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71. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre X. Neuvième et dernière objection : Défendre les Danses, c’est peine perdue. » pp. 208-214

C. sont au contraire salutaires et vivifiantes, parce qu’en y conformant sa vie, on vit de son esprit, et qu’on mérite par là de vivre un jour éternellement avec lui dans sa gloire.

72. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55

Dans les décorations de goût et d’idée, comme Palais Chinois, Place publique de Constantinople, ornés pour une fête, genre bizarre qui ne soumet la composition à aucune règle sevère, qui laisse un champ libre au génie, et dont le mérite augmente à proportion de la singularité que le peintre y répand ; dans ces sortes de décorations, dis-je, brillantes en couleurs, chargées d’étoffes rehaussées d’or et d’argent, il faut des habits drapés dans le Costume, mais il les faut simples et dans des nuances entièrement opposées à celles qui éclatent le plus dans la décoration si l’on n’observe exactement cette règle, tout se détruira faute d’ombres et d’oppositions ; tout doit être d’accord, tout doit être harmonieux au théâtre : Lorsque la décoration sera faite pour les habits, et les habits pour la décoration, le charme de la représentation sera complet. […] Servandoni ; faute d’inattention et qui ne peut détruire le mérite de cet artiste : c’étoit, je crois, dans la représentation de la forêt enchantée, spectacle plein de beauté, et tiré du Tasse.

73. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109

Dans les décorations de goût & d’idée, comme Palais Chinois, Place publique de Constantinople, ornés pour une Fête, genre bizarre qui ne soumet la composition à aucune regle sévere, qui laisse un champ libre au génie, & dont le mérite augmente à proportion de la singularité que le Peintre y répand ; dans ces sortes de décorations, dis-je, brillantes en couleurs, chargées d’étoffes, rehaussées d’or & d’argent, il faut des habits drapés dans le costume, mais il les faut simples & dans des nuances entiérement opposées à celles qui éclatent le plus dans la décoration. […] Servandoni, faute d’inattention, & qui ne peut détruire le mérite de ce grand Peintre ; c’étoit, je crois, dans la représentation de la Forêt enchantée, Spectacle plein de beauté & tiré du Tasse.

74. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre huitième. Danseur sérieux, danseur demi-caractère. Danseur comique » pp. 88-95

L’artiste qui s’y distingue mérite le plus d’éloges.

75. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XII. » pp. 115-121

D’après ce que je viens de vous dire, Monsieur, vous ne serez point étonné d’apprendre qu’il y a aujourd’hui une foule trop considérable de soi-disants maîtres de ballets ; ils se trainent péniblement dans les routes que leur ont tracées le petit nombre de ceux qui ont du mérite ; mais pour obtenir un nom et de justes éloges, il faut savoir créer soi-même.

76. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

L’Oripeau brille par-tout : le Paysan, le Matelot & le Héros en sont également chargés ; plus un habit est garni de colifichets, de paillettes, de gaze & de réseau, & plus il a de mérite aux yeux de l’Acteur & du Spectateur sans goût. […] C’est moins pour se donner le ton de réformatrice des modes, que parce qu’elle mérite le titre de grande Actrice, qu’elle a quitté les paniers. […] Il est certain qu’il n’appartient qu’au mérite supérieur d’innover & de changer dans un instant la forme des choses auxquelles l’habitude, bien moins que le goût & la réflexion nous avoient attachés. […] Quant aux décorations, Monsieur, je ne vous en parlerai point ; elles ne péchent pas par le goût à l’Opéra, elles pourroient même être belles, parce que les Artistes qui sont employés dans cette partie ont réellement du mérite ; mais la cabale & une économie mal entendue bornent le génie des Peintres, elles étouffent leurs talents.

77. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre sixième. Des temps, des pas, des enchaînements et de l’entrechat » pp. 71-78

Plus ces parties se joignent, et plus celles qui leur sont inférieures s’éloignent, les jambes ne pouvant ni battre ni croiser, restent comme immobiles au moment de l’action des genoux, qui roulent désagréablement l’un sur l’autre ; et l’entrechat n’étant ni coupé, ni battu, ni croisé par le bas, ne saurait avoir la vitesse et le brillant qui en font le mérite.

78. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Préface. » pp. -

Pytagore, Platon, Lucien, & Athénée nous ont donné seulement une idée generale de la Danse ; Meursius en a plus parlé dans son Traité de l’Orchestre : mais cela est fort différent d’une Histoire suivie de cet Art, de laquelle j’aurai eu au moins le mérite de l’invention.

79. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VII » pp. 90-105

— Mais ce théâtre, par ses allures, ses mœurs à part, mérite une étude spéciale.

80. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »

Trait singulier et de caractère, qui serait sans doute une sorte de mérite, si le goût des plaisirs, sous un Roi efféminé95, n’y avait été poussé jusqu’à la licence la plus effrénée96 ; ce qui est toujours une tache pour le Souverain, une flétrissure pour les courtisans, et une contagion funeste pour le Peuple.

81. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-

Mais depuis il n’y a plus eu aucun affaissement du sol, et le merveilleux site de Juvisy mérite une visite de tous ceux qui aiment la belle nature.

82. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16

en mon particulier, j’en aurois été foiblement étonné, si je n’avois connu le mérite du compositeur ; cela m’a prèsque persuadé qu’il y a plus d’indulgence dans la capitale que par-tout ailleurs.

83. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29

en mon particulier j’en aurois été foiblement étonné, si je n’avois connu le mérite du Compositeur ; cela m’a presque persuadé que les grands hommes ne font jamais de petites fautes, & qu’il y a plus d’indulgence dans la capitale, que par-tout ailleurs.

84. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Dénué d’imagination artistique, il eut du moins le mérite de s’adjoindre comme collaborateur un homme qui avait du goût et des idées, Duponchel, architecte de profession, amateur passionné de théâtre. […] Les hommes courageux qui osaient braver la vengeance des bandits embusqués au rez-de-chaussée d’une gazette, ou les naïfs, qui s’imaginaient que le mérite suffit, étaient rares. […] La Mode disait, avec une arrière-pensée politique, mais sans ironie : « L’Opéra est redevenu à la mode et aujourd’hui il est presque notre seule gloire ; c’est la seule illustration qui nous attire les hommages de la diplomatie européenne ; et si nous comptons encore pour quelque chose dans les chancelleries du continent, nous le devons aux pompes du bal de Gustave, aux prodiges de la Tempête, aux mérites de Robert le Diable et de Don Juan 46. » L’Artiste fait des réflexions analogues, et non moins mélancoliques, lorsqu’il annonce la retraite du directeur qui a fait de l’Opéra « le plus brillant et le plus heureux des théâtres ».

85. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17

Au théâtre, ainsi qu’ailleurs, le vulgaire ignorant se méprend bien souvent lorsqu’il juge les artistes d’un talent réel ; cependant « Ingiusta lode non è stabil mai, * « E basta un solo per chiarirne cento [traduction] 5. » [6] « L’approbation et les suffrages des hommes qui se distinguent dans les arts, les seuls juges à considérer, doivent servir à perfectionner l’homme à talent, qui ne doit avoir que du mépris pour les louanges que les sots prodiguent au charlatanisme. » Le bandeau de l’ignorance tombe enfin, et le vrai mérite, qui a eu le courage de lutter longtemps contre elle, et de mépriser ses arrêts, finit par être reconnu.

86. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -

  Cette réflexion m’a porté à examiner avec une scrupuleuse attention ce qui se passe à la représentation d’un ballet pantomime et à celle d’une pièce parlée (en les supposant chacun dans leur genre d’un mérite égal).

87. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

*** Quand Fanny Elssler revint à Vienne en 1827, ses compatriotes n’apprécièrent pas immédiatement ses mérites. […] On verra plus loin (car cette liaison mérite une étude à part) quelle souffrance la séparation causait à son ami. […] Dans le ballet de Barbe-Bleue, celle-ci a déployé ce qu’on appelle « la grâce dans le terrible » à un degré où n’atteint pas facilement une tragédienne10. » Malgré des mérites éclatants, reconnus par quelques bons juges, la situation de Fanny à Vienne restait médiocre.

88. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

Si le ballet est le frère des autres arts, ce n’est qu’autant qu’il en réunira les perfections ; mais on ne sauroit lui déférer ce titre glorieux dans l’état pitoyable où il se trouve ; et convenez avec moi, Monsieur, que ce frère, fait pour faire honneur à la famille, est un sujet déplorable, sans goût, sans esprit, sans imagination, qui mérite à tous égards d’être méconnu.

89. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Alexandre frappé du mérite du peintre et de la manière agréable dont il lui présente son ouvrage1 applaudit à son génie.

90. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

Ils regardent l’orage comme une suite naturelle de la punition qu’elle mérite.

91. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

Plus un habit est garni de colifichets, de paillettes, de gaze et de réseau, et plus il a de mérite aux yeux de l’acteur et du spectateur sans goût. […] Il est certain qu’il n’appartient qu’au mérite supérieur d’innover, et de changer en un instant la forme des choses aux quelles l’habitude, bien moins que le gout et la réflexion nous avoient attachés. […] Quant aux décorations, Monsieur, je ne vous en parlerai point ; elles ne péchent pas par le goût à l’opéra ; elles pourroient même être belles, parce que les artistes qui sont employés dans cette partie, ont réellement du mérite ; mais la cabale et une économie mal entendue bornent le génie des peintres, et étouffent leurs talens.

92. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71

Si j’ai été la première à employer de la lumière de couleur, je ne mérite pour cela aucun éloge, Je ne puis pas expliquer la chose, je ne sais pas comment je fais.

93. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Il appuie, m’a-t-on dit, son assertion sur l’exemple des Compositeurs de Musique et sur les Poètes lyriques qui (mérite à part) jouissent également de la faculté de mettre leurs ouvrages.

94. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159

Gardel, maître des ballets de l’opéra est musicien, il joue fort bien du violon ; c’est un mérite de plus.

95. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Danaïdes, ou. Hypermnestre. Ballet tragique. en cinq actes. » pp. 183-195

Danaüs, averti de la révolte, paroît à la tête de quelques troupes encore fidèles ; le combat recommence, mais ses efforts sont repoussés ; rien ne peut résister à la valeur de Lincée secondé des siens : Danaüs, se voyant prêt à être enveloppé, et à recevoir le châtiment qu’il mérite, s’élance sur Hypermnestre, qui, attentive à la conservation des jours de son père et de son époux, a volé au milieu d’eux, pour suspendre ou détourner leurs coups ; il la saisit d’une main, et lève le bras pour lui plonger dans le sein le glaive dont il est armé ; ici, Lincée, voyant le danger d’Hypermnestre, se jette sur Danaüs, lui arrête le bras et le désarme ; un Officier de confiance saisissant cet instant, plonge son poignard dans le sein du Tyran ; déjà la mort s’imprime sur ses traits ; des mouvernens convulsifs annoncent son dernier instant ; il tombe : c’est en vain que sa fille vole vers lui, qu’elle le presse et le conjure de jetter sur elle un regard de clemence ; déjà la mort étend ses voiles sur les traits de Danaüs ; il expire ; Lincée et Hypernmestre receuillent son dernier soupir ; Danaüs toujours cruel détourne avec horreur ses yeux de dessus eux, ou, si par hazard il les regarde, c’est pour leur reprocher sa mort, leur prouver qu’il emporte sa haine, et qu’il expire avec le regret de n’avoir pu éteindre sa vengeance dans leur sang.

96. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

Si le Ballet est le frere aîné des autres Arts, ce n’est qu’autant qu’il en réunira les perfections ; mais on ne sauroit lui déférer ce titre glorieux dans l’état pitoyable où il se trouve, & convenez avec moi, Monsieur, que ce frere aîné fait pour plaire, est un sujet déplorable, sans goût, sans esprit, sans imagination, & qui mérite à tous égards l’indifférence & le mépris de ses sœurs.

97. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre II. Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. » pp. 11-22

Parce que le mal que fait un méchant homme, peut servir à exercer la patience, et être par là une occasion d’acquérir des mérites ; au lieu qu’une femme qui gagne et attire par ses bonnes manières et par ses bienfaits, peut devenir un sujet de chute.

98. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

« Miraculeux, repondront-ils, ils sont du dernier bien ; et les arts agréables sont étonnants. » Représentez leur qu’il y a des changemens à faire, que la danse est froide, que les ballets n’ont d’autre mérite que celui du dessein, que l’expression y est négligée, que la pantomime est inconnue, que les plans sont vides de sens, que l’on s’attache à peindre des sujets trop minces ou trop vastes, et qu’il y auroit une réforme considérable à faire au théatre ; ils vous traiteront de stupide et d’insensé ; ils ne pourront s’imaginer que la danse et les ballets puissent leur procurer des plaisirs plus vifs. » Que l’on continue, ajouteront-ils, à faire de belles pirouettes, de beaux entrechats ; que l’on se tienne long tems sur la pointe du pied pour nous avertir des difficultés de l’art ; qu’on remue toujours les jambes avec la même vitesse, et nous serons contens. […] Leurs ouvrages ne sont que des rêves faits par des moralistes ennuyeux et de mauvaise humeur, ils sont sans prix et sans mérite.

99. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

« miraculeux, répondront-ils ; ils sont du dernier bien ; & les Arts agréables sont étonnants. » Représentez leur qu’il y a des changements à faire ; que la Danse est froide ; que les Ballets n’ont d’autre mérite que celui du dessein ; que l’expression y est négligée ; que la Pantomime est inconnue ; que les plans sont vuides de sens ; que l’on s’attache à peindre des sujets trop minces ou trop vastes, & qu’il y auroit une réforme considérable à faire au Théatre ; ils vous traiteront de stupide & d’insensé, ils ne pourront s’imaginer que la Danse & les Ballets puissent leur procurer des plaisirs plus vifs. […] Leurs ouvrages ne sont que des rêves faits par des moralistes ennuyeux & de mauvaise humeur, ils sont sans prix & sans mérite.

100. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

Trois ou quatre gestes, faits pourtant par un homme du peuple, confondirent, dit-on, un habile Philosophe, qui ne douta point qu’il n’eût disputé avec un Savant du premier mérite.

101. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

En voici la raison : la contraction des muscles dans les efforts du saut roidit les articulations et force chaque partie à rentrer dans sa place et à revenir de sa forme naturelle : les genoux ainsi forcés se portent donc en dedans, ils reprennent leur volume ; ce volume met un obstacle aux battemens de l’entrechat : plus ces parties ce joignent, plus celles qui leur sont inférieures l’eloignent ; les jambes ne pouvant ni battre ni croiser, restent comme immobiles au moment de l’action des genoux qui roulent désagréablement l’un sur l’autre, et l’entrechat n’étant ni coupé, ni battu, ni croisé par le pas, ne sauroit avoir la vitesse et le brillant qui en font le mérite.

102. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172

Ce sont eux qui fixent les allignemens, qui indiquent les dessins ; leur mérite est d’exécuter avec agilité et précision ; ils déterminent les figurans et les figurantes, qui sont derrière eux, à les suivre et à imiter tous leurs mouvemens.

103. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Nous sommes en général accoutumés à priser ce qui est ancien et ce qui nous vient de loin ; nous aimons à admirer dans une perspéctive immense tout ce qu’il nous est impossible de distinguer : plus les objets s’éloignent, plus ils s’agrandissent au miroir de notre imagination ; delà bien des succès éphémères, qui réellement n’ont eu d’autre mérite qu’un costume imposant, beaucoup de pompe, et quelques coups de théatre gigantesques.

104. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Personne ne rompoit cette ligne ; l’application, le zèle, et les succès pouvoient seuls la franchir, Si la mort n’eût, pas enlevé Roubillard, sculpteur français, et homme de mérite, il lui auroit fait, exécuter votre buste, ceux de Corneille et de Racine.

105. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

A ce titre il mérite d’arrêter pour un moment notre attention. […] Elle a vaincu toutes ses rivales, disait l’auteur, et la parole humaine est incapable de dire tous ses mérites. […] Elle cite un proverbe slave : « Nous ne courons pas au-devant de l’habit, mais nous reconduisons le mérite. » Si Moscou s’est épris de Fanny Elssler, c’est que « la visiteuse éthérée a fait des prodiges pour notre vieille capitale ».

106. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

Indépendamment de cet inconvénient, il en resulte un autre absolument contraire au plaisir des yeux et à la magie de la peinture : l’ordre de la décoration est interrompu, et les intervalles que l’œil mesure entre chaque chassis, coupent par lambeaux l’ouvrage du peintre, détruisent le mérite de sa composition et privent enfin le spectateur d’une des parties enchanteresses de la scène. […] Au reste il ne faudroit pas que ce plan fut adopté par la faveur ; là, où le mérite parle, l’intrigue et la cabale doivent se taire.

107. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

J’habitais Paris depuis assez longtemps pour savoir classer les gens selon leur mérite et j’étais, moi, très troublée.

108. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »

Dupré jouait dans ce ballet le rôle principal : il recevait des mains de Naïs le prix du vainqueur, et de celles du parterre les applaudissements que mérite le plus grand talent en ce genre qu’on ait encore vu en Europe.

109. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Une dame un peu jalouse de sa réputation, ne seroit pas contente qu’on lui fît un mérite d’exceller dans le chant et dans la danse. » Sur quoi M. 

110. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Tant pis pour ce grand violon, lui dirai-je, si son mérite ne se borne uniquement qu’à plaire au petit nombre.

111. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Tant pis pour ce grand Violon, lui dirai-je, si son mérite ne se borne uniquement qu’à plaire au petit nombre.

112. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

De même qu’en me blâmant, si je mérite le blâme, vous rendriez mon horizon encore plus noir et ma déception plus profonde.

113. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

Je lui ai vû représenter une tragédie à la quelle il avoit retouché ; car il joignoit au mérite d’exceller dans la comédie, celui d’être un des poètes les plus agréables de sa nation ; je lui ai vu, dis-je, jouer un tyran, qui, effrayé de l’énormité de ses crimes, meurt déchiré de ses remords. […] De telles leçons feroient parler la danse et raisonner le danseur ; il apprendroit à peindre en apprenant à danser, et ajouteroit à notre art un mérite qui le rendroit beaucoup plus estimable.

114. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Je lui ai vu représenter une Tragédie à laquelle il avoit retouché, car il joint au mérite d’exceller dans la Comédie celui d’être le Poëte le plus agréable de sa Nation ; je lui ai vu, dis-je, jouer un tyran, qui effrayé de l’énormité de ses crimes, meurt déchiré de ses remords. […] De telles leçons feroient parler la Danse & raisonner le Danseur ; il apprendroit à peindre en apprenant à danser, & ajouteroit à notre Art un mérite qui le rendroit beaucoup plus estimable.

115. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Quoique surnommé l’Aérien, il daignait, au besoin, se montrer dilettante et reconnaître quelque mérite aux artistes lyriques. […] Au mérite de bien danser, elle joint celui de bien chanter, deux talents difficiles à concilier ; sa voix est agile, claire, un peu aiguë, faible dans le médium, mais elle la conduit avec adresse et méthode, c’est une très jolie voix de danseuse.

116. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

Ne soyez point surpris de le voir envahir toutes les places de son état, et celles même qui paraissent lui être le plus étrangères ; il a la sorte de mérite qui les donne : mais un nom illustre, une gloire pure et durable, cette considération flatteuse, apanage honorable des talents distingués, ne seront jamais son partage.

117. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Les puristes trouvent qu’elle manque de correction ; mais ses partisans lui font un mérite de s’affranchir des règles.

118. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Lulli fut pour l’opéra ce que Corneille avait été pour la tragédie, ce que Molière avait été pour la comédie : non pas que nous prétendions établir aucun parallèle entre l’excellence de nos deux grands génies littéraires et le talent du musicien ; mais il fit pour le genre lyrique ce qu’ils avaient fait pour le genre dramatique ; il fit jaillir la lumière du chaos ; et lorsqu’il est arrivé qu’on ait donné à Lulli le titre de père de l’opéra français, personne n’a pensé à lui contester ce mérite. […] Cependant, la munificence directoriale se complaisait à l’Opéra ; les muscadins et les merveilleux y affluaient ; les toilettes s’y remontrèrent, mais avec plus de prodigalité que de goût ; l’Opéra, auquel on ne peut pas contester le mérite d’avoir toujours bien réfléchi la physionomie de l’époque, ressemblait alors à un riche parvenu : il était comme la société qui garnissait ses loges et ses balcons. […] Ce qui mérite surtout d’être remarqué, c’est que jusque alors les chœurs étaient restés étrangers à l’action.

119. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Son mérite fut tellement éclatant que ses détracteurs habituels furent obligés de s’associer au concert d’éloges qui, de toutes parts, montait vers elle. […] s’écriait-il ; car il s’agit d’une jeune et excellente femme, d’une artiste du premier mérite, de l’appui, du bonheur de plusieurs familles et d’une sœur dont l’existence est liée à celle qui porte admirablement un nom si cher et si doux ! 

120. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

Il est censé que dans une bonne société ceux qui la composent sont d’un mérite égal et distingué, étant invités par le maître de la maison ; et ce serait une insulte qu’on lui ferait.

121. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Voilà le grand mérite des contes bien faits, plus ils sont impossibles et plus nous sommes tentés d’y croire.

122. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Quelqu’imparfait que soit mon ouvrage, n’aurai-je pas un mérite aux yeux de la nation Allemande et et du monde littéraire, en multipliant les tableaux de ce poème charmant ?

123. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

L’une d’elles, en argent, porte cette inscription en une langue qui a la prétention d’être du français : « Hommage de fidélité au mérite de Fanny Elssler dont l’écho étant parvenu jusqu’ici réssouvient les beaux jours de Virginie. » Cette grêle de métal comprend aussi des gros sous et des piastres que des spectateurs envoient à l’artiste, à défaut de fleurs, pour lui exprimer leur admiration. […] Il savait que, si les mérites de l’artiste devaient leur échapper, les séductions de la femme les remueraient puissamment.

124. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Les danseuses ont les jambes près du bonnet, et l’on n’était plus au temps où Napoléon écrivait à son ministre des Beaux-arts : « Dites à ces demoiselles que, si elles ne se tiennent pas tranquilles, je leur donnerai comme directeur un général qui les fera marcher militairement. » Naturellement brocards et épigrammes ne furent pas épargnés au vertueux surintendant, qui d’ailleurs eut le mérite de comprendre Rossini, de le lier à la France par un traité en règle, et de donner à l’Opéra des chanteurs tels que Nourrit, Levasseur et Mme Damoreau.

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