives et modestes lui peignaient leurs chastes désirs, et leurs tendres regards lui demandaient le prix de leur amour28.
« On demande des danseurs… » Très judicieusement, pour avoir un jour des danseurs, on s’adresse à l’enseignement, car on ne saurait en improviser.
C’est là ce que je vous demande d’examiner avec la plus scrupuleuse attention et avant tout.
Nous nous sommes demandé quel pouvait être ce théâtre si splendide, si grandiose. […] Le capitaine demande raison de l’insulte au mystificateur avec d’autant plus d’assurance qu’il le voit désarmé ; mais Cléofas, saisissant l’épée de don Gil, se met bravement en garde devant Bellaspada. […] Le brave démon a bien ses motifs pour agir de la sorte : Paquita, sa protégée, doit venir justement tout à l’heure demander à être admise dans le corps de ballet. […] Celui-ci demande à l’écolier l’explication de sa conduite.
Étude des bras [1] La position, les oppositions42, et surtout les mouvements ou le port des bras43, sont, peut-être, les parties les plus difficiles de la danse, et qui demandent un grand travail, et un soin extrême.
Les formes circonscrites sont déjà idées, et leur concret touche à l’abstrait, en sorte que nous nous demandons, avec un peu d’angoisse, si la vierge ou la nymphe ne vont pas éclater en un schématisme éternel ».
Maintenant je prendrai la liberté de vous demander si vous êtes bien sûr de tous les faits que vous citez ; car, avant de chercher à détromper les autres, il est bon d’examiner si l’on ne s’est point trompé soi-même.
On devint exigeant envers lui ; on voulut le contraindre à faire ce qu’on ne pouvoit ordonner à un premier danseur, fatigué des petites intrigues et des cabales sourdes qui régnent à ce spéctacle, il demanda sa retraite.
Bourrée, (Pas de) ce pas est composé de deux mouvements ; savoir d’un demi-coupé avec un pas marché sur la pointe du pied, et d’un demi-jeté : je dis un demi-jeté, parce qu’il n’est sauté qu’à demi ; et comme ce pas est coulant, son dernier pas ne doit pas être marqué si fort : on en a adouci l’usage, parce qu’il demande beaucoup de force dans le coup-de-pied ; on y a donc ajouté le fleuret [voir Fleuret]. […] Que la danse vive demande quelquefois des efforts qui influent d’une manière désagréable sur le visage du danseur ; 2°.
Il doit ressembler à celui de Jésus-Christ, étant, comme le sien, non un zèle commun, languissant et sans action, mais un zèle ardent, un zèle dévorant ; cependant toujours réglé par la sagesse de Dieu et conduit par son esprit, qu’il faut, pour l’obtenir, lui demander avec instance. […] Ayons soin de demander à Dieu des ministres ainsi remplis de la lumière et de la force de son Esprit.
Que si on me dit la dessus que la difference du danser de ces anciennes Eglises, à celuy de nos bals & de nos assemblées (qu’on feint autant de tendez-vous en faueur de l’entretien du vice,) aneantit l’authorité que ie recherche en vne coustume dans le retranchement de laquelle se voit enseuelie toute la consequence que i’en pourrois tirer, si ne me peut on nier toutes fois que ces vieilles façons de faire & la souffrance de nos anciens Orthodoxes n’authorisent assez que la danse en soy ne peut estre blasmable, & c’est ce que ie demande. […] Mais ie ne veux pas entrer si auant en vne matiere esloignee de mon gibier & de mon dessein, ie diray toutesfois en passant, que ceux qui en font profession employeroient plus heureusement leur plume & leur loisir à decider tant de controuerses qui tyrannisent les consciences, & dont les doutes causent vne indubitable perdition à vne infinité d’ames malheureusement forcees d’en aller demander la solution à Radamanthe, leur peine en cela seroit autant loüable, comme en ceci les iugemens biens sains la trouuent inutile.
