Le passe-temps du Carnaval, Masquarade, Ballet, ni Bal, N’empêchent point votre prudence Et votre juste vigilance De travailler avec éclat À ce qui regarde l’État, Et de bien régler les affaires, Glorieuses et nécessaires, Dont vous venez si bien à bout Que vous trouvez du temps pour tout.
Pylade et Bathylle ont rendu autrefois sur leurs Théâtres la Tragédie et la Comédie : tous les genres trouvés depuis ne sont que des branches de ces deux tiges principales.
Les talents trouvent toujours auprès d’elle cet asyle tranquille, capable seul de les faire éclorre, là où la nature n’en avoit mis que le germe, & de les faire développer dans ceux où ils seroient restés languissants.
C’étoit un tems de réjouissance, où les Maîtres & les Valets se déguisoient ; chacun vivoit dans une entiere liberté, comme on le trouve plus au long dans Macrobe, & dans le Traité que Lipse en a fait, Livre premier. […] Comme la Salle est ornée superbement, avec une nombreuse simphonie, & que l’ordre y est fort bien observé, outre la défense du port d’armes aux masques ; ce divertissement s’est trouvé si fort au goût du Public & des Etrangers, que chaque jour de bal a produit jusqu’à mille écus, à ceux qui en ont le privilege. […] Je me souviens à propos du Carnaval, d’une critique que l’on trouve dans le cinquiéme tome des Mémoires de l’Espion Turc, sur l’usage que tous les Catholiques font de ce tems de réjouissance : il dit que ceux qui professent la Religion Romaine, ont un mois dans l’hyver où la plûpart du peuple de l’un & de l’autre séxe, même des gens du premier ordre, se masquent, les uns pour courre le bal la nuit, d’autres pour courre le jour dans les rues, comme des fous ; & que leur folie finit le Mercredi des Cendres, où tout le peuple va le matin dans les Eglises, se mettre à genoux devant des Prêtres qui leur font une croix au front avec une cendre qui a la vertu de les remettre dans leur bon sens. […] En 1700 une bande de Comédiens François établirent un Théâtre à Francfort pendant la Foire ; elle n’eut pour spectateurs à la Comédie que des Catholiques : le Rabbi des Juifs permit d’y aller une seule fois ; il s’y en trouva plus de quatre cens.
Une, de Masques non follets,91 Mais sérieux et des mieux faits, Pleins de Bravoure et Braverie, Conduits par la GALANTERIE,92 Merveilleusement aussi plût,93 Et chacun volontiers dit chût Lorsque cette aimable Déesse, Avec une voix charmeresse, Ses dignes Maximes chanta, Par qui l’Oreille elle enchanta Tant de Mâles que des Femelles, Qui, certe, les trouvèrent belles.
Nos Princes les plus remarquables, Les Princesses les plus aimables, Les Envoyés, Ambassadeurs, Belles Dames et grands Seigneurs Agréablement s’y trouvèrent Et, le voyant, ils l’admirèrent.
Cette dénomination impropre a été trouvée de sang-froid, pour exprimer une cause dont les effets (quand on est dans cet état paisible) ne sauraient manquer de paraître fort extraordinaires. On a cru qu’un homme devait être tout à fait hors de lui-même, pour pouvoir produire des choses qui mettaient réellement hors d’eux-mêmes ceux qui les voyaient ou qui les entendaient : ajoutez à cette première idée l’enthousiasme feint ou vrai des prêtres du Paganisme, que la charlatanerie les engageait à charger de grimace et de contorsion, et vous trouverez l’origine de cette fausse dénomination. […] Que c’est aplanir des routes qui sont encore assez difficiles, que de chercher, de trouver, d’établir les premiers principes. […] Ce ne sont plus que de froides copies retournées de mille petites façons différentes : les hommes disparaissent ; on ne trouve plus à leur place que des singes et des perroquets. […] en trouve-t-on beaucoup qui portent une raison supérieure dans plusieurs genres ?
Pour les rendre vraisemblables et pour donner un charme nouveau à leur représentation, l’art devait venir au secours de la nature ; et on trouva, dans les forces mouvantes, dans la Peinture, dans la Menuiserie, dans la Sculpture, etc., tous les moyens d’étonner, d’exciter la curiosité, et de séduire. […] Il semble que, sur ce point, plus heureux que les Anciens, les derniers siècles et le nôtre aient trouvé le temps qui était le plus propre aux actions du Théâtre.
