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51. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

et n’ai-je pas fait voir avec quelle force ils se sont élevés contre elles ? […] Vous ne pouvez le faire du lieu élevé d’où je vous parle, mais vous le pouvez quelque part que vous soyez.

52. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55

Ceux des Molière, des Regnard, et de plusieurs auteurs célèbres ne nous présentent-ils pas des tableaux d’un genre moins élevé ? […] Dailleurs l’action d’un crocheteur jaloux sera moins pittoresque que celle d’un homme dont les sentimens seront élevés.

53. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

Un esprit juste et éclairé, un style noble et élevé (car chaque art a le sien) une vaste conception, un goût épuré, une imagination brûlante, un génie supérieur, enfin le désir de s’illuster et de rendre son nom célèbre. […] Que ces bras enfin sans cesse élevés vers le ciel nous tracent l’idée des Bacchantes dans leur yvresse, ou de la famille de Niobé dans son désespoir.

54. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55

Considèrent-ils ces temples sans divinité, ces chaumières sans habitans, ces petits clochers sans cloches, ces arcades anguleuses qui sont élevées à force d’argent dans la plaine des Sablons, où personne ne va et où personne n’ira ; ils demandent tristement quel est l’architecte qui a pu construire tant de petites choses ? […] ces deux arts ne se sont-ils pas élevés rapidement à la perfection ?

55. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109

ceux des Moliere, des Regnard & de plusieurs Auteurs célebres, ne nous présentent-ils pas des Tableaux d’un genre moins élevé ? […] D’ailleurs l’action d’un crocheteur jaloux, sera moins pittoresque que celle d’un homme dont les sentiments seront élevés.

56. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre huitième. Danseur sérieux, danseur demi-caractère. Danseur comique » pp. 88-95

Son port, son maintien doivent être élevés, élégants, nobles et majestueux, sans affectation.

57. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VIII » pp. 106-119

Homme charmant, bien élevé, ses manières sont élégantes et polies.

58. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE PREMIERE. » pp. 2-14

Il placera sur plusieurs lignes paralleles les Nymphes & les Faunes ; il exigera scrupuleusement que toutes les Nymphes soient posées dans des attitudes uniformes, & que les Faunes aient les bras élevés à la même hauteur ; il se gardera bien dans sa distribution de mettre cinq Nymphes à droite, & sept Nymphes à gauche ; ce seroit pécher contres les vieilles regles de l’Opéra ; mais il fera un exercice froid & compassé d’une Scene d’action qui doit être pleine de feu.

59. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60

Que son génie le porte toujours à traiter des sujets d’un genre noble & élevé !

60. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »

Les petits Musiciens se sont d’abord élevés contre ; plusieurs admirateurs du chant ancien, parce qu’ils n’en connaissaient point d’autre, ont été révoltés, en voyant adapter une partie des traits difficiles et brillants des Italiens, à une langue qu’on n’en croyait pas susceptible ; des gens d’un esprit étroit, que toutes les nouveautés alarment, et qui pensent orgueilleusement que l’étendue très bornée de leurs connaissances est le nec plus ultrà des efforts de l’art, ont tremblé pour le goût de la nation.

61. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »

Il n’y a pas de scène ; le spectateur est à niveau des danseurs ou bien son regard plonge des estrades élevées dans l’écume fraîche du corps de ballet.

62. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre première. » pp. 2-8

Il placera sur plusieurs lignes paralelles les nymphes et les Faunes ; il exigera scrupuleusement que toutes les nymphes soient posées dans des attitudes uniformes, et que les Faunes ayent les bras élevés à la même hauteur ; il se gardera bien, dans sa distribution, de mettre cinq nymphes à droite, et sept nymphes à gauche ; ce seroit pécher contre les vieilles règles de l’opéra ; mais il fera un exercice froid et compassé d’une scène d’action qui doit être pleine de feu.

63. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Renaud et Armide. Ballet héroïque » pp. 99-108

Ubalde et le chevalier Danois ayant surmonté à l’aide d’un verge d’or les obstacles que la magie leur avoit élevés, paroissent dans ce jardin ; mais ils sont arrêtés par des Nymphes ; elles les invitent à quitter la gloire pour s’abandonner aux plaisirs ; les Graces et l’Amour entourent Ubalde ; il ne resiste que bien foiblement aux pièges de la volupté, et par une force supérieure, il est entraîné vers les objets délicieux qui s’offrent à lui ; il va céder à l’impression de leurs charmes ; mais le chevalier Danois s’empare de la verge d’or ; il l’agite, et les fantômes voluptueux disparoissent à l’instant.

64. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Pyrrhus et Polixène. Ballet tragique. » pp. 205-214

Il est traîné par les officiers captifs ; les dames Troyennes y sont enchaînées, et elles expriment ce que la douleur et le désespoir ont de plus affreux ; ce char pompeux se démembre par une volte ; chaque morceau qui s’en sépare, compose un trophée, et il n’en reste qu’une espèce de trône élevé, sur le quel Pyrrhus est assis ; les vaincus se prosternent à ses pieds ; ils forment avec leurs boucliers des dégrès par les quels Pyrrhus descend.

65. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii.  » pp. 102-108

Volant de ses propres ailes, n’écoutant que les conseils du caprice et de la fantaisie, il renversa l’édifice auguste que les élèves chéris de Terpsicore avoient élevé à cette Muse ; temple fondé sur des bases solides, décoré par les Graces et sublime dans ses proportions et son ensemble.

66. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Horace de Viel-Castel dit dans ses Mémoires : « Véron, c’est le bourgeois gentilhomme du dix-neuvième siècle27 », et ailleurs : « Véron joue un rôle et il le joue bien ; c’est l’insolence élevée à la plus haute puissance et qui a su tirer parti des éléments impurs qui composent le fond de notre marais social. […] Ne profite pas qui veut du fumier des écuries d’Augias28. » S’étant élevé d’une situation modeste à une haute fortune, l’ancien boutiquier étala un luxe indiscret de parvenu. […] « Tous les premiers rôles devaient être fêtés, rappelés, redemandés, c’était de droit ; mais, lorsque nous arrivions aux artistes de second ordre, il me répugnait de traduire nettement et en termes précis ce qu’on devait faire pour chacun ; je craignais d’afficher des préférences personnelles ; j’avais donc adopté, pour m’entendre à ce sujet avec Auguste, une gamme chromatique dont les notes élevées étaient une excitation des applaudissements, dont les notes basses prescrivaient de la froideur.

67. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

Un homme bien élevé ne saurait s’oublier envers ses semblables, surtout quand ils ont quelque droit à son estime. […] L’expérience démontre que les jeunes gens bien élevés obtiennent ces égards, ces sentimens d’affection de l’ame qui sont la récompense et le prix d’une bonne éducation, tandis que l’on n’a que de l’indifférence et du mépris pour cette jeunesse volage et inconsidérée qui affecte de méconnaître les règles de civilité.

68. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

La musique à peine sortie de son berceau ne donnoit que les sons mal articulés de l’enfance, tandis qu’en Italie elle s’étoit élevée, et marchoit d’un pas hardi vers la perfection. […] Vigarini, et machinée en grande partie par M. le Marquis De Sourdéac Ce beau monument élevé aux arts n’existe plus, l’inconstance et la frivolité ont été naturalisées en France.

69. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -

Mes élans et mes efforts ont été superflus ; je n’ai pû franchir la barrière élevée par l’impossibilité, et sur la quelle il étoit écrit : tu n’iras pas plus loin.

70. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24

Mais, par un malheureux effet de l’habitude, ou de l’ignorance, il est peu de ballets raisonnés ; on danse pour danser ; on s’imagine que le tout consiste dans l’action des jambes, dans les sauts élevés, et qu’on a rempli l’idée, que les gens de goût se forment d’un ballet, lorsqu’on le charge d’exécutans qui n’éxecutent rien ; qui se mêlent, qui se heurtent, qui n’offrent que des tableaux froids et confus, dessinés sans goût, groupés sans grace, privés de toute harmonie, et de cette expression, fille du sentiment, qui seule peut embellir l’art, en lui donnant la vie.

71. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96

Comme ces masques en général grossissoient prodigieusement la tête, que le buste, et le reste du corps ne se trouvoit plus en proportion avec elle ; on y suppléoit en matellassant tout le vêtement, en se faisant un ventre et des molets ; et pour grandir ce gros personnage, on avoit recours à des échasses, ou a un cothurne fort élevé, dont les seméles étaient d’un bois très-épais.

72. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Médée. Ballet tragique. » pp. 65-74

Créuse mêle sa joye à celle de ses sujets ; Créon, au comble de ses vœux, marche vers le trône, il est suivi par les prêtres de l’hymen, qui, en tombant à ses pieds, lui remettent la coupe nuptiale ; après l’avoir élevée vers le ciel, il la présente à Jason qui s’en saisit avec le plus vif empressement ; elle est déjà sur le bord de ses lèvres ; Médée paroît ; tout change à son aspect.

73. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Alceste. Ballet tragique. » pp. 207-218

La décoration représente un vaste péristile superbement orné pour une fête ; les entre-colonnes forment des balustrades couvertes de riches étoffes ; une estrade est élevée sur un des côtés de la scène ; le fond du théâtre représente la mer ; le vaisseau de Lycomède est richement décoré ; d’autres vaisseaux de la flotte paroîssent dans l’éloignement.

74. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46

Mais par un malheureux effet de l’habitude ou de l’ignorance, il est peu de Ballets raisonnés ; on danse pour danser ; on s’imagine que le tout consiste dans l’action des jambes, dans les sauts élevés, & qu’on a rempli l’idée que les gens de goût se forment d’un Ballet, lorsqu’on le charge d’exécutants qui n’exécutent rien, qui se mêlent, qui se heurtent, qui n’offrent que des Tableaux froids & confus, dessinés sans goût, grouppés sans grace, privés de toute harmonie, & de cette expression, fille du sentiment, qui seule peut embellir l’Art, en lui donnant la vie.

75. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Thérèse, unie aujourd’hui en Prusse par un mariage de la main gauche à un prince royal, prévenait moins en sa faveur ; sa taille était plus élevée que celle de sa sœur. […] Une de ces demoiselles est d’une taille un peu élevée et extrêmement svelte, et l’autre est une perfection, soit comme femme, soit comme danseuse. […] Le mémoire le plus élevé fut celui des fournitures de passementerie, quincaillerie, mercerie, plumes, fleurs, soieries, broderies, bijouterie, étoffes diverses, toiles, chaussures, mécanique, phisique (sic), corderie, modelure, dentelle d’église, etc… dont le total fut de 19 163 fr. 54.

76. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Lorsqu’il fut élevé sur ce siége, il trouva le diocèse dans un état qui donna bien de l’exercice à son zèle ; et il s’appliqua, infatigablement, à remédier aux abus et aux désordres qui y régnoient. […] Rendons-nous y bien attentifs : « Je serois bien surprise, dit la raison, si le son de la lyre et de la flûte (c’est-à-dire en général tous les instrumens) n’excitoit pas à danser, et si une vanité n’en entrainoit pas une autre, mais beaucoup plus grande et plus honteuse ; car on trouve dans le chant un plaisir qui est souvent utile et saint, puisqu’en chantant de saints cantiques, on peut être par là élevé à Dieu et aux choses spirituelles ; mais dans les danses il n’y a rien qui ne soit propre à porter au crime, et qui ne passe les bornes de l’honnêteté et des mœurs. » Ex choreis nihil unquàm nisi libidinosum.

77. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187

D’ailleurs, le grand Bossuet avoit l’esprit trop élevé et trop solide pour se repaître de vaines idées et en vouloir repaître les autres.

78. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48

Mais qu’il soit permis de citer ici un ou deux passages du Discours que vient de prononcer à l’Académie Française M. de Lamoignon de Malesherbes : « Le Public s’est élevé un Tribunal indépendant de toutes les Puissances, & que toutes les Puissances respectent, qui apprécie tous les talens, qui prononce sur tous les genres de mérite ... cette vérité que j’expose dans l’assemblée des Gens de Lettres, a déjà été présentée à des Magistrats, & aucun n’a refusé de reconnaître ce Tribunal du Public, comme le Juge Souverain de tous les Juges de la terre ».

79. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36

Hilas n’avoit que de foibles moyens, et manquoit tout à la fois d’instruction et de génie ; il s’imagina qu’il falloit représenter un grand Roi à la Toise, en conséquense il se fit faire un cothurne très élevé, et pour se hausser encore davantage il représenta Agamemnon sur la pointe des pieds, afin de paraître plus grand que tous les acteurs qui l’entouroient.

80. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106

De deux choses l’une ; ou le musicien jouoit le discours accentué selon le mouvement donné, ou il avoit sous les yeux une suite écrite de tous les accents du discours, des longues, des brèves, et des repos ; trois ou quatre demi-tons pouvoient donc guider, et trois ou quatre nuances, (telles que voix basse, voix naturelle, voix élevée, voix très-forte, suffisoient pour donner les inflexions convenables, ce que nous exprimons en musique par piano, crescendo, forté.

81. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

Dans le comique noble, il séduisoit et il enchantoit ; dans le genre moins élevé, il amusoit et s’arrangeoit au théatre avec tant d’art, qu’il étoit souvent méconnu des personnes qui vivoient habituellement avec lui. […] Je suis de ce sentiment, et je ne fais pas plus de cas d’un visage triste, froid et inanimé, que d’un masque ; mais comme il y a trois genres de danse réservés à des tailles et à des physionomies différentes, les danseurs, en s’examinant avec soin, et en se rendant justice, pourront tous se placer avantageusement ; leur objet est égal ; dans quelque genre que ce soit, ils doivent imiter, ils doivent être pantomimes, il n’est donc question que de faire parler à la danse un langage plus ou moins élevé, suivant la dignité du sujet et l’espèce de genre. […] Depuis la publication de cet ouvrage j’ai vu disparoitre ces masques contre lesquels je me suis si fortement élevé : cette réforme n’est pas un des moindres services que j’ose me flatter d’avoir rendu à mon art ; et c’est pour moi la plus belle et la plus digne récompense.

82. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Dans le Comique noble il séduit & il enchante ; dans le genre moins élevé il amuse & divertit, & il s’arrange au Théatre avec tant d’Art, qu’il est souvent méconnu des personnes qui vivent habituellement avec lui. […] Il n’est donc question que de faire parler à la Danse un langage plus ou moins élevé, suivant la dignité du sujet & l’espece du genre. […] Je conçois qu’un tel arrangement ne peut avoir lieu, si les Compositeurs ne renoncent à la Paysannade pour prendre un genre plus élevé, & si les Danseurs ne quittent cette fureur de remuer les jambes & les bras machinalement.

83. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

La danse des courbettes est composée de mouvements à demi élevés, mais doucement, en avant, en arrière, par voltes et demi-voltes sur les côtés, faisant son mouvement courbé, ce qui donne le nom à cette espèce de danse. La danse des cabrioles n’est autre chose que le saut que fait le cheval en cadence à temps dans la main, et dans les talons, se laissant soutenir de l’un, et aider de l’autre, soit en avant en une place, sur les voltes et de côté : on n’appelle point cabrioles tous les sauts ; on nomme ainsi seulement ceux qui sont hauts et élevés tout d’un temps.

84. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180

Je suis monté en effet, et plusieurs fois, sur une planche dont les extrémités étoient élevées de terre, lorsque je m’appercevois du coup que l’on alloit donner à la planche pour la dérober de dessous mes pieds, la crainte alors m’engageoit à faire un mouvement qui, en esquivant la chute, m’élevoit un peu au dessus de la planche, et me faisoit parcourir une ligne oblique au lieu d’une ligne droite. Cette action en rompant la chute donnoit à mes jambes la facilité de se mouvoir, parce que je m’étois élevé au dessus de la planche, et qu’un demi-pouce d’élévation, lorsqu’on a de la vitesse, suffit pour battre l’entrechat.

85. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »

Les Dieux, les premiers Héros dont la Fable nous donne des idées si poétiques et si élevées, l’Olympe, les Enfers, l’Empire des Mers, les Métamorphoses miraculeuses, l’Amour, la Vengeance, la Haine, toutes les passions personnifiées, les Éléments en mouvement, la Nature entière animée fournissaient dès lors au génie du Poète et du Musicien mille tableaux variés, et la matière inépuisable du plus brillant Spectacle.

86. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133

Tout cela ne peut s’exécuter qu’en sautant des chassis ; ce cadre alors est facile à remplir, le maître de ballets peut placer sur ces terreins plus ou moins élevés des grouppes qui se pyramideront ; les percés seront consacrés à la promenade ; les parties plattes à la danse et les colines du fond, seront destinées à placer les enfans sur différens plans en observant une dégradation combinée de manière a ce que les principes de l’optique et de la perspective soient parfaitement observés.

87. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

La décoration représente un très magnifique péristile du palais de Didon, à travers le quel on voit la mer couverte de la flotte Troyenne, et du coté opposé une partie des édifices de la ville de Carthage, et un bûcher élevé pour faire un sacrifice aux Dieux.

88. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

D’un côté du théatre on apperçoit un autel antique élevé à la divinité que les habitans adorent ; une statüe représentant un homme qui plonge un poignard dans le sein d’une femme, est élevée au dessus de l’autel.

89. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Quelques arbres inconnus dans nos Climats embellissent cette Isle ; d’un côté du Théatre on apperçoit un Autel antique élevé à la Divinité que les Habitants adorent ; une Statue représentant un homme qui plonge un poignard dans le sein d’une femme, est élevée au-dessus de l’Autel.

90. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

L’édifice élevé par l’Abbé Du Bos sur le fondement de la perfection prétendue de la Danse de son temps, s’écroule donc évidemment de lui-même.

91. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

Je dis donc que cette pésanteur n’étant pas dans une proportion aussi exacte dans les danseurs arqués, qu’elle l’est dans les danseurs jarretés qui ont extraordinairement le cou-de-pied élevé et fort ; ces premiers ont nécessairement moins de facilité à se hauser sur l’extremité des pointes.

92. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Je ne m’aviserois pas, certes, d’entretenir M. de Voltaire de ces jeux d’enfans, et de lui montrer les marionnettes, si je ne savois qu’après avoir éclairé le monde littéraire du feu de son génie, et avoir passé seize heures de la journée à embellir les arts, à donner de grands modèles dans tous les genres, et s’être élevé par la puissance de son imagination jusques dans les plus hautes régions des connoissances humaines, il se plaisoit à descendre sur la terre, à danser les soirs des branles aux chansons, à rire de mauvais contes bleus, et à les trouver couleur de rose.

93. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50

Les troupes sont rangées à l’entour de cette place, et le peuple est placé derrière elle sur des gradins élevés.

94. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

Je dis donc que cette pesanteur n’étant pas dans une proportion aussi exacte dans les Danseurs arqués qu’elle l’est dans les Danseurs jarretés qui ont ordinairement le coudepied élevé & fort, ces premiers ont nécessairement moins de facilité à se hausser sur l’extrêmité des pointes.

95. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Marie Taglioni se maintint longtemps encore au pinacle où la Sylphide l’avait élevée. […] Méry ne se contenta pas de dire en prose : « Avec Mlle Taglioni la danse s’est élevée à la sainteté d’un art » ; il prit son luth et chanta : Près des lacs aux blondes bergères Rossini, dessinant tes pas, T’inonda de notes légères, Toi que l’oiseau ne suivrait pas !

96. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

… Sur un petit toit, au-dessous, une sentinelle fumait, qui n’avait point été placée à ce poste élevé par le vicomte Sosthènes de la Rochefoucauld.

97. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

le sens mystérieux : Hoc est mysterium , des paroles du Sauveur, nous avons chanté , et ce que nous avons chanté, c’est le cantique du nouveau testament, dont le sujet est la réconciliation des hommes avec Dieu par Jésus-Christ ; et vous n’avez point dansé , c’est-à-dire vous n’avez point élevé votre ame à cette grâce spirituelle, parce qu’elle n’en a point été touchée.

98. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

C’est donc pour les places les moins élevées que l’on doit principalement travailler, puisque telle forme, tel groupe et tel tableau, dont l’effet est sensible pour le parterre, ne peut manquer de l’être dans quelqu’endroit de la salle que l’on se place.

99. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Le génie de son art l’a élevé en un instant à une perfection vraiment divine.

100. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395

Un tableau ou une situation le conduisent naturellement à une autre ; les figures s’enchaînent avec autant d’aisance que de grace ; l’effet général se fait sentir sur le champ ; car telle figure élégante sur le papier, cesse de l’être à l’exécution ; telle autre qui le sera pour le Spectateur qui la verra en vue d’oiseau, ne le sera point pour les premieres Loges & le Parterre ; c’est donc pour les places les moins élevées que l’on doit principalement travailler, puisque telle forme, tel grouppe & tel tableau dont l’effet est sensible pour le Parterre, ne peut manquer de l’être dans quelque endroit de la Salle que l’on se place.

101. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

La poitrine sur laquelle s’appuyait sa tête portait aux cérémonies officielles l’ordre hongrois de Saint-Etienne, l’ordre russe de Sainte-Anne, la Croix du Sud du Brésil, l’Aigle rouge de Prusse, le Danbrog, l’Etoile du Nord, l’ordre des Guelfes de la Grande-Bretagne et du Hanovre, le Lion de Zæhringen… N’y avait-il pas là de quoi éblouir la petite Autrichienne, élevée dans le respect des grandeurs ? […] Après s’être élevé avec indignation contre les calomnies de gens malpropres d’après lesquels la mort prématurée du fils de l’Empereur aurait été causée par la fréquentation des femmes, il dit : « On a prétendu aussi qu’il avait noué des relations avec la belle danseuse Fanny Elssler. […] Quand il eut disparu, laissant un nom maudit par les ennemis de l’absolutisme, elle continua de ne voir en lui qu’un homme foncièrement bon dont la passion pour elle, peu à peu épurée, s’était élevée jusqu’à la plus complète abnégation.

102. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Jamais concert d’éloges plus unanimes ne s’est élevé sur les pas d’une artiste plus aimée ; mais aussi jamais artiste plus complète ne l’a mieux mérité dans aucun art.

103. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Il est à propos de prévenir le public que les Graces ignorent leur origine, que sous un habit champêtre et des toits rustiques, elles se croient filles de Lycénion ; que cette même Lycénion qui les a élevées, ignore elle-même que ces aimables filles sont des immortelles ; qu’elles ne reconnoissent l’enfant de Cythère, que lorsqu’il fait éclater sa puissance en rendant la jeunesse à Lycenion et à Damet, et que l’instant qui suit, est l’époque de la reconnoissance entre l’Amour et les Graces, et celle du dénouement de l’intrigue.

104. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

La décoration représente le vestibule du temple de Diane ; le sanctuaire en est séparé par un vaste portique fermé par un rideau d’étoffe riche ; lorsque ce rideau se tire, on découvre le sanctuaire qui est de forme circulaire ; on voit l’autel destiné au sacrifice : un peu plus loin et sur un plan plus élevé est la statue de Diane.

105. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

Saint Augustin ayant eu, même avant sa conversion, tant de respect pour saint Ambroise, et tant d’empressement à écouter ses instructions, auroit-il pu, après que Dieu l’eut touché, et ensuite élevé à l’épiscopat, n’être pas un ardent imitateur de son zèle contre tous les abus et les désordres qui régnoient de son temps !

106. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

Le premier que je nommerai est Gisbertus Vossius (ou Voetius) professeur de théologie en l’académie d’Utrecht ; dans la quatrième partie de ses disputes théologiques, au titre, des choses élevées de ce monde.

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