Considèrent-ils ces temples sans divinité, ces chaumières sans habitans, ces petits clochers sans cloches, ces arcades anguleuses qui sont élevées à force d’argent dans la plaine des Sablons, où personne ne va et où personne n’ira ; ils demandent tristement quel est l’architecte qui a pu construire tant de petites choses ? […] Ces amateurs scandalisés apperçoivent un piédestal ou petit autel placé près de la couchette ; ils demandent au domestique quel est l’usage de cet autel, sur le quel ils voient une petite lampe antique.
Le sérieux est le genre le plus difficile de la danse ; il demande un grand travail, et n’est véritablement apprécié que par les connaisseurs et les gens de goût.
Vous me demanderez, Madame, ce qui m’empêche de vous donner l’analyse des ballets de M.
Je l’engageai à le suspendre et lui demandai avec bienveillance : — Quel est le père de cet enfant ?
Aussi la vogue s’est-elle emparée de cette statuette, et non seulement Susse ne suffit pas aux demandes, mais encore M. […] Au fond de ce grand plaisir que nous avions se mêlait je ne sais quelle tristesse infinie pour laquelle l’expression nous manque… La salle émue et charmée ne pouvait se lasser de l’accabler de bravos et de fleurs… Ne demandez pas ce qu’on a fait du printemps de l’année : on l’a jeté aux pieds de Mlle Taglioni. […] Mais on se demandait en même temps si la conquête de la gloire n’avait pas exigé certains sacrifices et si les deux sœurs, dans leur séjour à l’étranger, n’avaient pas perdu des qualités essentielles du cœur, la simplicité et la bonté. […] « Quel rapport y a-t-il, demandait l’Allgemeine Theaterzeitung, entre la cachucha de Fanny Elssler et celle qui est la toquade du jour ? […] Un classicisme élargi, émancipé du froid appareil de la mythologie, pénétré de vérité vivante, inondé de soleil, voilà ce que demandait Th.
L’histoire de la Danse Sacrée en particulier auroit demandé une meilleure plume, par la dignité de son sujet qui n’a point encore été traité.
D’abord, je demande s’il y a un seul concile, en quelque temps, en quelque lieu qu’il ait été tenu, qui ait mis les danses au rang des choses indifférentes ; et qui ait marqué aucune condition à observer dans les danses, afin qu’en les observant, tous abus et tous dangers pour l’ame en soient retranchés ?
Si cette transposition facilement fallacieuse demande une expérience assez longue des choses de la danse, j’avoue que le plaisir d’étudier cette sublime gymnastique dans un cadre dépouillé et même un peu maussade, en dehors des enchantements illusoires et tant soit peu barbares de la mise en scène, est l’un des plus vifs qu’on puisse imaginer.
Le frère de l’Indienne vient à son tour ; il est instruit de tout ; il demande Belton, mais il s’est retiré.
« On se donne bien de garde, lorsqu’on va à la représentation d’une Pantomime , de demander les personnages font-ils les gestes qu’ils doivent faire » ? […] Enfin, attiré vers l’étude des Lettres par une sensibilité naturelle, qui seule peut donner du prix à ses Ouvrages ; content de remplir ses momens par un travail qui plaise à son âme ; tandis que ses ennemis s’agiteront pour lui nuire, il vivra dans le repos7. » « Ces réflexions, qu’il fallait faire une fois », (quelle en est la nécessité, me demandera-t-on peut-être, sans que je juge à propos de répondre) « ces réflexions, dis-je, qu’il fallait faire une fois, n’éclaireront point le préjugé, & n’adouciront point la haîne ; on ne l’a pas espéré : mais aux yeux des hommes sages & désintéressés, qui y reconnaîtront le caractère qui les a dictées, elles serviront de réponse à l’injustice & à la calomnie8 ».
Après avoir fait des efforts inouis pour détacher son visage de la poussière, il lui demanda avec l’emotion de l’amitié, et de l’inquiétude, s’il étoit blessé ? Garrick, qui avoit les yeux fermés en ouvre un à demi, pousse un hocquet, et lui demande avec le ton de l’ivresse, est-ce un verre de rum, que tu m’apportes ?