Évidemment, des documents iconographiques subsistent assez nombreux ; on trouve de plus des indications dans les textes. […] Et, en comparant minutieusement ces instantanés pris sur des chevaux vivants au mouvement des coursiers de marbre, il trouva la solution.
Mais comme ils ne trouvèrent pas d’engagement nous fîmes une cote mal taillée et je leur découvris un impresario qui les emmena à Copenhague. […] Je me trouvai bientôt, dans Paris, l’impresario d’une des plus parfaites artistes japonaises, mais, hélas ! […] Je le trouvai à Londres grâce à un intermédiaire.
Ce principe me paroît d’autant plus dangereux, qu’il est rare de trouver des maîtres de ballets qui sentent ; il y en a si peu qui soient excéllents comédiens, et qui possédent l’art de peindre, par les gestes, les mouvemens de l’ame ! […] Tout ce qui s’appelle dialogue tranquille, ne peut trouver place dans la pantomime. […] Je crois, Monsieur, que je risquerois l’avanture, et que de deux maux j’éviterois le plus grand, l’ennui, personnage qui ne devroit jamais trouver place sur la scène.
Ce principe me paroît d’autant plus blâmable, qu’il est rare de trouver des Maîtres de Ballets qui sentent ; il y en a si peu qui soient excellents Comédiens, & qui possédent l’Art de peindre les mouvements de l’ame, par les gestes ! […] Tout ce qui s’appelle dialogue tranquille, ne peut trouver place dans la Pantomime. […] Mentor, dans un spectacle de Danse, peut & doit agir en dansant ; cela ne choquera ni la vérité ni la vraisemblance, pourvu que le Compositeur ait l’Art de lui conserver un genre de Danse & d’expression analogue à son caractere, à son âge & à son emploi : je crois, Monsieur, que je risquerois l’aventure, & que de deux maux j’éviterois le plus grand, c’est l’ennui, personnage qui ne devroit jamais trouver place sur la Scene.
Quand on avait admiré leurs bonds, leurs entrechats, leurs pirouettes, on trouvait que les danseurs des autres pays avaient les « jambes de plomb ». […] La critique n’y trouva à reprendre qu’un seul détail : Un fils de consul comme Décius ne pouvait vraisemblablement prendre part à une course de chars. […] Elle y trouve des bracelets et s’en pare. […] « Souvent, écrit Stendhal, lorsqu’il ne peut pas trouver un air qui exprime ce qu’il veut dire, il le fait27. » On trouve ainsi, dans les partitions des ballets de Viganò publiées chez Ricordi, le nom de Viganò mêle à ceux des compositeurs illustres dont il empruntait les œuvres : Mozart, Rossini, Beethoven, Spontini, Haydn, et à ceux de ses compositeurs à gages : Lichtenthal, Weigl, Umlauf, Ayblinger, Brambilla ou ce comte de Gallemberg qui fut l’époux de « l’immortelle bien-aimée » Giuletta Guicciardi. […] On trouve dans les relations contemporaines de fréquentes allusions à la musique des ballets de Viganò et l’on vante toujours la parfaite adaptation des airs choisis aux sujets représentés.
Peut-être ne devrait-on être étonné, que de ce qu’au milieu de tant d’extravagances successives, et presque toutes si contagieuses, il est possible encore de trouver quelques sages.
Elle était comme une espèce de langage trouvé et convenu parmi les hommes, pour peindre ces deux sentiments.
J’oubliai où je me trouvais et me crus en présence d’une Princesse de légende dans une chambre de conte de fées. […] Tout le monde, cela va sans dire, me complimenta de la façon la plus charmante, mais la plus aimable fut la Princesse Marie qui m’apporta une grande photographie d’elle sur laquelle elle avait écrit : « Souvenir d’une soirée pendant laquelle vous avez rempli mon âme de joie. » La veille de notre départ de Bucarest, l’argent qu’on devait m’envoyer par dépêche n’était pas arrivé et je me trouvai dans un réel ombarras. […] X… que miss Fuller viendrait le trouver, avec une carte d’elle, et que M. […] Et je suis sûre qu’elle aurait accompli de grandes et belles choses, ici-bas, si elle n’avait pas trouvé sa voie toute tracée dès le jour de sa naissance dans le palais royal de son père.
