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84. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre septième. Des pirouettes ; » pp. 79-87

La position angulaire du bras droit doit ajouter au brillant de la pirouette.

85. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

Il y en a, dit Plutarque, qui ne dansent que pour danser, & dont toute l’adresse ne consiste qu’à faire une belle cadence & de grands portemens de corps ; ce qu’il appelle danser plus proprement que sçavamment : car comme une chanson, ajoute-t-il, a des tons & des tems pour l’air, le Balet a aussi des mouvemens, des figures, ou des démonstrations, pour le distinguer de la simple danse.

86. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »

Leurs habits plus distingués que ceux des chœurs, ajouteraient à la magnificence du spectacle, et cet ordre rendrait toutes les belles idées qu’on veut peindre, lorsque les chœurs se rassemblent sur le théâtre.

87. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16

Je conviendrai que l’exécution mécanique de cet art est portée à un dégré de perfection qui ne laisse rien à desirer : j’ajouterai même qu’elle a souvent des graces, de la noblesse ; mais ce n’est qu’une partie des qualités qu’elle doit avoir.

88. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114

On me dira, sans doute, que cette comparaison n’a rien de relatif à l’acteur pantomime, puisqu’il doit parler sans voix ; je répondrai que ses gestes, le jeu varié de sa physionomie, l’expression animée de ses yeux sont autant de langues qu’il a à sa disposition ; j’ajouterai à tous ces moyens ceux que la musique expressive offre à la pantomime ; elle en est l’organe, et lui fournit tous les accens dont elle peut avoir besoin.

89. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120

Un silence profond qui en impose, et fait naître le trouble et l’espérance, ajoute à la pompe du spectacle.

90. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Pyrrhus et Polixène. Ballet tragique. » pp. 205-214

La foudre en courroux redouble ses éclats ; la terre y répond par d’horribles secousses ; les vents se déchaînent ; l’impétuosité de leur souffle ajoute encore au terrible de cette situation.

91. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — L’épouse persanne. Ballet héroï-pantomime. » pp. 197-206

Zulmire obéit en tremblant ; le voile tombe ; les roses de la modestie et de l’innocence ajoutent encore à la beauté.

92. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29

Je conviendrai que l’exécution méchanique de cet Art est portée à un degré de perfection qui ne laisse rien à desirer ; j’ajouterai même qu’elle a quelquefois des graces, mais la grace n’est qu’une petite partie des qualités qu’elle doit avoir.

93. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

J’ai évité les grands monologues et les longs recits d’Euripide ; je me suis appliqué à rendre le dialogue serré, vif et concis ; car les moyens heureux d’un art nes’étendent pas toujours sur un autre art, et ce qui fait richesse en poësie, ne produit souvent que disette, longueur et confusion en pantomime ; en retranchant des phrases, j’ai ajouté à l’action, j’ai multiplié les incidens. […] Les Euménides grouppées sur le haut des rochers secouent leurs torches infernales, et le sifflement des serpens qui couronnent leurs têtes, ajoute à l’horreur de ce spectacle, La chaloupe poussée par un coup de vent se brise contre les rochers et est soudainement engloutie.

94. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17

Les ballets, sous ce prince, reprirent tout leur éclat, avec la pompe que pouvait y ajouter un monarque magnifique, commandant à une nation opulente et avide de plaisirs ; et on créa des spectacles étonnants par leur magie et leur richesse, lesquels ont été depuis perfectionnés jusqu’au dernier degré, par les artistes qui honorent le siècle présent.

95. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre III. Objections tirées des Docteurs de l’Eglise. » pp. 167-174

Car aussitôt, considérant les danses de la manière dont elles se font aujourd’hui, il ajoute « que ces divertissemens penchent fort du côté du mal, et sont très-dangereux ».

96. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VII. » pp. 72-80

J’ajouterai que je fis dans ma jeunesse un cours d’ostéologie ; il m’a été très utile dans mes leçons, soit en diminuant les longueurs de l’instruction, soit en jettant plus de clarté dans la démonstration des principes : cet art m’a enseigné à demêler les causes qui s’opposent à l’exécution de tel et tel mouvement ; et connoissant la partie osseuse de l’homme, les leviers et les charnières qui opèrent leurs jeux divers, je n’éxigeois pas de mes élèves ce que la nature ne vouloit pas, et je dirigeois mes leçons d’après un éxamen approfondi de la conformation de chacun d’eux.

97. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Alceste. Ballet tragique. » pp. 207-218

Admète joignit à l’hospitalité tout ce que la magnificence et la générosité, peuvent y ajouter ; il leur donna des fêtes brillantes ; Hercule à l’exemple d’Apollon devient l’ami et le Protecteur d’Admète ; mais Lycomède dont l’ame étoit basse et ingrate, conçut l’horrible projet d’enlever Alceste à son époux ; il dissimula sa passion criminelle, et résolut en secret d’exécuter ce barbare dessein, lorsqu’il en tronveroit l’occasion.

98. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13

Ajoutez les « petites classes » et les marcheuses.

99. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

Puis elle faisait monter sur elle sa femme de chambre, lui ordonnant de peser, de tout son poids, sur cette partie du corps où, comme le disait ce farceur d’Arnal, le rein change de nom. » Et M. de Boigne d’ajouter dans ses amusants Mémoires : « Avec le temps, elle s’habitua si bien à ce fardeau domestique, qu’elle en arriva à porter sa mère et sa sœur.

100. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

La cachucha s’ajoutait aux valses et aux polkas des orchestres de Strauss et de Lanner. […] « Il était impossible, ajoutait-il, de déguiser plus gracieusement la monstrueuse nullité du canevas. » Dans tous les comptes rendus se manifeste le même sentiment, que la Gazette des Théâtres résume en ces termes : « Mlle Fanny Elssler a délicieusement joué et divinement dansé son rôle de chatte ; mais tout le reste est une mystification puérile, triviale, indigne d’un théâtre tel que l’Opéra. » Si Th. […] Ajoutez, à ces dons précieux, des bras ronds et potelés, qualité rare chez une danseuse, une taille souple et bien assise sur ses hanches, des jambes de Diane chasseresse que l’on croirait sculptées dans le marbre du Pentélique par quelque statuaire grec du temps de Phidias, si elles n’étaient plus mobiles, plus vives et plus inquiètes que des ailes d’oiseau, et, sur tout cela, l’attrait, le charme, les Vénus et les Cupidons, Veneres Cupidinesque, comme disaient les anciens, tout ce qui ne s’acquiert pas et qu’on ne peut expliquer. […] Marie Taglioni avait eu l’ambition d’ajouter une province à son royaume. […] Il ajoutait que les spectateurs de Her Majesty’s Theatre avaient traité Fanny avec rigueur.

101. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

Il ajoute que la jeunesse étant ordinairement emportée, parce qu’elle a le sang chaud & des esprits de feu, il est bon de lui donner de l’inclination pour la Danse, & de régler par la justesse de l’harmonie les saillies qu’il seroit mal-aisé de retenir sans les preceptes de ces deux arts. […] C’est aussi l’opinion de Lucien sur l’origine de la danse astronomique : il ajoute que c’est pour cela qu’ils dansoient en rond autour des autels, parce que tous ses mouvemens sont circulaires ; & considérant les autels comme le Soleil placé au milieu du ciel, ils tournoient autour pour représenter le Zodiaque ou le cercle des Signes, dans lequel le Soleil fait son cours journalier & annuel.

102. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

Quant aux jeunes femmes et filles, ajoutent-ils, ce que la parole de Dieu leur ordonne, « pour conserver leur âge tendre en un état saint et honnête, dira toujours que la danse leur est encore moins convenable… Le propre de la pudeur et de la crainte en une vierge, c’est de lui tenir le visage honnêtement baissé. […] Il faut, ajoutent-ils, que les chrétiens aient de bonne heure appris la règle que saint Paul donne (Rom. c. 3, v. 8.) de ne faire jamais le mal, afin que le bien en arrive.

103. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Et, comme il regardait par la porte, restée ouverte : — C’est bien une dame, ajouta-t-il, et pas déguisée du tout. […] Elle me serra encore la main et ajouta à voix basse : — Ne prononcez pas mon nom.

104. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre IV. Des Bals »

Pendant tout le temps qu’il y fut on ne dansa que des Danses graves et sérieuses, où la bonne grâce et la noblesse de la danse parurent dans tout son lustre. » À cette gravité si l’on ajoute les embarras du cérémonial, la froide répétition des mêmes Danses, les règles rigides établies pour le maintien de l’ordre de ces sortes d’Assemblées, le silence, la contrainte, l’inaction de tout ce qui ne danse pas ; on trouvera que le Bal de cérémonie, est de tous les moyens de se réjouir, celui qui est le plus propre à ennuyer.

105. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »

On peut se rappeler quel fut l’effet prodigieux que produisit dans la dernière reprise de cet opéra une petite Fête de la plus faible composition, qu’on ajouta dans cet Acte.

106. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36

Pylade revint ; l’Empereur avoit sçu le punir ; il sçut le récompenser avec magnificence, et ajouta à ses bienfaits un titre honorable en le nommant Décurion ; titre que l’on accordoit aux sénateurs, lorsqu’ils étoient chargés d’une mission importante dans les provinces de l’empire.

107. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63

J’ajouterai enfin que le programme trace la marche que le génie a pris relativement à la distribution des scènes, aux épisodes et à l’ordonnance du tableau en général.

108. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

Cheveux très noirs, œil très noir, sourcils très noirs, petites moustaches très noires. « Quatre noirceurs, ajoutent les Petits Mémoires de l’Opéra, qui donnent ordinairement de l’expression à une figure et qui n’en donnaient aucune à la sienne. » Regina Forli.

109. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211

VIII. puisqu’il dit précisément qu’il les trouve si clairs & si formels, après leur accomplissement, qu’il n’ose ni les accuser d’être faux, ni souffrir qu’on les en accuse, n’y même qu’on refuse d’y ajouter foi.

110. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Danaïdes, ou. Hypermnestre. Ballet tragique. en cinq actes. » pp. 183-195

Les Danaïdes restent immobiles à la vue de leur cruel attentat ; ici sortent du lieu du massacre des spectres horribles ; Tisiphone, Alecto, Mégère les accompagnent ; le Crime, la Trahison, la Perfidie et le Remords les suivent ; cette troupe infernale s’empresse à présenter aux Danaïdes les tableaux effrayans de leurs crimes ; les images, qui leur sont retracées par les enfers, leur déchirent l’ame, et leur causent à chaque instant de nouvelles épouvantes ; elles veulent fuir ; mais elles sont sans cesse arrêtées dans leur fuite par les grouppes horribles, qui les dévancent ou qui les poursuivent ; le Crime, le Remord, la Trahison et la Perfidie, conduits par les Furies, les enchaînent, pour ne les plus abandonner ; en vain veulent-elles échapper à la punition, qui les attend ; la terre s’entr’ouvre, il s’en exhale une vapeur épaisse mêlée de flammes ; un bruit sourd et confus ajoute à cette horreur ; un spectre hideux armé d’une faulx, sort à pas lents du souterrain ; son apparition glace d’épouvante l’ame des Danaïdes ; la pâleur de la mort se répand sur leurs traits ; le spectre leur montrant d’une main menaçante la route qu’il vient de leur frayer, leur ordonne d’y descendre ; c’est inutilement qu’elles tentent de se soustraire à sa puissance ; elles sont entrainées par la troupe infernale et les spectres armés de torches funéraires et lugubres les précipitent dans l’empire des morts.

111. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Et dans un autre endroit il dit que la Peinture cause une extrême satisfaction : la raison qu’il en rend, c’est qu’elle arrive si parfaitement à sa fin, qui est l’imitation, qu’entre toutes les choses qu’elle imite, celles mêmes que nous ne pourrions voir dans la nature sans horreur, nous font en peinture un fort grand plaisir ; il ajoute à cette raison que la peinture instruit, & qu’elle donne matiere de raisonner non seulement aux Philosophes, mais à tout le monde. […] On pourroit y ajouter la déclamation, à cause qu’elle est le nerf de la parole, & que sans elle on ne sçauroit bien représenter les mœurs & les actions des hommes, ce qui est cependant la fin de la Poésie ; l’exécution de la Peinture consiste dans le dessein, le coloris, & l’imagination. […] Mais il faut bien un autre art pour exécuter la pensée d’un tableau, que pour déclamer une Tragédie : pour celle-ci, il y a peu de préceptes à ajouter aux talens extérieurs de la nature ; mais l’exécution de la Peinture demande beaucoup de réfléxion & d’intelligence : il suffit presque uniquement au déclamateur de s’abandonner à son talent, & d’entrer vivement dans son sujet : le Comédien Roscius s’en acquitoit avec tant de force, que pour cela seul il méritoit, dit Cicéron, d’être fort regreté des honnêtes gens, ou plutôt de vivre toujours.

112. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

Il faut encore ajouter à tout cela les séductions d’une artiste jeune et belle, qui danse mieux et autrement que celles qui l’ont précédée. […] L’auteur des Chroniques secrètes et galantes de l’Opéra, Touchard-Lafosse, après avoir constaté les vides nombreux causés par les fructueux engagements qui appelaient les danseuses à l’étranger, ajoute : « Mais on a compté aussi dans les régions de l’Académie lyrique plus d’un exil quasi politique.

113. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180

Il est cependant constant que la manière de prendre les temps en contribuant à la vitesse, ajoute en quelque sorte à la délicatesse de l’oreille ; je veux dire, que tel danseur peut avoir un très-beau tact et ne le pas rendre sensible aux spectateurs, s’il ne possède l’art de se servir avec aisance des ressorts qui font mouvoir le cou-de-pied. […] L’élasticité du cou-de-pied, et le jeu plus ou moins actif des ressorts, ajoutent à la sensibilité naturelle de l’organe, et prêtent à la danse de la valeur et du brillant.

114. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Lany jouissent de ce tact précieux & de cette précision exacte qui prêtent à la Danse un esprit, une vivacité & une gaieté que l’on ne rencontre point chez les Danseurs qui ont moins de sensibilité & de finesse dans cet organe ; il est cependant constant que la maniere de prendre les temps, en contribuant à la vîtesse ajoute en quelque sorte à la délicatesse de l’oreille, je veux dire que tel Danseur peut avoir un très-beau tact & ne le pas rendre sensible aux Spectateurs, s’il ne possede l’art de se servir avec aisance des ressorts qui font mouvoir le coudepied ; la mal-adresse s’oppose donc à la justesse, & tel pas qui auroit été saillant & qui auroit produit l’effet le plus séducteur, s’il eût été pris avec promptitude & à l’extrêmité de la mesure, paroît froid & inanimé, si toutes les parties opérent à la fois. […] Ce principe posé, la précision manque à celui qui ayant de l’oreille, ne sait pas prendre ses temps avec vîtesse ; l’élasticité du coudepied & le jeu plus ou moins actif des ressorts ajoutent à la sensibilité naturelle de l’organe & prêtent à la Danse de la valeur & du brillant.

115. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre X. En convenant que les Danses doivent ordinairement être évitées, ne peut-on pas les permettre du moins aux jours de noces, où elles sont d’usage partout ? » pp. 115-125

Je ne puis m’empêcher d’ajouter à ce qu’on vient d’entendre de saint Jean Chrysostôme, ce qu’on écrit contre les danses qui se font aux noces, les ministres protestans, du traité desquels j’ai fait plus haut l’analyse.

116. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

Cet acte de générosité ajoute encore à la honte d’Jarbe, qui fuit avec les siens, en exprimant sa rage et son désespoir.

117. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

D’autres l’ajoutent à leur voix naturelle, et c’est une misérable imitation de ce que l’art a la cruauté de pratiquer en Italie. […] Les tons divers que l’art ajoute à ces premiers tons donnés, sont donc, 1° superflus ; 2° il faut encore qu’ils soient tout à fait sans expression, puisqu’ils sont inconnus, étrangers, inutiles à la nature.

118. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »

Mais d’ailleurs par quel art pourrions-nous expliquer aux Spectateurs, je ne dis pas l’intérêt que chacun des personnages ajoutés prend dans l’action, mais simplement leurs noms ?

119. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Et il ajouta, comme à part : — Ce sont de drôles de gens que ces Américains.

120. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

Ce que je dis des rôles tragiques peut encore s’appliquer à ceux de la Comédie ; ajoutez que dans celle-ci la prononciation vicieuse choque bien davantage.

121. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Je pourrois ajouter à ce fait mille autres circonstances aussi affligeantes pour l’art que pour l’artiste ; mais l’histoire de la sottise ne pouvant intéresser les gens d’ésprit, je reviens au costume, comme à la partie la plus intéressante de la scène.

122. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Je les regarde avec cet enthousiasme et cette admiration que les artistes ont pour l’Appollon de Belveder, j’avouerai, ajouta-t-il, que le tems ayant imprimé quelques taches légères sur le plus beau monument de l’esprit humain, je me suis empressé de les faire disparaître, et d’enlever d’une main tremblante et respectueuse le peu de poussière qui altéroit la sublimité des plus beaux traits.

123. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

« Il égaye, écrivait Théophile Gautier, et rend vivantes les représentations, qui, sans lui, seraient mornes et froides ; il est la mèche du fouet qui fait bondir l’acteur et le précipite au succès ; il donne du cœur à la jeune première qui tremble, et desserre la gorge de la débutante qui ne pourrait, sans lui, laisser filtrer un son perceptible ; ses applaudissements sont un baume pour l’amour-propre blessé des auteurs, qui oublient aisément qu’ils ont été commandés le matin… « Le claqueur n’est, du reste, qu’une nature admirative un peu exagérée40. » A l’époque où Véron prit possession du fauteuil directorial, ces natures admiratives étaient commandées à l’Opéra par un chef habile et majestueux, Auguste, devenu tellement illustre sous ce prénom, qu’il eût été dérisoire d’y ajouter son nom de famille, Levasseur, de même qu’il eût été malséant de faire suivre le nom de Louis XIV de celui de Capet. […] A ces attractions, des tombolas ajoutaient l’espoir d’un gain.

124. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Fanny Elssler est grande, bien prise et bien cambrée ; ses jambes sont tournées comme celles de la Diane chasseresse : la force n’y altère en rien la grâce ; la tête, petite comme celle d’une statue antique, s’unit par des lignes nobles et pures à des épaules satinées qui n’ont pas besoin de la poudre de riz pour être blanches ; ses yeux ont une expression de volupté malicieuse extrêmement piquante, à laquelle ajoute encore le sourire un peu ironique de la bouche arquée à ses coins. […] Mais l’écolier, tirant celle-ci à part, lui conseille de n’aimer et de n’épouser que le jeune inconnu qui lui a pris au bal un nœud de ruban, et qui est, ajoute-t-il pour assurer le succès de sa ruse, un personnage du plus haut rang.

125. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

La magnificence des dorures, le talent remarquable qui a présidé à toutes les peintures qui l’embellissent, disent beaucoup à notre admiration pour les arts, mais n’ajoutent rien à nos ressources pour éteindre promptement les dépenses où nous ont entraînés des richesses si éclatantes. […] Il offre de prouver que depuis deux mois il mange exclusivement des pilons ; et il ajoute que toutes les jurisprudences de table d’hôte ont décidé que les ailes de poulet devaient être données de préférence, sans distinction d’âge ni de sexe, aux plus anciens pensionnaires. […] Elle ajoute qu’il cache deux cartouches à la congrève sous son oreiller. […] Et il ajoute tout bas : « Si tu veux, au carnaval nous irons faire une partie de bal Chicard. » Le maire répond : « Monsieur le préfet, vous me faites beaucoup d’honneur. » Sous le cachemire de la femme du financier, sous la tiretaine de la fermière, même sous le sarrau de serge des sœurs de la sagesse, partout la Lorette se trahit à l’œil exercé qui la cherche… Un poème.

126. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Nous ajouterons que, depuis que le résultat du jugement est connu, les charges d’huissier ont augmenté de valeur. […] On mit ou l’on remit en scène pour elle le Diable boiteux, la Sylphide, la Fille mal gardée, Barbe-Bleue et la Tarentule, spectacles auxquels s’ajoutaient El Jaleo de Jeres et la Cracovienne. […] « Cependant, ajouta-t-il, vous me permettrez de vous faire observer que vous auriez pu être plus heureux dans le choix de votre présent.

127. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »

Bourrée, (Pas de) ce pas est composé de deux mouvements ; savoir d’un demi-coupé avec un pas marché sur la pointe du pied, et d’un demi-jeté : je dis un demi-jeté, parce qu’il n’est sauté qu’à demi ; et comme ce pas est coulant, son dernier pas ne doit pas être marqué si fort : on en a adouci l’usage, parce qu’il demande beaucoup de force dans le coup-de-pied ; on y a donc ajouté le fleuret [voir Fleuret].

128. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

L’auteur, pendant notre travail, eut l’idée d’ajouter à sa pièce une scène où le docteur Quack hypnotisait une jeune veuve.

129. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

— Il visite l’exposition en simple particulier, ajouta-t-il.

130. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

Ils consentent bien, parfois, qu’il y a un peu de liberté hors de l’Amérique, mais ils ajoutent : — Quel malheur qu’il n’y en ait pas davantage.

131. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

que faudrait-il y ajouter pour les rendre belles et intéressantes ?

132. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55

J’ajouterai que les sarcasmes, les critiques amères dégoûtent les artistes.

133. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

La beauté se perd toujours sous les colifichets de la mode ; le simple est son fard ; la nature compose ses agréments ; les graces ajoutent à ses traits ; l’esprit les anime & leur prête encore un nouvel éclat.

134. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

Ajoutez à cela les désagrémens que tout auteur essuie des directeurs de l’opéra. […] Lany fait exécuter les airs dans le vrai goût ; mais il en ajoute de modernes aux vieux-opéra, et substitue aux chants simples et monotones de la musique de Lulli, des morceaux pleins d’expression et de variété.

135. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

Ajoutez à cela les désagréments que tout Auteur essuie des Directeurs de l’Opéra. […] Lany fait exécuter les airs dans le vrai goût, il en ajoute encore de modernes aux vieux Opéra & substitue aux chants simples & monotones de la musique de Lully, des morceaux pleins d’expression & de variété.

136. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Ajoutez à ces dons précieux des bras ronds et potelés, — qualité rare chez une danseuse, — une taille souple et bien assise sur les hanches, des jambes de Diane Chasseresse ; puis, sur tout cela, l’attrait qui ne s’explique pas et qu’on ne peut exprimer, les Cupidons et les Vénus, — Veneres Cupidinesque, comme disaient les anciens, — et vous posséderez le crayon incolore et affaibli de la ballerine qui allait devenir l’idole des habitués de l’orchestre et du parterre, comme la Sylphide devait rester longtemps encore celle des grandes dames des loges et du balcon. […] C’est la nature prise sur le fait. » Plus tard, le grand coloriste ajoutait, à propos de la Jolie Fille de Gand, — juillet 1842, — de MM. de Saint-Georges et Adam : « Comme elle vole, comme elle s’élève, comme elle plane !

137. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

Je pourrais ajouter que le danseur qui aura été assez heureux pour joindre à l’étude de son art celle du dessin, sous un maître éclairé, qui surtout l’applique à la connaissance du beau idéal, que ce danseur, dis-je, à mérite égal en dons naturels, et de ceux qu’il aura acquis dans une bonne école de danse, s’il est placé dans les mêmes circonstances que ses émules, aura toujours sur eux une grande supériorité.

138. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

On a cru qu’un homme devait être tout à fait hors de lui-même, pour pouvoir produire des choses qui mettaient réellement hors d’eux-mêmes ceux qui les voyaient ou qui les entendaient : ajoutez à cette première idée l’enthousiasme feint ou vrai des prêtres du Paganisme, que la charlatanerie les engageait à charger de grimace et de contorsion, et vous trouverez l’origine de cette fausse dénomination.

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