[3] La pirouette demande un grand travail.
Et il se dirigea vers son contrôle, où trois hommes modestement vêtus demandaient, le chapeau à la main, ce qu’il fallait payer pour entrer.
L’amour demande des empressemens & des tendresses, un visage doux & serein, qui se trouble néanmoins quelquefois, & qui prend autant de de formes qu’il y a de mouvemens au cœur capables de l’altérer.
En fin de compte ils consentirent à ce que je demandais et mirent une rallonge au rôle de ma protégée.
Polixène lui demande la liberté des Troyens et des dames Troyennes ; elle lui est accordée ; tout ce peuple de vaincus se prosterne aux pieds de Pyrrhus et partage sa reconnoissance entre lui et Polixène, qu’il regarde comme l’instrument précieux de sa liberté, l’unique objet de la clémence de Pyrrhus.
Allard et Théodore demandèrent leur retraite.
Il demandoit, un jour, en parlant du peuple, chante-t-il et danse-t-il encore.
Quand on voit un portrait de Véron, l’on se demande si l’on a sous les yeux une image fidèle, ou si ce n’est pas plutôt une caricature de Daumier, une pochade de Gavarni, ou bien encore l’inénarrable Joseph Prudhomme crayonné par Henri Monnier. […] Ils ne s’étaient pas demandé si le nouveau directeur de l’Académie royale de Musique comprenait quelque chose à la musique. […] Il ne se passait presque pas un jour sans que le Courrier des Théâtres ne fulminât contre le Bouge-Variétés et n’en demandât la fermeture, par mesure de salubrité publique.
demanda le paysan à l’Ondin. — Oh ! […] Paris ne la connaît pas encore ; mais elle viendra, nous n’en doutons pas, recevoir parmi nous cette consécration définitive que tous les talents demandent tour à tour au centre de la civilisation élégante.
C’est, par exemple, dit-il, de penser, lorsqu’on étoit à prendre ce plaisir de la danse, que plusieurs réprouvés brûloient dans l’enfer pour les péchés commis à la danse et à cause des danses ; que plusieurs religieux et personnes de piété étoient à la même heure devant Dieu, chantant ses louanges, et contemplant ses divines perfections ; et que leur temps a été par là bien mieux employé que celui qu’on a mis à danser ; qu’on a fait pitié à la sainte Vierge, aux anges et aux saints, lorsqu’ils ont vu que le cœur s’arrêtoit à ce plaisir si ridicule ; qu’enfin à mesure qu’on y a donné plus de temps, on s’est aussi plus approché de la mort qui mettra fin à tous ces plaisirs. » Je demande maintenant s’il est bien facile et bien ordinaire de s’appliquer, au retour de la danse, à toutes ces considérations, que saint François de Sales croit néanmoins nécessaires pour empêcher les funestes impressions du plaisir qu’on y a cherché et goûté ?
Il ne peut se distinguer dans son art, qu’autant qu’il s’appliquera à l’étude de ceux dont je viens de parler : exiger qu’il les posséde tous dans un dégré de supériorité qui n’est réservé qu’à ceux qui se livrent particulièrement à chacun d’eux, ce seroit demander l’impossible ; mais s’il n’en a pas la pratique, il doit en avoir l’esprit.
Ces ombres m’apparûrent, je m’inclinai humblement devant elles, et je les conjurai de vouloir me dévoiler les mystères de leur art enchanteur ; je leur demandai si le genre de leur danse avoit quelque rapport au notre ; s’ils faisoient jadis des entrechats à six et à huit, des cabrioles, et des pirouettes a sept tours ; sublime invention qui fait tourner toutes les têtes légères des Parisiens, et qui est regardée, par eux, comme la base fondamentale des principes de la danse.