.° de se conduire et d’agir trop librement à leur égard : or, tout cela se trouve dans les danses plus qu’ailleurs, et d’une manière plus dangereuse ; et tout cela s’y trouve, non comme un accessoire qu’on peut en séparer, mais comme étant le fond, la base et l’ame, si on peut parler ainsi, de la danse. […] A l’égard des conversations trop fréquentes et sans les précautions nécessaires avec des personnes d’un sexe différent, surtout avec celles qui sont volages, qui aiment à rire et à se divertir, et dont les discours ne sont propres qu’à amollir le cœur, le Saint-Esprit dit dans le même livre de l’Ecclésiastique et dans le même chapitre 9 (v. 4.) : Ne vous trouvez pas avec une femme qui danse, et ne l’écoutez pas, de peur que vous ne périssiez par la force de ses charmes. […] Combien trouve-t-on dans les assemblées de danses de jeunes personnes, qui à la vérité, ne sont pas des prostituées comme celles dont Salomon parle en cet endroit, mais qui du moins sont très-volages, et dont on peut dire que par là leurs lèvres, jusqu’à un certain point, sont comme le rayon du miel , par ce qu’il y a d’agréable et de séduisant dans leurs discours efféminés ! […] Nous ne sommes pas plus saints que David, plus sages que Salomon, plus forts que Samson ; et on sait combien les occasions où ces grands personnages se sont trouvés, leur ont été funestes.
On y trouva force Bonbons Préparés sur des Guéridons, Et des Bassins de grand calibre Où de pêcher on était libre.
Comme les chaconnes sont composées de divers couplets ; que dans ceux du majeur on met ordinairement des traits de symphonie forts et fiers, et dans ceux du mineur, des traits doux, tendres, et voluptueux, ce danseur trouvait dans cette variété les moyens de développer sa précision et ses grâces. […] Dans les premiers temps qu’on trouva la courante, on en sautait le pas ; dans la suite on ne la dansa que terre à terre. […] Elle avait les pieds en dedans et des jupes longues, que nous trouverions encore aujourd’hui trop courtes. […] quel honneur peut-on trouver à imiter servilement la conduite et la manière des danseurs qui ont précédé ? […] Au surplus, l’art des Laval et des Marcel, qui ont senti l’un et l’autre ce que la Danse devait être, est un aide sûr pour la belle nature ; le geste qu’elle anime trouve dans leurs pratiques mille moyens de s’embellir ; ils ont étudié les ressorts secrets de la nature humaine ; ils en connaissent les forces, les possibilités, la liaison.
Un coup de vent a tout à coup enlevé le rideau, et je me suis trouvé en face d’un grand vieux manoir romantique perché sur un plateau de roches qui semblait émerger du vide, car les pentes abruptes restaient plongées dans un océan de nuées grises qui donnaient l’idée du chaos. […] La grille était ouverte toute grande ; je pénétrai dans une cour étroite et sombre, et me trouvai en face d’un petit vieillard escorté de deux domestiques portant des flambeaux. […] J’ai gagné la cour par où j’étais arrivé ; j’ai trouvé les gens debout et la grille ouverte. […] Je résolus d’aller rejoindre Champorel et je pouvais fort bien y aller seul ; mais un des domestiques qui m’avaient servi voulut absolument m’accompagner, assurant qu’il fallait bien connaître le chemin pour s’y risquer même avec un falot en temps de nuée ; je trouvai le père Champorel installé au coin d’un bon feu dans une maisonnette fort propre occupée par un des gardes de la propriété. […] Enfin il me quitta en disant au garde de me faire du thé, ajoutant que M. le duc, s’il arrivait, serait peut-être content de trouver une boisson chaude avant de gravir la montagne.
Je crois qu’on ne fera pas fâché d’en trouver ici une description exacte, et je vais, pour cette raison, en rapporter deux des plus célèbres. […] « Le 31 Janvier (1610) après l’Office solennel du matin et du soir, sur les quatre heures après midi, deux cents Arquebusiers se rendirent à la porte de Notre-Dame de Lorette, où ils trouvèrent une machine de bois d’une grandeur énorme qui représentait le cheval de Troie.
