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102. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50

Le concile de Narbonne, tenu en 1609, défendant comme les conciles précédens, aux jours de fêtes, tous les divertissemens capables de porter à l’impureté : Ne festi dies in lasciviâ agantur , nomme expressément les danses, dont il dit qu’il faut s’abstenir, non en ces jours-là seulement, mais principalement en ces jours-là : A choreis, tripudiis, et ludis publicis, dictis diebus prohibitis maximè abstinere debent.

103. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Belton et Eliza. Ballet pantomime. » pp. 223-233

Pendant cette action, un jeune Officier Anglais nommé Belton paroît inquiet et préoccupé.

104. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IV » pp. 44-59

Une de mes amies, que je ne nommerai pas pour ne point lui faire de peine, a trouvé un moyen que je qualifie tout simplement de sublime.

105. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

Enfin ce sont ces sortes de mouvemens que les Grecs nomment démonstrations, pareilles aux figures de l’éloquence, qui semblent mettre sous les yeux les choses dont l’Orateur parle.

106. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la Nature. » pp. 183-194

Denis l’Aréopage, dans son Traité de la Hiérarchie, & ce que les anciens Philosophes ont nommé Musique divine ou Musique naturelle.

107. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »

Une intelligence que je nommerai gourmontienne et une sensibilité très pure habitent un corps malingre et difforme.

108. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114

La seconde que l’on nomme danse en action est, si j’ose m’exprimer ainsi, l’âme de la première ; elle lui donne la vie et l’expression, et en séduisant l’oeil elle captive le coeur, et l’entraine aux plus vives émotions ; voila, ce qui constitue l’art.

109. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224

  Cependant Orphée ne voit point sa chere Euridice, il la cherche, l’appelle et la nomme cent fois.

110. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Ce Balthasarini fut anobli ; il prit le nom de Beaujoyeux, fut nommé valet-de-chambre du roi et de la reine sa mère ; il se rendit si illustre à la cour par ses inventions de ballets, de musique, de festins et de représentations, qu’on ne parlait plus que de lui. […] Des ordonnances successives réglèrent la police et l’administration de l’Opéra ; on y nomma des inspecteurs, et, en 1715, on voit le duc d’Antin, pair de France, chargé, pour le secrétaire d’état ayant le département de la maison de sa majesté, de tout ce qui concerne la police et la régie de l’Académie royale de Musique. […] A M. de Luçay succéda M. de Rémusat, premier chambellan de l’empereur, nommé surintendant des spectacles. […] Chaque soir on y voit se réunir ce qu’on nomme les notabilités de tous les rangs. […] Madame Cinti-Damoreau est la première femme qui ait été nommée professeur de chant.

111. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Un de ses amis, nommé Regnauld, pharmacien dans la rue Caumartin, mourait en 1824, laissant une formule de pâte pectorale qu’il avait inventée. […] Il suffira de nommer Gérard de Nerval, Théophile Gautier, Barbey d’Aurevilly. […] Les uns nomment Fanny Elssler qui vient de débuter dans la Tempête, les autres Louise Duvernay, la séduisante Miranda de la Tentation.

112. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -

  Mes lettres n’étoient pourtant que le frontispice du monument que je me proposois d’élever à la danse en action, et que les Grecs avoient nommée pantomime.

113. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24

Le ballet, comme je le sens, et tel qu’il doit être, se nomme à juste titre ballet ; ceux, au contraire, qui sont monotônes et sans expression, qui ne présentent que des copies tiédes et imparfaites de la nature, ne doivent s’appeller que des divertissemens fastidieux et inanimés.

114. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96

Enfin Velleïus Paterculus dit, qu’un nommé Plancus, officier attaché au parti de Marc-Antoine, avoit contrefait Glaucus, célèbre pêcheur, que les anciens croyoient avoir été métamorphosé en Triton.

115. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46

Cette différence du Tableau au Portrait devroit être également reçue dans la Danse ; le Ballet, comme je le sens, & tel qu’il doit être, se nomme à juste titre Ballet ; ceux au contraire qui sont monotones & sans expression ; qui ne présentent que des copies tiedes & imparfaites de la nature, ne doivent s’appeller que des divertissements fastidieux, morts & inanimés.

116. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

columna secunda), recommande aux curés d’avoir pour le temps de la visite de l’évêque, une liste de ceux dans la conduite publique desquels il y aura quelque chose à reprendre et à corriger, afin que l’évêque leur donne les avertissemens nécessaires, et emploie, s’il le faut, son autorité pour les faire rentrer dans leur devoir : et marquant qui sont ceux qui doivent être mis sur cette liste, après avoir nommé les hérétiques, les blasphémateurs, les usuriers, les concubinaires, et autres pécheurs semblables, il nomme « ceux qui ont coutume de profaner les jours de fêtes par des œuvres serviles, par des danses, et autres actions semblables : Illorum qui servilibus operibus dies festos violant aut choreis aliisque ejusmodi actionibus profanare soleant  ».

117. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

Le premier que je nommerai est Gisbertus Vossius (ou Voetius) professeur de théologie en l’académie d’Utrecht ; dans la quatrième partie de ses disputes théologiques, au titre, des choses élevées de ce monde. […] Aux chrétiens bien sages, la crainte d’offenser Dieu, l’amour de la vertu, la garde de leur salut sont des choses plus chères que tout ce qui se pourroit nommer de plaisirs au monde… Que perdrons-nous en perdant les danses ?

118. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36

Un pantomime nommé Paris eût l’audace de souiller le lit de cet Empereur.

119. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Alexandre ayant ordonné à Apelles de faire le portrait d’une de ses favorites nommée Campaspe ; Apelles frappé de la beauté de son modèle, en devient amoureux.

120. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

On dit qu’il donna lui-même ce prix glorieux à l’une de ses sœurs, que la voix publique avoit nommée pour être Rosière.

121. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182

Cette deesse que l’on nomme Eris fut chassée du ciel par Jupiter. parce qu’elle brouilloit continuellement les Dieux ensemble.

122. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Les Grecs n’eurent point de poésie qui ne fût chantée ; la lyrique se chantait avec un accompagnement d’instruments, ce qui la fit nommer mélique. […] Cependant ce que nous nommons très improprement le récitatif (voyez […] Mais les paroles que la Poésie emploie, reçoivent de l’arrangement, de l’art, une chaleur, une vie qu’elles n’ont pas dans le langage ordinaire ; et cette chaleur, cette vie doivent acquérir un chant, par le secours d’un second art qui s’unit au premier, une nouvelle force, et c’est là ce qu’on nomme expression en Musique. […] Quoique ce que nous nommons très improprement récitatif doive exprimer réellement les paroles, et qu’il ne puisse pas porter trop loin cette qualité importante, il doit cependant être toujours simple, et tel à-peu-près que nous connaissons la déclamation ordinaire : c’est la manière dont un excellent comédien débiterait une tragédie, qu’il faut que le musicien saisisse et qu’il réduise en chant.

123. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160

Il dit qu’un fameux Peintre nommé Hecmokerke mourut à Harlan l’an 1574, âgé de 76 ans, sans heritiers, & que ne sçachant à qui laisser un bien considérable qu’il avoit amassé par son travail, il s’avisa, pour éterniser sa mémoire, de faire une fondation pour marier un garçon & une fille de son Village, deux fois l’année, à perpétuité ; à condition que le jour des noces, le marié, la mariée, & tous les conviez viendroient danser à l’entour de sa fosse, avec six violons & six haubois, sur laquelle fosse il y a une grande croix de cuivre, pour marquer la Religion du Fondateur : il assure aussi que depuis le tems de cette Fondation, l’exécution n’en a point été interrompue, bien que les habitans du lieu ayent changé de Religion ; ce qui marque la vénération qu’ils ont pour la mémoire de ce fameux Peintre natif de leur Village, dont il portoit le nom, qui est mort bon Catholique.

124. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Je demande à vous, Citoyen Conseiller d’État, je demande au Gouvernement, ce que tous mes confrères ont dans tous les pays étrangers, c’est-à-dire à être nommé Maître des Ballets en chef et sans partage des Théâtres du Gouvernement français, ou si je n’en suis pas jugé digne, je demande une retraite honorable, et telle que peut la mériter un homme qui a servi trente ans son pays de toutes les manières qui peuvent avoir rapport à l’art qu’il exerce et par tous les sacrifices qui ont été à son pouvoir.

125. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

Mademoiselle Montansier avait fait bâtir dans la rue Richelieu, sur l’emplacement de l’ancien hôtel de Louvois, un théâtre qui se nommait Théâtre-National.

126. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

Nommons encore dans ce groupe Julia de Varennes, dont la beauté brune avait contribué pour une grande part à la faire bien accueillir, lorsqu’elle débuta, en 1823, dans Aladin ou la Lampe merveilleuse. […] Par la répétition automatique d’exercices surannés, par leur genre poncif, elles méritèrent d’être nommées « les Baour-Lormian du rond-de-jambe, les Viennet de l’entrechat63 ».

127. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »

Nous le nommons improprement Ariette.

128. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

Qu’il fallait indispensablement que ce que les Anciens appelaient Chant et Danse fût toute autre chose que ce que nous nommons comme eux ; puisque malgré notre perfection supposée, notre effet théâtral était constamment si loin du leur1.

129. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

Nous pouvons, sans les offenser, et en leur rendant la justice, qui leur est duë, les nommer mauvais danseurs.

130. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Ils avoient cinq boucles de cheveux de chaque côté poudrées à blanc, un toupet très-exhaussé, nommé improprement toupet à la Grèque.

131. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Garrick eût été nommé plusieurs fois membre du parlement d’Angleterre, s’il l’eût voulu ; à chaque élection des amis puissants vouloient le mettre sur les rangs ; il les remercioit ; heureux, leur disoit-il, d’avoir votre amitié, votre estime, et de jouir des bontés du public ; qu’ai-je à désirer de plus précieux, de plus flatteur ?

132. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Un journal, le Corsaire, se fit l’organe de la pudeur effarouchée. « Pourquoi, demandait-il, la nomme-t-on encore Fanny Elssler ? […] La traversée dura dix-huit jours, contrariée par des tempêtes que Fanny supporta vaillamment et dont elle fut distraite d’ailleurs par les innombrables prévenances du capitaine, nommé Hosken. […] Je désirerais bien nommer moi aussi, comme vous, l’Amérique ma seconde patrie ; mais il faut que je parte.

133. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50

Les Romains ont à leur tour nommé pour défenseurs de leurs droits les trois Horaces.

134. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

Nous pouvons sans les offenser & en leur rendant la justice qui leur est due, les nommer les automates de la Danse.

135. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Jamais ils ne nomment ni Thérèse, ni Fanny Elssler qui se signalèrent cependant dès leur première enfance. […] Un appel qui lui vint justement de Londres lui fournit à point nommé un prétexte honorable pour se dérober momentanément aux regards de ses admirateurs berlinois.

136. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

La figure qui présentoit un triangle allongé fut nommée très-improprement danse de la grue. […] Les auteurs dramatiques ont écrit des comédies épisodiques que l’on nomme pièces à tiroir.

137. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

En 1786, un jeune homme de dix-huit ans, nommé Boismaison, faisait partie des élèves surnuméraires de l’école de danse.

138. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les dames. » pp. 53-69

Le quatriesme bransle, se nomme le bransle double de Poictou, auquel nous compterons quinze pas à fin de le faire mieux comprendre.

139. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55

Tout ce qui peut servir à la peinture, doit servir à la danse : que l’on me prouve que les pièces des auteurs que je viens de nommer sont dépourvues de caractères, dénuées d’intérêt, privées de situations fortes, et que les Bouchers, et les Vanloos ne pourront jamais imaginer d’après ces chefs-d’œuvre, que des tableaux froids et désagréables ; alors, je conviendrai que ce que j’ai avancé n’est qu’un paradoxe : mais s’il peut résulter de ces pièces une multitude d’excellens tableaux, j’ai gain de cause ; ce n’est plus ma faute si les peintres pantomimes nous manquent, et si le génie ne fraye point avec nos danseurs.

140. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109

Tout ce qui peut servir à la Peinture, doit servir à la Danse ; que l’on me prouve que les Pieces des Auteurs que je viens de nommer sont dépourvues de caractere, dénuées d’intérêt, privées de situations fortes, & que les Boucher & les Vanloo ne pourront jamais imaginer d’après ces chefs-d’œuvres, que des Tableaux froids & désagréables, alors je conviendrai que ce que j’ai avancé n’est qu’un paradoxe ; mais s’il peut résulter de ces Pieces une multitude d’excellents Tableaux, j’ai gain de cause ; ce n’est plus ma faute si les Peintres Pantomimes nous manquent, & si le génie ne fraie point avec nos danseurs.

141. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

C’est comme cela que M. le duc me nomme ; il fait toutes mes volontés, et vous verrez que vous les ferez aussi, quand vous me connaîtrez.

142. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

On nomme ainsi, à l’Académie nationale de musique et de danse, ces superbes créatures, — racolées à travers Paris, dans l’atelier, dans le bastringue, à même la boue du trottoir, au ras de la fange du ruisseau, — et qui défilent dans les cortèges, qui figurent dans les lointains, qui posent dans les espaliers, dans les apothéoses, et en général, dans tous ces groupes voluptueux que l’imagination délirante du chorégraphe invente pour ravigoter le public… Les marcheuses ne dansent pas… Elles ne chantent pas… Elles meublent… L’invention en est attribuée à Duponchel.

143. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

Les caractères que je viens de vous nommer sont idéaux, et purement d’imagination ; ils ont été crées et enfantés par les poètes ; les peintres leur ont donné ensuite une réalité par des traits et des attributs différents, qui ont varié à mesure que les arts se sont perfectionnés, et que le Flambeau du goût a éclairé les artistes. […]   La danse sérieuse et héroïque porte en soi le caractère de la tragédie ; la mixte ou demi-sérieuse, que l’on nomme communément demi-caractère, celui de la comédie noble, autrement dit le haut-comique ; la danse grotesque emprûnte ses traits de la comédie d’un genre comique, gai et plaisant.

144. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Les caracteres que je viens de vous nommer sont idéaux & purement d’imagination ; ils ont été créés & enfantés par les Poëtes ; les Peintres leur ont donné ensuite une réalité par des traits & des attributs différents qui ont varié à mesure que les Arts se sont perfectionnés, & que le flambeau du goût a éclairé les Artistes. […] La mixte ou demi-sérieuse, que l’on nomme communément demi-caractere, celui de la Comédie noble, autrement dit le haut-comique.

145. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

Ils s’arrangent très bien en un petit poème qui se retient facilement : Nips, Niphoé, Néma ; — Niktéris, Néphélé, Nexis ; — Rhodopis, Rhodonia, Ptilé… Quant au petit danseur qui est si laid, on le nomme Nettarion… Mais la reine du Chœur n’est pas encore entrée. […] SOCRATE … Qui se nomme : l’ennui de vivre !

146. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Les Anglais ont à Londres un Théâtre, nommé Saddlen’swells, qui n’est destiné qu’aux Pantomimes à machines.

147. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Il vit jouer cet acteur, nommé Drouin, et frère de Me.

148. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

. — Je te nommerai tout bas, personne ne m’entendra. — Tout ce que je veux, c’est de le savoir là et de respirer un air qui touche à l’air que tu respires, qui a passé si près de ton souffle, qui a circulé entre tes lèvres, qui ait été pénétré par tes regards ! 

149. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

On doit le regarder comme le fondateur du théâtre Français, pour le quel il composa lui-même plusieurs tragédies, et comédies, il acheta l’emplacement sur le quel on construisit la maison, et la chapelle de la Sorbonne ; il embellit Paris de la Place Royale, et de la statuë Equestre de Louis treize, enfin il fit batir le Palais Cardinal que l’on nomma ensuite Palais Royal.

150. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Cependant le moment de la décision approche, les juges se lèvent et vont prononcer ; le trouble augmente parmi les Bergères ; partagées en petits groupes, elles attendent avec timidité l’instant qui va nommer le vainqueur.

151. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

J’ai passé sous silence le régne de Louis XIII. parce que l’histoire de son régne ne nous fournit rien d’extraordinaire, touchant les bals de cérémonie, ni des bals masquez : je dirai seulement que ce fut alors qu’on établit des Maîtrises pour les Maîtres de Danses & les Joueurs de violon : il en donna le privilege à un nommé Baumanoir.

152. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Parmi les fidèles qui firent encore grande figure d’élégants, de causeurs ou de Mécènes plus ou moins amoureux au foyer de la danse, je dois nommer : lord Hertford, Jules Janin, Théophile Gautier, Méry, Roger de Beauvoir, Rolle, Altaroche, Bazancourt, les Rothschild, Adam, Léon Gozlan, Dreux-Brézé, Lautour-Mézeray, Berlioz, Gavarni, Chaix d’Est-Ange, d’Alton-Shée, Escudier, Isabey, Eugène Lamy, les Batta.

153. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

Nips, Niphoé, Néma et ces autres que nomme le « catalogue » des coryphées, s’épanouissent, jeunes filles en fleur, sur les extrêmes confins du non-être.

154. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180

Je ne vous parlerai point d’une machine que lon nomme tourne-hanche, machine mal imaginée, et mal combinée, qui loin d’opérer efficacement, estropie ceux qui s’en servent, en imprimant dans la ceinture un défaut beaucoup plus dèsagréable que celui qu’on veut détruire.

155. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Je ne vous parlerai point d’une machine que l’on nomme tourne-hanche, machine mal imaginée & mal combinée, qui loin d’opérer efficacement estropie ceux qui s’en servent, en imprimant dans la ceinture un défaut beaucoup plus désagréable que celui qu’on veut détruire.

156. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Mercédès Lorsque l’on se nomme de ce nom, onse doit à soi-même d’avoir les cheveux de la Dolorès Seral, les yeux de Lola Montès, les hanches de la Petra Camara et le salero de toutes les trois… La senorita n’y manque point.

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