D’après ce portrait fait d’après nature, comment se persuader que les pantomimes dansàssent ; nulle proféssion ne demande plus de force, de vigueur et d’adresse ?
Cependant l’oracle est accompli ; le sacrifice est consommé : Admète revoit la lumière et recouvre graduellement sa santé ; il se lève, il chancèle, il apperçoit Hercule, marche vers lui et se jette dans ses bras ; son premier soin est de lui demander Alceste.
Il ne peut se distinguer dans son Art, qu’autant qu’il s’appliquera à l’étude de ceux dont je viens de parler : exiger qu’il les posséde tous dans un degré de supériorité, qui n’est réservé qu’à ceux qui se livrent particuliérement à chacun d’eux, ce seroit demander l’impossible.
demande mademoiselle Subra.
Je dis donc, que le théâtre actuel est trop petit pour les grandes choses qu’on y donne, et qu’il seroit encore plus petit, pour les plus grandes choses que l’on pourroit y donner ; il faut un cadre plus vaste et propre à recevoir sans gêne, les tableaux de l’imagination et du génie : on me dira peut-être qu’on y représente facilement Psiché, Paris et la Caravane ; que les raisonneurs consultent le maître des ballets, le machiniste et le peintre, ils seront étonnés des difficultés qu’ils ont eu à vaincre, des obstacles qu’ils ont eu à surmonter et des entraves qui s’opposent non seulement à leur goût, mais les forcent souvent à renoncer aux vastes projets qu’ils avoient conçus : ce n’est point une halle que je demande, quatre pieds d’ouverture de plus à l’avant-scène, et dix-huit pieds ajoutés à la profondeur du théâtre, produiroient une étendue suffisante à toutes les grandes compositions ; je vais offrir un seul exemple. […] Ayant augmenté la largeur de cet édifice, on me demandera sans doute ce que l’on feroit de l’emplacement qui existeroit depuis les corridors des loges jusqu’au gros mur de ce bâtiment. […] Au reste tout ceci demande des recherches, des essais et de la constance ; ce qui est d’autant plus difficile, qu’on effleure tout, qu’on n’approfondit rien, qu’on tient aux anciennes habitudes du théatre, et qu’il est plus aisé d’être froid imitateur que d’imaginer et de créer.
Des danseurs qui n’ont pas une élévation naturelle, ou qui sont faibles des jarrets doivent avoir recours aux cous-de-pied ; ils pourront en obtenir quelque avantage compensateur ; mais cela demande un grand travail, qui ne soit jamais interrompu par un jour de relâche : ils parviendront aussi à acquérir de la vigueur, et plus encore de la vivacité.
Tout ce que la Magie a de redoutable ou de séduisant : les tableaux de Danse de la plus grande force, ou de la plus aimable volupté : des embrasements, des orages, des tremblements de terre : des Ballets légers, des Fêtes brillantes, des enchantements délicieux ; voilà ce que Quinault demandait dans cet Acte : c’est le plan qu’il avait tracé, que Lully aurait dû remplir et terminer en homme de génie, par un entracte dans lequel la magie eut fait un dernier effort terrible.
La parfaite imitation demande que l’on ait en soi le même goût, les mêmes dispositions, la même conformation, la même intelligence et les mêmes organes que l’original qu’on se propose d’imiter : or, comme il est rare de trouver deux êtres également ressemblans en tout, il est aussi rare de trouver deux hommes dont les talens, le genre et la manières soient exactement semblables.
Je demanderai de l’indulgence pour moi, et pour la pantomime, art au maillot, qui n’articule que des mots sans suite et souvent mal prononcés.
L’espérance et le calme renaissent dans son cœur ; elle appelle ses femmes, elle demande Lycas, elle lui ordonne de porter à son époux le coffret qu’elle lui confie, et de l’offrir de sa part à Hercule comme un nouveau gage de ses sentimens.
Il lui demande s’il n’a point quelques portraits de femmes à lui montrer.
A cet ordre, Julie embrasse les genoux du Seigneur, et demande grace pour lui.