Le Spectacle trouvé par la Motte est un composé de plusieurs Actes différents qui représentent chacun une action mêlée de divertissements, de Chant et de Danse. […] Cependant, à force de réflexions et de complaisance, on souffrit enfin, au Théâtre Lyrique, deux sortes de plaisir ; mais ce genre trouvé par la Motte, dont on n’attribua le succès, suivant l’usage, qu’au Musicien qu’il avait instruit et guidé, nous débarrassa du mauvais genre que Quinault avait introduit sous le titre de Ballet.
J’ai trouvé moyen de m’extraire trois notes du gosier. […] La maîtresse est louée en même temps que l’instrument ; les leçons durent deux jours ; au bout du troisième on trouve que cela ne va pas assez vite, et l’on cesse d’apprendre, mais on ne renvoie pas le professeur. […] Je m’en fus trouver la maîtresse de piano en question, laquelle, moyennant un louis, me fit le brouillon d’une épître échevelée.
Je trouvai ma mère plus malade, et je priai le docteur de ne parler de moi à personne. […] Je songeai, dans un hérissement d’épouvante, quand le train arriva, que je me trouvais dénuée d’argent à un point tel que je ne pourrais même pas prendre, pour continuer mon voyage, un billet de Berlin à Paris. […] Sans la femme du directeur, qui, parfois, nous envoyait des vivres dans un panier, j’aurais souvent dansé l’estomac vide et sablé gaiement le champagne dans ma loge sans avoir rien trouvé à me mettre sous la dent dans ma salle à manger.
Mme Duncan paraît, et aussitôt… La Danseuse Vous la trouvez jolie ? […] Et voilà justement le pire défaut que je trouve à vos danses de caractère, c’est qu’elles sont nationales et que vous les aimez surtout en raison de leur exotisme. […] Devant ce débat esthétique où nous sommes simples spectateurs, croyez bien que notre considération s’adresse à la danseuse autant qu’à la théorie dont nous voudrions la trouver éprise.
On ne trouve malheureusement en province que des manœuvres ou des garçons de théatre, que la protection comique éléve par dégrés à ce grade ; leurs talens consistent et se renferment dans la science de lever les lustres qu’ils ont mouchés long-tems, ou dans celles de faire descendre par saccades une gloire mal équipée. […] Les théatres de Paris et de Londres sont ceux où l’on trouve dans ce genre les plus grandes ressources. […] Chacun d’eux prend des routes opposées, comme chacun d’eux a des principes différens ; mais on y trouve cependant certains traits frappans, certain air de ressemblance, qui annonce leur union intime et le besoin qu’ils ont les uns des autres pour s’élever, pour s’embellir, et pour se perpétuer.
On ne trouve malheureusement en Province, que des manœuvres ou des garçons de Théatre, que la protection comique éleve par degré à ce grade ; leurs talents consistent & se renferment dans la science de lever les lustres qu’ils ont mouchés long-temps, ou dans celle de faire descendre par sacades une gloire mal équipée. […] Les Théatres de Paris & de Londres, sont ceux où l’on trouve dans ce genre les plus grandes ressources. […] Chacun d’eux prend des routes opposées, comme chacun d’eux a des principes différents ; mais on y trouve cependant certains traits frappants, certain air de ressemblance, qui annonce leur union intime & le besoin qu’ils ont les uns des autres pour s’élever, pour s’embellir, & pour se perpétuer.
La figure est large et massive et la tête est si forte qu’elle ne trouve jamais de chapeaux assez grands pour la coiffer. […] Elle réclama l’âne et n’en démordit pas avant qu’on eût trouvé la bête et qu’on la lui eût achetée. […] A neuf ans elle lisait Schopenhauer ; à quatorze elle faisait des recherches dans les archives de la police secrète du siècle passé ; à seize elle étudiait la littérature ancienne de l’Inde ; à dix-huit elle publiait un manuscrit qu’elle avait trouvé après la mort de sa mère. […] La mère de Gab avait dû écrire ce livre pendant son voyage là-bas, car peu de temps avant sa mort elle avait visité cet intéressant pays et avait pénétré dans les maisons et aussi dans les cœurs où aucun Européen ne trouve accès.
