/ 236
129. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

Brune, vive, d’une figure piquante et mutine, elle débarquait de Milan avec un nom d’heureux augure — fuoco, feu, — que l’on eût dit fait pour elle. […] Cheveux très noirs, œil très noir, sourcils très noirs, petites moustaches très noires. « Quatre noirceurs, ajoutent les Petits Mémoires de l’Opéra, qui donnent ordinairement de l’expression à une figure et qui n’en donnaient aucune à la sienne. » Regina Forli.

130. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre III. Obstacles au Progrès de la Danse »

Un Danseur croit ne rien faire, lorsqu’il exécute les figures qu’on lui demande.

131. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Trattato del Minuetto — Capitolo VI. D’alcuni altri passi ed ornamenti, co’ quali si può rendere più leggiadro il Minuetto »

Ed io porto fermissima opinione, che anche concesso che il Minuetto sia facile ad esser ballato, è nondimeno difficilissimo, più che ogn’altra danza, a piacere agli spettatori; perciocché essendo egli composto, come è detto, d’un solo passo rinnovato sopra la stessa agevolissima figura, vengono i Circonstanti a vedere la medesima cosa e perciò in breve spazio di tempo, riguardando essi il Minuetto, possono esser dal rincrescimento assaliti, ed in piccola ora si possono tediare: a differenza dell’altre danze nelle quali, essendovi copia di passi e figure, veggono del continuo cose nuove, e perciò difficilmente vi si possono annoiare.

132. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 mars : Pomone — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du samedi 18 avril 1671 »

Ensuite, le Dieu, se patronne En la Nourrice de Pomone, Qui, sur Elle, avait plein pouvoir, Afin de la mieux décevoir, Or, cette Vieille dépitée De voir sa figure empruntée Par Vertumne qu’elle aime, aussi, Et qui, d’elle, n’a nul souci, Veut découvrir le Pot aux Roses : Mais quittant ses métamorphoses, Il reprend, lors, son natureau De jeune & charmant Damoiseau, Et fait offre à cette Déesse, De son cœur, avec tant d’adresse, Qua, par un Sort assez plaisant, Elle en accepte le Présent, Et qui paressait n’aguiére, Envers Monsieur Amour son frère.

133. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211

L’on voit aussi dans les Annales de Nuremberg, qu’un certain jour qui est marqué, il passa dans cette grande Ville une espece de phantôme ou de grand homme, d’une figure prodigieuse, qui jouant du flageolet, parcourut toutes les rues, & tous les enfans qui l’entendirent, se mirent à le suivre comme par enchantement ; il en assembla jusqu’à 800 des deux séxes, & les conduisit hors de la Ville : ils se perdirent ensuite si absolument, que quelques diligences que purent faire les parens de ces enfans, l’on n’a jamais sçû ce qu’ils étoient devenus ; mais l’on a depuis trouvé au milieu de la Hongrie une Ville assez belle, dont les habitans ont le langage & toutes les manieres des Bourgeois de Nuremberg, mais fort différentes de celles des autres Hongrois ; ce qui fait présumer qu’ils proviennent de cet enlévement. […] Le Temple de Jupiter Olympien n’a pas été moins considérable, puisque la figure de cette Divinité étoit d’or, & de cinquante pieds de hauteur, assise dans un Trône d’or & d’ivoire, fait par le fameux Phidias, dont le travail étoit plus estimé que la matiere : la couverture de ce Temple étoit de marbre taillé en forme de thuiles, qui a également passé pour un chef-d’œuvre de l’art.

134. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159

Les pas de seize exécutés par les hommes sur des airs marqués, présentent un bel ensemble, et sont parfaitement composés ; mais cet ensemble et cette précision disparoissent totalement, lorsque le ballet, exécuté par les deux sexes, devient général : on n’y voit ni régularité ni harmonie de mouvemens ; les alignemens et les figures transversales ne sont point observés ; point d’exactitude dans la formation des pas, nul dessin prononcé dans les attitudes ; la proportion dans le déployement des jambes et l’élévation des bras est violée ; la même négligence règne dans les passes et dans les groupes. […] Si les mouvemeus des troupes sont précis, c’est parce qu’ils sont simples et d’une facile exécution ; si les pas, les figures et les temps de la danse s’exécutent mal, si le tout est privé d’harmonie et ne produit que confusion, c’est parce que le maître des ballets à qui tout est facile, règle trop savament, et que les temps et les pas étant trop compliqués, trop accéléeés et trop difficiles, les figurantes, (surtout quelques novices) ne peuvent ni les saisir de l’oeil, ni les exécuter avec leurs jambes mal exercées.

135. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

Je compare le danseur qui ne danse que d’une jambe, à un peintre qui ne saurait dessiner ses figures que d’un seul côté : des danseurs et des peintres aussi bornés que ceux-là dans leur art, ne pourront jamais être considérés comme des artistes. […] [16] Étudiez bien la composition des pas22 : cherchez la nouveauté dans les enchaînements, dans les figures, dans les attitudes et dans les groupes23. […] II était musicien, poète, mécanicien, géomètre, mathématicien, architecte, ingénieur hydraulique, excellent dans l’art de modeler les figures et l’un des plus grands peintres dont s’honore l’Italie.

136. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Garrick étoit d’une taille médiocre, mais il étoit parfaitement bien fait, il avoit une figure vive et animée ; ses yeux disoient tout ce qu’il vouloit dire. […] Le jeu perpétuellement varié de sa figure, soutenu par des regards remplis de feu, animoit sa diction, et lui donnoit cette énergie du silence, quelquefois plus éloquente que celle du discours. […] Garrick admira ses talens ; il disoit qu’elle s’étoit approprié une partie des richesses de Mademoiselle Dumesnil ; que guidée par l’esprit et l’art, elle les avoit arrangés à sa taille, à sa figure, et à ses moyens physiques.

137. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Quelques pas terre à terre, à-peu-près en mesure, Tenaient lieu d’ornement, sans grace et sans figure. […] Il fut, trente-trois ans, premier danseur à l’Opéra ; il y débuta en 1748 ; taille élégante d’à-peu-près cinq pieds six pouces ; bel homme, jambe fine, figure noble et très-expressive. […] Jadis on y formait différentes figures de ballets, et les pas étaient fort simples, mais bientôt on y admit des pas seuls ou par écho ; alors le danseur chercha à s’y distinguer par sa grace, ensuite par sa légèreté. […] Elle joignoit à une superbe figure, une taille majestueuse. […] Il ne fut plus question que de pas de mouvemens, d’attitudes, de figures, de positions.

138. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

» Sa figure non plus n’était pas très régulière ; le nez la déparait, long et pointu. […] Dans le vieux cadre classique la jeune artiste plaçait des figures d’une libre fantaisie. […] Ils firent bon accueil à la technique nouvelle, qui était toute une esthétique, substituant à la précision un peu sèche de la chorégraphie classique une grâce souple, ondoyante, vaporeuse, et, aux figures nettement délimitées, des gestes qui semblaient se perdre dans l’infini. […] Un admirateur anonyme analyse de la façon suivante le style que Mlle Taglioni porta, dans la Sylphide, à son point culminant : « …Les lignes télégraphiques, les figures géométriques disparaissent ; plus de ces poses laborieusement voluptueuses, plus de ces scènes soi-disant lascives, qui se jouent avec le sourire et les yeux ; plus de coudes pointus, de poignets cassés, de petits doigts détachés ; en un mot, rien qui sente le travail d’une profession, les artifices d’un métier, les caractères d’une école. […] Marie Taglioni fut et resta toujours la « Sylphide », et la danse romantique, dont elle était la personnification idéale, nous apparaît symbolisée par cette figure de conte, femme et libellule, qui plane dans le nuage diaphane de ses écharpes blanches et frôle du bout du pied, sans les incliner, les fleurs et les brins d’herbe.

139. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Je dois ajouter, pour que ma profession de foi soit complette, que je crois aux choeurs des anciens à l’institution de leurs fêtes et de leurs jeux ; mais que je ne crois nullement à la signification qu’on leur donne gratuitement en les nommant ballets ; parce que le ballet est un composé de danses, de mouvemens combinés, de pas et de temps variés à l’infini, et que je ne vois autre chose dans les fêtes de l’antiquité fabuleuse, que des marches, des contre-marches, et des évolutions propres à former mille figures ou dessins variés, exécutés sur des choeurs de musique vocale et instrumentale. […] La figure qui présentoit un triangle allongé fut nommée très-improprement danse de la grue. Cette figure étoit l’image de celle qu’offre le départ des cigognes. […] Si les troupes sont exercées pendant long tems aux évolutions, j’avancerai que les cigognes s’exercent avant leur départ, pour former régulièrement cette figure angulaire, et que, lorsqu’il s’en trouve quelques-unes qui dérangent par leur foiblesse, l’ordre et la marche du départ, le conseil de guerre s’assemble et prononce l’arrêt de mort qui est promptement exécuté. […] La première accompagnée d’une suite nombreuse de guerriers et d’héroïnes descend d’un char brillant attelé de superbes coursiers ; les guerriers et les guerrières au son des instrumens consacrés à la guerre, exécutent des danses caractéristiques ; ils forment en dansant plusieurs figures militaires, et mêlent à leurs jeux tantôt l’image des combats avec les sabres et les boucliers, tantôt celle de la lutte ; ils accompagnent ces exercices de voltes, d’évolutions ; les vainqueurs sont couronnés des mains de la gloire ; on les porte en triomphe ; on danse autour d’eux ; on célèbre leur victoire ; les arbres de la forêt sont chargés de trophées ; tout est martial, tout peint la valeur, tout exprime le courage ; tout parle enfin en faveur de la gloire, qui embellit elle-même cette fête.

140. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Conclusion » pp. 414-418

Si Tristan et Iseult, de Wagner ; si l’Etranger, de Vincent d’Indy ; si Pe[ILLISIBLE]as et Mélisande, de Debussy, n’ont pas besoin de chorégraphie pour produire un enchantement complet, n’oublions pas qu’il y a des danses dans les Maîtres Chanteurs, dans Parsifal, et que les évolutions des Filles du Rhin sont des figures de ballet.

141. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -

Nous lisons dans les commentateurs des Anciens, que les Égyptiens représentaient par des danses les mouvemens célestes et l’harmonie de l’univers ; ils dansaient en rond autour des autels consacrés au soleil, et cette figure, qu’ils décrivaient en se tenant par les mains, désignait le zodiaque, ou le cercle des signes.

142. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 mai. Peut-on reconstituer une danse antique. »

Qu’il s’inspire de ce qui l’émeut, mais qu’il ne fasse pas figure de pédant.

143. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 septembre. Raden Mas Jodjana, danseur classique. »

Ceci fait, le danseur porte le centre de gravitation à droite et réitère le mouvement identique ; cette figure de danse dédoublée se répète plusieurs fois, en série.

144. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 23 février 1669 »

Avecque toutes les Figures Qui déguisaient ses impostures ; Et, dans la Treizième, Pluton, À l’aide de maint grand Démon, Enlève Dame Proserpine, Diablesse d’agréable Mine.

145. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »

On en trouve la figure et la description dans le premier tome des Commentaires de la Bible du P. […] Les Egyptiens en furent les inventeurs : par des mouvements variés, des pas assortis, et des figures bien dessinées, ils représentaient sur des airs de caractère l’ordre, le cours des astres, et l’harmonie de leur mouvement. […] Une troupe légère de jeunes garçons et de jeunes filles couronnés de fleurs exécutaient cette danse dans les mariages, et ils exprimaient par leurs figures, leurs pas, et leurs gestes, la joie vive d’une noce. […] On donnait ce nom à toutes les danses anciennes qu’on exécutait avec des armes, et dont les figures peignaient quelques évolutions militaires.

146. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre X. En convenant que les Danses doivent ordinairement être évitées, ne peut-on pas les permettre du moins aux jours de noces, où elles sont d’usage partout ? » pp. 115-125

C’est un mystère, et la figure d’une grande chose. Si vous ne respectez pas la figure, respectez au moins ce qu’elle représente.

147. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Il est impossible de reproduire dans cette dimension (environ quinze pouces avec la base) une ressemblance à la fois plus gracieuse et plus frappante, tant de la figure que des habitudes du corps saisies dans leurs moindres détails. […] Ce nom qui lui était si cher n’est pas prononcé dans Emaux et Camées, où figure cependant une danseuse moins illustre, Mlle Forster. […] Les figures qu’ils dessinent ont la consistance et l’éclat du marbre. […] Elle est Allemande par le sourire, par la blancheur de la peau, la coupe de la figure, la placidité du front ; Espagnole par sa chevelure, par ses petits pieds, ses mains fluettes et mignonnes, la cambrure un peu hardie de ses reins. […] Dans certaines attitudes penchées, les lignes de la figure se présentent mal, les sourcils s’effilent, les coins de la bouche remontent, le nez fait pointe, ce qui donne à la face une expression de malice sournoise peu agréable.

148. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

Tel est le pouvoir de l’habitude, que sa figure mal dessinée, colossale et sans grâces, passait pour théâtrale : on prenait pour de la noblesse, une morgue insupportable ; pour gestes d’expression, des mouvements convulsifs qui n’étaient jamais d’accord avec les choses qu’elle devait exprimer ; et pour une voix propre à la déclamation, des sons durs, presque toujours forcés, et souvent faux. […] Mes yeux tombent sur le personnage dont l’apparition, par sa majesté et par ses grâces, doit remplir la première idée qui m’a séduit ; je ne vois qu’une figure rude qui marche d’un pas apprêté, qui remue au hasard deux grands bras qu’un mouvement monotone de pendule agite ; mon attention cesse ; le froid me gagne ; le charme a disparu, et je ne vois plus qu’une charge ridicule d’un dieu ou d’une déesse, à la place de la figure imposante qu’un si beau prélude m’avait promis. […] On a déjà dit, en parlant de la danse, que les traits du visage formaient les gestes les plus expressifs : ils sont en effet dans l’acteur, lorsqu’ils sont vrais, l’ouvrage sublime de l’art, parce qu’ils paraissent l’image vivante de la nature : mais l’art seul et sans elle, ne peut rien sur cette partie de la figure humaine ; il n’a que l’avantage d’un masque dont l’œil découvre bientôt l’imposture.

149. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

Nous disons qu’un homme est jarreté, lorsque ses hanches sont étroites et en dedans, ses cuisses rapprochées l’une de l’autre, ses genoux gros et si serrés qu’ils se touchent et se collent étroitement, quoique ses pieds soient distans l’un de l’autre ; ce qui forme à peu près la figure d’un triangle depuis les genoux jusqu’aux pieds ; j’observe encore un volume énorme dans la partie intérieure de ses chevilles, une forte élévation dans le cou-de-pied ; et le tendon d’Achille est non seulement en lui grêle et mince, mais il est fort éloigné de l’articulation. […] Ce défaut règne également depuis la hanche jusqu’aux pieds ; car ces parties décrivent une ligne qui donne en quelque sorte la figure d’un arc : en effet, les hanches sont évasées, les cuisses et les genoux sont ouverts, de manière que le jour qui doit se rencontrer naturellement entre quelques unes de ces portions des extrémités inférieures lorsqu’elles sont jointes, perce dans la totalité, et paroit beaucoup plus considérable qu’il ne devroit l’être.

150. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIX, sardou et kawakami » pp. 214-

C’était toujours des espèces de billes faisant saillie dans la figure.

151. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Preface. » pp. 5-10

Il faut au surplus remarquer que de tout temps en chasque contree ou Prouince on a eu vne danse affectee, comme les Anglois les mesures & contredanses, les Escossois les Bransles d’Escosse, les Alemans l’Alemande, les Normans les Bransles de village, les Bretons le Triory ou Passepied, les Bransles de Poitou viennent des Poiteuins, & la Volte de Prouence, des Italiens la Gaillarde ou Romanesque, des Espagnols la Sarabande & Pauane, des Mores les Morisques, à Paris & plusieurs autres lieux de la France, nous auons la diuersité des Bransles & Courantes tant à figures que simples auec partie des susdites danses.

152. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 30 octobre. Le danseur et le préjugé au travesti. »

Après un repos complet, les quatre interprètes font leur entrée dans la danse un à un par un double tour en l’air, à l’instar des voix dans une fugue — si toutefois cette comparaison peut s’appliquer à une figure chorégraphique.

153. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 avril. Pour une danseuse morte. — Anniversaire. – Bilan. »

On astreignit alors la danse à reproduire les formes propres des œuvres peintes ou sculptées ; on disposa le danseur en bas-relief égyptien ou en figure de vase antique ; leurre et vanité.

154. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Hyménée et Cryséïs. Ballet anacréontique. » pp. 149-155

Ce beau danseur avoit à cette époque les talens, les graces, et la figure propres à rendre le rôle d’Hyménée et à entraîner le public à l’illusion.

155. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

Sa figure porte les traces des grandes douleurs de sa première jeunesse.

156. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

Néanmoins Homere, pour nous prouver combien les Dieux aimoient la Danse, dit que Vulcain forgea des Automates, ou figures d’or, qui dansoient toutes seules ; ce que Dédale imita depuis en bronze : on le croit aussi l’inventeur des Contre-danses. […] Il y a aussi apparence qu’Empuse dont il est parlé dans Suidas & Aristophane, étoit une Danseuse excellente, & qui changeoit comme de figure par des attitudes & les mouvemens surprenans de sa danse : c’est pourquoi Eustathius l’a fait passer aussi pour une espece de phantôme. […] Olympiade, donna occasion aux danses figurées & aux gestes de Pantomimes dans l’Italie ; parce que ce Prince soupçonneux ayant défendu aux Siciliens de se parler, de peur qu’ils ne conspirassent contre lui, il les accoutuma insensiblement à faire entendre par des gestes, des mouvemens, & des figures, ce qui ne leur étoit pas permis de se dire les uns aux autres : du-moins voyons-nous encore aujourd’hui que les Siciliens passent pour les meilleurs Pantomimes de toute l’Italie.

157. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

Il seroit inutile sans doute de vous entretenir des métamorphoses Chinoises, des réjouissances Flamandes, de la Mariée du Village, des Fêtes du Vauxhall, des Recrues Prussiennes, du Bal paré, et d’un nombre considérable, peut-être trop grand de ballets comiques presque dénués d’intrigues, destinés uniquement à l’amusement des yeux, et dont tout le mérite consiste dans la nouveauté des formes, dans la variété et dans le brillant des figures. […] La dernière figure offre un groupe posé sur un trône élevé sur des gradins ; il est composé des femmes du Sérail et du Grand-Seigneur ; Zaïre et Zaïde sont assises à ses cotés. […] On prononce sur le mérite d’un peintre d’après ses tableaux, et non d’après son style ; on doit prononcer de même sur celui du maître de ballets d’après l’effet des groupes, des situations, des coups de théatre, des figures ingénieuses, des formes saillantes et de l’ensemble qui règnent dans son ouvrage.

158. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

Il seroit inutile sans doute de vous entretenir des Métamorphoses Chinoises, des Réjouissances Flamandes, de la Mariée de Village, des Fêtes de Vauxhall, des Recrues Prussiennes, du Bal paré & d’un nombre infini & & peut-être trop grand de Ballets comiques presque dénués d’intrigue, destinés uniquement à l’amusement des yeux, & dont tout le mérite consiste dans la nouveauté des formes, dans la variété & dans le brillant des figures. […] La derniere figure offre un grouppe posé sur un trône élevé sur des gradins ; il est composé des femmes du Serrail & du Grand Seigneur ; Zaïre & Zaïde sont assises à ses côtés. […] On prononce sur le mérite d’un Peintre d’après ses tableaux & non d’après son style ; on doit prononcer de même sur celui du Maître de Ballets d’après les grouppes, les situations, les coups de Théatre, les figures ingénieuses, les formes saillantes & l’ensemble qui régnent dans son ouvrage.

159. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

Nous disons qu’un homme est jarreté, lorsque ses hanches sont étroites & en dedans, ses cuisses rapprochées l’une de l’autre, ses genoux gros & si serrés qu’ils se touchent & se collent étroitement quand même ses pieds sont distants l’un de l’autre ; ce qui forme à peu près la figure d’un triangle depuis les genoux jusqu’aux pieds ; j’observe encore un volume énorme dans la partie intérieure de ses chevilles, une forte élévation dans le coudepied, & le tendon d’Achille est non seulement en lui grêle & mince, mais il est fort éloigné de l’articulation. […] Ce défaut regne également depuis la hanche jusqu’aux pieds ; car ces parties décrivent une ligne qui donne en quelque sorte la figure d’un arc ; en effet les hanches sont évasées, & les cuisses & les genoux sont ouverts, de maniere que le jour qui doit se rencontrer naturellement entre quelques-unes de ces portions des extrémités inférieures lorsqu’elles sont jointes, perce dans la totalité & paroît beaucoup plus considérable qu’il ne devroit l’être.

160. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre quatrième. Étude des bras » pp. 57-63

IV ; toutes les figures, planc. 

161. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Premiers exercices » pp. 109-114

Cette même figure vous démontre de quelle manière on doit s’exercer en se tenant.

162. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123

« Je suis bien au-dessous de ce que je devrais dire de cette grande figure ; ma parole est peu préparée pour cela, mais mon cœur d’artiste lui est reconnaissant. » Moins certes que je ne le suis moi-même à l’homme qui a écrit ces lignes.

163. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 13 février : Le Ballet des Amours déguisés — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 16 février 1664 »

L’excellent Acteur, Floridor,31 Qui vaut mieux que son pesant d’or,32 Dans son héroïque figure, Représenta le Dieu Mercure.

164. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 23 octobre. Valses. Chopin à l’opéra. — Le sang viennois. »

Celui-ci figure un vague parc rococo avec un escalier à balustres.

165. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 novembre. L’école du critique. Une leçon de Zambelli. — Divagation sur quelques monstres. »

Tout dans cette figure aiguë, amenuisée, dans ces épaules basses, d’un galbe si délicat, dans ce cou robuste comme une colonne, dans ces avant-bras aux veines saillantes, tout dans cet être est formé, pétri, ciselé, spiritualisé par la danse classique, gymnastique du corps et exaltation de l’esprit.

166. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les dames. » pp. 53-69

Qvand à la Gauotte qu’on danse à la fin des bransles, les pas & les actions en sont si communes & si cogneuës de chacun qu’il seroit inutile de la descrire par le menu, d’aillieurs qu’on la danse diuersement en plusieurs lieux, comme en Normandie où on en danse trois, desquelles les airs sont non seulement differents, mais les pas & les figures. Et en Flandre, en Artois, & ailleurs, il s’en danse aussi trois toutes differentes dont les airs, les actions, les pas, & les figures n’ont rien de semblable aux susdites.

167. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

En ne regardant que les physionomies, tous les joueurs ont l’air content et satisfait ; on diroit que tous gagnent ; mais que vos regards se fixent sur leurs bras, leurs attitudes et leurs gestes, vous voyez d’un coté l’attention immobile de l’incertitude, de la crainte ou de l’espérance ; de l’autre le mouvement impétueux de la fureur et du dépit ; là, une bouche qui sourit et un poing fermé qui menace le ciel ; ici, vous entendez sortir d’une bouche qui semble rire aux éclats, des imprécations terribles : enfin cette opposition de la figure avec le geste produit un effet étonnant, plus facile à concevoir qu’à décrire. Tel est le danseur dont la figure ne dit rien, tandis que ses gestes ou ses pas expriment le sentiment vif dont il est agité.

168. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 novembre. Classicisme et exotisme. Une étoile parnassienne : Mlle Schwarz. — Djemil. — Un maître français. — Reprise de « Roméo ». »

Et c’est une joie de la voir, du ressac violent d’une danse bachique, émerger radieuse, telle une figure de proue qui sourit à la tempête.

169. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31

N’allez jamais à la répétition la tête pleine de figures et vide de bon sens ; soyez pénétrés de votre sujet ; l’imagination vivement frappée de l’objet que vous voudrez peindre, vous fournira les traits, les pas et les gestes convenables.

170. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7

Depuis plus de six années que je me suis attaché à donner une nouvelle forme à la danse, j’ai senti qu’il étoit possible de faire des poëmes en ballets : j’ai abandonné les figures simétriques, j’ai associé aux mouvemens méchaniques des pieds et des bras, les mouvemens de l’âme, et les caractères variés et expressifs de la physionomie ; j’ai proscrit les masques et me suis voué à un costume plus vrai, et plus exact.

171. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvi » pp. 89-95

C’est dans ces délicieux climats et sous un ciel heureux que le génie et le goût placèrent le berceau des arts imitateurs ; c’est là qu’ils étalérent les chefs-d’œuvre de la peinture, de la sculpture et de l’architecture ; c’est-là que les jeunes artistes, enflammés à la vue de tant de merveilles, les étudient et les copient ; le génie de ces hommes illustres embrâse le leur ; ils trouvent dans les uns le brillant et l’entente harmonieuse des couleurs ; dans les autres, la pureté et l’élégance du dessin : Celui-ci se distingue par la grace de ses figures et le moëlleux de leurs contours ; celui-là étonne par la richesse et la belle ordonnance de sa composition et par la distribution heureuse de ses personnages.

172. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « II. Vocation. » pp. 14-23

Avec un petit grain d’habileté Elles charmeront de vieilles figures Qui leur offriront hôtels et voitures, Avec un laquais de blanc cravaté ; Dans un clair étui de gaze et de soie Leur corps mollissant se dessinera, Et la Galerie, aux soirs d’Opéra, Se pâmera, rien qu’à les voir, de joie… *** Oh !

173. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Une jolie figure de sainte-n’y-touche, alors qu’au commencement, elle jouait les « demoiselles à marier. » Aujourd’hui qu’elle porte le travesti comme Déjazet, — n’a-t-elle pas remplacé Mérante dans Yedda, — elle a pris un peu les allures et la physionomie de l’habit. […] Mademoiselle Grangé De ces figures dont on ne dit rien et qui n’en disent pas davantage. […] Jourdain parle de t’arracher la figure.

174. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre IV. Fragment de Lucien »

La Rhétorique lui enseigne à connaître, à réprimer, à émouvoir les passions ; la Peinture à dessiner ses attitudes ; la Sculpture à former ses figures.

175. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IX, alexandre dumas » pp. 98-

J’attirai sa figure à moi et l’embrassai.

176. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87

Je reviens aux masques, ces figures hideuses qui cachent la nature pour ne nous en montrer qu’une copie difforme et grimacière.

177. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60

N’allez jamais à la répétition la tête pleine de figures & vuide de bon sens ; soyez pénétrés de votre sujet ; l’imagination vivement frappée de l’objet que vous voudrez peindre vous fournira les traits, les couleurs & les pinceaux.

178. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

On trouve dans le second Livre des Rois, chap. 6, que David se fit un honneur d’accompagner l’Arche d’alliance, en dansant avec la troupe des Lévites depuis la maison d’Obédédom où l’Arche étoit en dépôt, jusqu’à Jérusalem ; cette marche se fit avec sept corps de Danseurs au son des harpes & de tous les instrumens de Musique qui étoient en usage chez les Juifs, & dont on trouve la description & les figures dans le premier tome des Commentaires de la Bible du P. […] Leclerc, Tome XXII. pages 28, 29, 33, & suivantes, qui nous assure que la danse Prophane tire aussi son origine de la danse Sacrée, par rapport à ses mouvemens, ses cadences & ses figures, énoncez dans le premier Chapitre, dont le peuple par la suite des tems se servit pour composer des danses convenables aux réjouissances publiques.

179. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

Je le regarde comme le pinceau du peintre, qui trace les figures sur la toile, qui les crée en effet, mais qui est toujours guidé par des inspirations précédentes. […] Ainsi, sans que rien puisse le distraire, ou l’arrêter, le peintre saisit son pinceau, et la toile se colore, les figures s’arrangent, les morts revivent ; le ciseau est déjà dans la main du sculpteur, et le marbre s’anime ; les vers coulent de la plume du poète, et le théâtre s’embellit de mille actions nouvelles qui nous intéressent et nous étonnent ; le musicien monte sa lyre, et l’orchestre remplit les airs d’une harmonie sublime ; un spectacle inconnu, que le génie de Quinault a créé, et qu’elle embellit, ouvre une carrière brillante aux Arts divers qu’il rassemble ; des masures dégoûtantes disparaissent, et la superbe façade du Louvre s’élève ; des jardins réguliers et magnifiques prennent la place d’un terrain aride, ou d’un marais empoisonné ; une éloquence noble et mâle, des accents dignes de l’homme, font retentir le barreau, nos tribunes, nos chaires ; la face de la France change ainsi rapidement comme une belle décoration de théâtre ; les noms des Corneille, des Molière, des Quinault, des Lully, des Le Brun, des Bossuet, des Perrault, des Le Nôtre, volent de bouche en bouche, et l’Europe entière les répète et les admire : ils sont désormais des monuments immuables de la gloire de notre nation et de l’humanité.

180. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IV » pp. 44-59

Avisant une honnête figure de gandin provincial qui les regarde entrer en ouvrant des yeux hébétés, elles le prient de se charger du dépôt du châle au vestiaire.

181. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »

La Reine et les Princesses qui représentaient dans le Ballet les Naïades et les Néréides, terminèrent ce spectacle par des présents ingénieux qu’elles offrirent aux Princes et Seigneurs, qui sous la figure de Tritons avaient dansé avec elles.

/ 236