Tibère qui lui succéda, crut trouver sa sûreté dans un excès de raffinement qui devait la lui faire perdre. […] C’est dans cet état que Caligula trouva Rome, lorsqu’il prit les rênes de l’Empire.
Tout cela est dû à Kawakami et à la sympathie qu’il a trouvée à la Société des Auteurs. […] Je demandai à Kawakami : — Ne trouvez-vous pas qu’il a une drôle de manière de dessiner les yeux ?
Que pouvons-nous, nous qui ne l’avons pas connue, trouver d’assez beau pour en orner sa mémoire ? […] Il faudrait des ballets développant des thèmes dynamiques et plastiques dont le retour de certaines formes fondamentales assurerait l’unité et la cohésion, où l’étoile, « instrument concertant », trouverait dans les évolutions d’ensemble du corps de ballet une base harmonique puissante ; des ballets où les formes de la danse classique retrouveraient, affranchies de toute contingence concrète, la plénitude de leur signification.
Vous m’avez dit : « Trouvez-moi un homme de talent pour les travaux d’art que je veux faire exécuter chez moi. […] Il m’a demandé s’il trouverait des facilités pour se loger et se nourrir dans votre montagne ; j’ai pris alors sur moi de lui répondre que vous lui assuriez le vivre et le couvert dans de bonnes conditions de bien-être et qu’il n’aurait à se préoccuper de rien ; mais que vous étiez fort studieux et qu’il ne vous verrait qu’à vos heures de loisir.
Vous trouverez d’abord quelques épines : ne vous rebutez pas : opiniâtrez vous.
Les Egyptiens ont fait aussi consister le véritable caractere d’un bon Pantomine ou d’un parfait Danseur, dans l’imitation de Prothée : nous n’en trouvons point dans l’histoire qui l’ayent surpassé. […] Il y a, dit-il, un Traité curieux fait par Thoinet Arbeau, imprimé à Langres en 1588, intitulé Orchesographie : c’est le premier ou peut-être le seul qui a noté & figuré les pas de la Danse de son tems par des caracteres, de la même maniere qu’un Musicien note le chant & les airs ; on ne le trouve plus, ou du moins il est devenu fort rare ; à plus forte raison ceux qui ont été faits sur cette matiere depuis trois ou quatre mille ans par les Egyptiens, les Grecs & les Latins : mais j’ose dire qu’il est surprenant que M. de Furetiere qui a lû les œuvres de Platon, n’ait pas fait mention de ce qu’il rapporte au sujet des caracteres hiéroglifiques inventez par les Egyptiens pour la description de la Danse, comme on les trouve dans la Corographie de Feuillet, dont je parlerai plus amplement. […] On trouve encore quelques Auteurs qui parlent de la Danse de la Grue, inventée par Thésée, après avoir tué le Minotaure qui gardoit l’entrée du labyrinthe du Roi Minos : on la nomma ainsi, parce que les danseurs se suivoient file à file en faisant des évolutions, comme font les grues quand elles volent par bandes. […] Lucien rapporte qu’un Prince de Pont étant venu à la Cour de Néron, & s’étant trouvé à un spectacle où ce fameux Danseur représentoit les Travaux d’Hercule, encore qu’il n’entendît rien de ce qu’on chantoit, il ne laissa pas de comprendre tout le récit par l’action & par les gestes du Pantomime : il pria même l’Empereur, en prenant son congé, de lui en faire présent ; & comme Néron s’étonnoit de cette demande, c’est, dit-il, que j’ai pour voisins des Barbares dont personne n’entend la Langue, & votre Pantomime me servira de truchement pour leur faire entendre par gestes mes intentions. […] Ils trouveront, au dire de cet Auteur, qu’il faut être universel pour exceller dans la composition des Balets.
Mais ce sur quoi ils insistent comme étant le comble du mal dans les danses, c’est que les hommes et les femmes s’y trouvent ensemble pour s’y donner réciproquement du plaisir. […] Remontant jusqu’aux motifs que nous devons nous proposer dans chacune de nos actions, afin qu’elles soient chrétiennes, ils font voir qu’aucun de ces motifs ne se trouve et ne se peut trouver dans les danses. […] A bien examiner les parties, les causes et les effets inséparables des danses, même en leur plus grande simplicité, vous n’y trouverez autre chose que vice. […] On ne trouve cependant que trop de prêtres et même de confesseurs qui, étant interrogés sur ce qu’il faut penser des danses, répondent qu’elles sont permises, pourvu qu’on ne s’y porte pas à de certains excès grossiers, dont un peu d’éducation et de soin de sa réputation (où la Religion peut n’entrer pour rien) suffit pour se garantir. […] Mais tout ce qui flatte l’orgueil et l’ambition, tout ce qui contribue à la douceur et aux délices de la vie, tout ce qui favorise l’amour des richesses et l’inclination à la dépense, trouve des approbateurs, et souvent même parmi ceux qui paroissent avoir renoncé à la vie des hommes du siècle.
Goëthe n’aurait pas rêvé autrement Marguerite se promenant avec Faust dans le jardin de Martha ; Schœffer ne trouverait pas un regard d’un bleu plus humide, un sein plus chastement ému. […] Il a trouvé, en s’introduisant par la fenêtre, dans la cabane du faux Loys, les éperons, l’épée et le manteau armorié ; d’un mot il peut tuer Giselle, il la tuera. […] Un froid mortel saisit votre cœur dans votre blanche poitrine ; les grands seigneurs n’épousent guère, vous le savez ; et d’ailleurs Bathilde est là immobile de surprise, et vous ne pouvez vous empêcher de la trouver belle. […] La toile se relève et laisse voir une de ces forêts mystérieuses comme on en trouve dans les gravures de Sadeler. […] Plus d’un œil qui ne croyait voir que des ronds de jambe et des pointes, s’est trouvé tout surpris d’être obscurci par une larme, ce qui n’arrive pas souvent dans les ballets.
On trouve dans le second Livre des Rois, chap. 6, que David se fit un honneur d’accompagner l’Arche d’alliance, en dansant avec la troupe des Lévites depuis la maison d’Obédédom où l’Arche étoit en dépôt, jusqu’à Jérusalem ; cette marche se fit avec sept corps de Danseurs au son des harpes & de tous les instrumens de Musique qui étoient en usage chez les Juifs, & dont on trouve la description & les figures dans le premier tome des Commentaires de la Bible du P. […] Chrisostome & quelques autres Péres de l’Eglise ont déclamé avec tant de chaleur, étoient ou des danses payennes instituées pour le culte des fausses Divinitez, où les Chrétiens ne se pouvoient trouver sans sacrilege ; ou des danses scandaleuses qui inspiroient le vice & la débauche : ce sont celles que nous connoissons aujourd’hui sous le nom de danses Baladoires, & contre lesquelles les Payens mêmes ont déclamé ouvertement ; ce qui est bien different des danses graves & sérieuses qui impriment le respect dans l’ame des spectateurs. […] « Quiconque les premiers jours de Janvier & de Mai, suivant la coutume & superstition des Gentils, festoyera les calendes dudit mois de Janvier, à cause du nouvel an, ou la fête du premier Mai à cause du renouvellement du Printems, ou dressera la table dans sa maison, avec force viandes & lampes, ou cierges allumez, ou quiconque osera louer des Chantres ou Joueurs d’instrumens, & former des danses par les rues & les places publiques, qu’il soit excommunié & regardé comme un impie. » Néanmoins par succession de tems ces sortes de danses & les danses Sacrées ne laisserent pas de reprendre racine en France : l’abus s’en trouva si considérable, que les Evêques firent des constitutions Sinodales dans le douziéme siecle, pour les abolir autant qu’il fut possible ; comme nous le voyons par la constitution de Odon Evêque de Paris, qui fit un commandement exprès aux Curez & aux Prêtres de son Diocese, d’abolir l’usage des danses nocturnes, & d’en empêcher la pratique dans les Eglises, dans les Cimmetieres & aux Processions publiques. […] « Sur ce qui a été remontré à la Cour par le Procureur Géneral du Roy, que suivant & conformément aux Ordonnances, par Arrest donné en la Cour des grands jours le 14 Décembre 1665, les danses publiques & fêtes appelées baladoires introduites par quelques Seigneurs hauts Justiciers pour avoir prétexte d’en tirer un tribut honteux de leurs Justiciables pour la permission d’icelles, auroient été entierement supprimées pour les désordres qui s’y commettoient ordinairement, & défenses faites de tenir Foires & Marchez dans l’étendue du ressort desdits grands Jours ès jours du Dimanche, Fêtes du Patron, & autres Fêtes annuelles & solemnelles : & comme la qualité des jours desdites Fêtes annuelles & solemnelles n’auroit été reglé par ledit Arrest, les Commissaires départis ès Provinces desdits grands Jours pour l’exécution des Arrests qui y avoient été donnez, auroient trouvé que sous prétexte de ce l’on continuoit en quelques endroits desdites Foires & Marchez ès mêmes jours qu’auparavant ; requerant y être par la Cour pourvû, & que ce qui avoit été reglé par ledit Arrest pour le ressort de la Cour des grands Jours, fût exécuté dans tout le ressort de la Cour.
J’ajouterai qu’il a trouvé dans sa sensibilité le sublime du silence. […] Un instant après il devient plus ivre ; il perd son chapeau, abandonne ses étriers, il galope, frappe son cheval, le pique de ses éperons, casse son fouet, perd ses gands, et arrive aux murs de son parc ; il n’en trouve plus la porte, il veut absolument que son coursier dont il déchire la bouche, entre par la muraille ; l’animal se débat, se cabre, et jette mon vilain à terre. » Après cet exposé, Garrick commença ; il mit successivement dans cette scène, toutes les gradations dont elle étoit susceptible ; il la rendit avec tant de vérité, que lorsqu’il tomba de cheval Prévillo poussa un cri d’effroi ; sa crainte augmenta encore lorsqu’il vit que son ami ne répondait à aucune de ses questions. […] Garrick, qui s’y connoissoit, et qui avoit un pressentiment exquis, lui trouva plus d’une disposition à se distinguer un jour, et s’imagina qu’elle se perfectionneroit dans l’emploi des soubrettes, en voyant un modèle aussi parfait que Mademoiselle Dangeville. […] C’est ce que vous savez si bien faire, mon cher Garrick ; aussi lorsque je viens chez vous, c’est pour vous voir, et causer avec mon ami, et je n’y viendrois sûrement pas, si j’étois assuré de n’y trouver qu’un roi, ou un empereur. […] Il joua pour Garrick les Dave, et quelques autres grands valets de son emploi ; d’après l’aveu des comédiens de Paris qui méprisoient ceux de la province, Garick fut surpris d’y trouver un acteur aussi étonnant et aussi parfait.
Poule mouillée, va ; — moi, je suis resté dix-huit jours sans dormir, on ne s’en apercevait pas seulement ; le dix-neuvième, j’étais tout à fait abruti, je n’aurais pas trouvé un mot… Premier gandin. […] J’en trouve. […] Il est une heure et demie, faut trouver un moyen de s’en aller, nous ne pouvons rester ici toute la nuit, — si en baissant ton voile et en marchant très-vite, tu tâchais de l’éviter… L’actrice.
Concluons en plutôt que c’est une preuve infaillible de l’excessive crainte de celui qui pouvait mettre mes productions sur la Scène ; il a trouvé que je n’avais pas le sens commun ; & son idée lui a paru devoir être celle du Public. […] Ainsi je raisonne de ma Pantomime comme si elle avait été jouée, tandis qu’elle ne l’a point été ; j’en parle comme si le Public l’avait très-bien reçue, tandis qu’il ne la connaît que par le moyen de l’impression, & qu’il pourrait sort bien la trouver détestable. […] Quelques personnes trouveront peut-être que c’est soutenir un vrai paradoxe, que de prétendre qu’il n’appartient absolument qu’au Public de décider du mérite des Ouvrages littéraires.
La parfaite imitation demande que l’on ait en soi le même goût, les mêmes dispositions, la même conformation, la même intelligence et les mêmes organes que l’original qu’on se propose d’imiter : or, comme il est rare de trouver deux êtres également ressemblans en tout, il est aussi rare de trouver deux hommes dont les talens, le genre et la manières soient exactement semblables. […] Ces fêtes étoient d’autant plus agréables qu’elles étoient diversifiées, que chaque spectateur pouvoit y savourer ce qui étoit relatif à son goût et à son génie, mais je ne vois pas dans tout cela ce que je dois trouver dans le ballet.
Il n’en est point avec ces parties qui ne soit digne d’éloges, et qui ne mérite de trouver place dans l’Histoire des Arts.
Pour ceux qui se font en tournant, se doit être le bras opposé qui vous fasse tourner, dont vous en trouvez plusieurs dans les danses de Ville : par exemple, dans la Mariée à la fin du premier couplet où il se trouve deux contre-tems, de côté sur le pied droit, le bras gauche opposé qui en s’étendant vous fait faire par son mouvement le demi tour à gauche ; mais comme le pied droit se croise derriere, c’est le bras droit aussi qui se plie, en ce qu’il se trouve opposé au pied gauche qui est devant.
Quelquefois même, on y trouve un flageolet en ébène ou une embouchure de cornet à piston en argent. […] L’énigme est facile à trouver. […] Mais, malheureusement pour ces intrépides locataires, les maisons neuves ont vieilli et on trouverait à peine aujourd’hui à louer rue Notre-Dame-de-Lorette une mansarde payable en rhumatismes. […] Il y a des Lorettes qui consomment 90 mètres de pâte-ferme par trimestre ; elles exportent les produits des pâtissiers jusqu’au boudoir, vous trouverez du feuilletage jusque sous l’édredon. […] La Lorette prend le parapluie le plus coquet qu’elle trouve près de la cheminée.
Molière prenait son bien où il le trouvait. […] Dans cet ensemble un peu fade, un peu officiel, on trouve des pages admirables ; j’en signale deux.
Chaque amateur achète ce qui lui plaît davantage, fait relier soigneusement toutes ces partitions, et en forme une bibliothèque de musique, où l’on trouve les chefs-d’œuvre des grands maîtres qui ont embelli et enrichi leur art. […] En France, dîtes-vous, on joue un opéra autant que le public le trouve agréable, et vingt années de succès ne sont pas un motif pour être chassé du théâtre.
Comment m’y prendrais-je aujourd’hui, quand même les petits défauts familiers de cet art m’attendrissent comme une fleur sèche que j’aurais trouvée dans une lettre de là-bas ?
C’est que trouver l’attitude suprême, statuaire à laquelle aboutit toute danse, réaliser cette transition du mouvement à l’immobilité vibrante, c’est là une chose très ardue, mais qu’on ne doit point éluder.
Je ne me suis pas entêté sur l’attitude que j’ai donné à mes Figures dans l’élevation de leurs bras ; j’ai voulu consulter ce qu’il y a de plus habile, non-seulement dans la danse ; mais même dans le dessein, & qui ont trouvé que je les avois dessinées selon les regles, pour pouvoir accompagner le corps, & se mouvoir avec facilité dans les differens pas où il faut observer le contraste, ce qui fait l’ornement de la danse.
L’opéra est le lieu d’où la médiocrité, dans la manière de chanter, devrait être bannie ; parce que c’est le lieu où on ne devrait trouver que des modèles dans les différents genres de l’art. […] Tous les sujets qui composent cette académie devraient donc exceller dans le chant, et nous ne devrions trouver entre eux d’autres différences que celles que la nature a pu répandre sur leurs divers organes. […] Le plaisir et l’ennui ont toujours des causes physiques : dans les arts agréables, le moyen sûr de procurer l’un et d’éviter l’autre, est de rechercher ces causes avec soin, et de se régler en conséquence lorsqu’on les a trouvées. […] L’effort du génie a été d’abord de trouver le chant propre à la langue et au genre : il en est de cette invention comme de presque toutes les autres ; les premiers rayons de lumière que l’inventeur a répandus ont suffi pour éclairer ceux qui sont venus après lui : Lully a fait la découverte ; ce qui sera prouvé à l’article […] Les musiciens d’Italie ont trouvé cette étendue trop resserrée ; ils ont travaillé dès l’enfance les voix des castrati, et à force d’art ils ont cru en écarter les bornes, parce qu’ils ont enté deux voix factices et tout à fait étrangères, sur la voix donnée.
On trouvera dans la suite33, la description de la troisième.
« Que la vérité n’est point étonnée de sa situation en ce monde, où elle éprouve de continuelles contradictions, parce qu’elle sait qu’elle y est étrangère, et qu’il est facile de trouver des ennemis parmi des étrangers. » Ne soyons donc pas surpris de voir les païens contre dire la vérité de notre sainte religion, et les hérétiques la vérité de nos dogmes.