Aussi, quoique le peuple Juif résistât opiniâtrément à la voix des Prophètes, Dieu ne laisse pas de dire à Isaïe : Criez sans cesse, faites retentir votre voix comme une trompette ; annoncez à mon peuple les crimes qu’il a faits ; et à la maison de Jacob, les péchés qu’elle a commis.
On m’a dit, par ailleurs, que, ce soir-là, les préoccupations du Shah avaient été pour une bombe qu’on lui avait annoncée comme devant être lancée sur lui dans la salle, bien plus que pour ma personne, mes danses et même pour le drapeau persan « profané » par moi. […] Comment la reine Alexandra faillit ne pas me voir. — Un matin les journaux annoncèrent que le Roi et la Reine d’Angleterre allaient passer quelques jours à Paris.
Tel un Volcan, dont la tranquillité n’est qu’apparente, & dont le bruit sourd & confus n’annonce qu’un ravage prochain ; il mine & renverse ce qui lui résiste ; il se fraie des routes souterreines ; il perce leurs extrémités, il se fait jour enfin, & ses irruptions n’en sont alors que plus funestes & plus dangereuses. […] Ce sont des rochers obscurs & lumineux, des parties éteintes, & des parties brillantes de feu ; c’est une horreur bien entendue, qui doit régner dans le Tableau ; tour doit être affreux, tout enfin doit afficher le lieu de la Scene, & annoncer les tourments & les douleurs de ceux qui la remplissent.
C’est là un langage figuré dont Dieu donne lui-même l’explication sur-le-champ, en ajoutant : (v. 7) Fils de l’homme, vous êtes donc celui que j’ai établi pour servir de sentinelle à la maison d’Israël : vous écouterez les paroles de ma bouche, et vous leur annoncerez ce que je vous aurai dit.
Ici, la scène changera, elle représentera un endroit délicieux embelli par l’enfant de Cithère ; il paraîtra dégagé de ses attributs ; il annoncera à la belle Gabrielle l’arrivée du Monarque, il ouvrira son coeur à la tendresse ; les Jeux, les Ris et les Plaisirs devanceront les pas du Héros, cette troupe enjouée sera conduite par la volupté.
Elle y mimait– non sans succès –depuis une dizaine d’années, lorsque le Moniteur annonça, un matin, le décès du général marquis de Lauriston. […] Le directeur fit annoncer sur l’affiche que, beaucoup d’Anglais s’étant plaints au bureau de cette suppression, la scène du monstre serait rétablie comme à la première représentation. […] Or, un jour qu’il y avait un grand nombre de personnes à dîner chez la danseuse, l’Anglaise vint — d’un ton pincé — leur annoncer que sa maîtresse ne pouvait quitter sa chambre, et les convives, étant montés près d’elle, la trouvèrent en proie à une douleur qui se manifestait par des spasmes violents et par des larmes abondantes. […] Le lendemain, la presse entière annonçait au monde des lorgnettes que le firmament chorégraphique comptait un astre de plus.
Si l’acteur récitant, l’acteur chantant, et l’acteur pantomime ne s’attachent point à ce jeu muet : leur diction sera froide, leur chant sera languissant, leurs gestes seront insignifiants ; et tout annoncera chez eux un coeur tiède, une àme glacée, et une monotonie fatigante.
L’heure annonce que le travail des Nègres est fini, ils ferment leurs atteliers ; font leur repas, puis exécutent des danses et des jeux nationaux, avec tous les instrumens en usage dans leurs pays.
Il vous annoncera les talens que l’âge va développer en moi. […] Le goût qu’ils ont pour les singuliers Drames dont je vous ai parlé plus haut, & sur-tout pour l’Opera-bouffon, annonce la décadence des Lettres, ainsi qu’un grand amour du futile, qui, s’il croît toujours, nous fera dédaigner le sublime, retourner aux magots de la Chine, aux collets empesés, aux Pantins, à la bonhommie de nos premiers pères, & par la suite aux Pantomimes ; car l’ordre étant une fois renversé dans la Littérature, ne pourra se rétablir qu’avec le secours du genre pantomimique.
Son expression est pure, elle n’est pas plus étudiée que ses gestes ; des transitions heureuses, un silence effrayant, et qui annonce l’éclat des passions, un débit simple en apparence, qui sert de repoussoir aux grands traits d’éloquence, et a ce sublime que Mlle. […] Dans ce moment où l’homme égaré marche, profère quelques mots sans suite, tombe dans le silence et l’abattement, en sort avec désespoir, articule des phrases entrecoupées, verse quelques larmes, double le pas sans savoir où il va, s’arrête, lève les bras au ciel, exprime, par un morne silence, et le geste de la douleur, combien son àme est déchirée ; une telle situation, dis-je, annonce le désordre de la raison, et ne peut être regardée que comme le délire de la passion.
Mais sans entrer dans la discution de ces sentimens, je me contenterai de dire que si on s’en rapporte à l’Ecriture-Sainte, on y trouvera quantité d’éxemples qui peuvent persuader que les Anges sont les Ambassadeurs de Dieu, desquels il se sert quelquefois pour nous annoncer ses volontez sur la terre, par l’usage de la voix ordinaire, ou mélodieuse, comme celle que l’on entendit dans les airs, lors de la naissance de Jésus-Christ, & tant d’autres éxemples dont l’Ecriture est remplie.
Une marche de triomphe annonce l’arrivée du vainqueur ; Pyrrhus, précédé par une foule d’esclaves et de soldats, paroît sur un char formé des trophées de la victoire.
Dès les premiers jours de janvier 1836, c’est-à-dire avant même le retour des sœurs Elssler, il faisait annoncer qu’il mettait en répétitions un ballet nouveau, le Diable boiteux, dont le livret était tiré du roman de Le Sage par Burat de Gurgy, les danses réglées par Coralli et la musique écrite par Gide. […] Elle entra en effet en pourparlers avec Duponchel ; ses débuts furent annoncés, mais n’eurent pas lieu. […] Le tumulte qui remplissait les rues Le Peletier et Grange-Batelière les soirs où l’affiche annonçait le Diable boiteux ou la Sylphide l’affligeait comme une preuve de la frivolité du public, et voici comment il essayait de se consoler de cet engouement pour une forme d’art qu’il jugeait inférieure : « Espérons, disait-il, que tout cela tournera à l’avantage de la musique et que l’argent même produit par la danse pourra servir à compléter peu à peu les richesses lyriques du théâtre si habilement administré par M. […] Il avait repris ses négociations avec Herminie Elssler, dont les débuts furent annoncés de nouveau, cette fois, pour les premiers jours de janvier 1837.
Lorsque l’on se présente pour entrer dans un appartement (le cavalier doit se découvrir), on se fait annoncer ou entendre ; après avoir obtenu la permission d’entrer, on entre posément, faisant quelques pas pour se placer devant les personnes que l’on veut saluer ; le cavalier saluera à la première position, et la dame fera la révérence à la quatrième : s’il est nécessaire d’exécuter un dégagement de pied pour se tourner devant eux, on le fera selon la manière que nous avons démontrée ; et pour sortir, le cavalier fera le salut, lâchant la jambe à la quatrième position en arrière, et continuant de marcher à cette position quelques pas pour se retirer. […] Lorsque l’on se présentera pour entrer, le cavalier se découvrira de la main gauche, tenant le chapeau bas selon l’étendue du bras : s’étant fait annoncer, s’il faut attendre dans une pièce voisine de celle où est la personne à qui l’on a affaire, le cavalier se tiendra découvert, et on saluera les personnes qui pourraient s’offrir à la vue ; et lorsqu’on aura la permission d’entrer, on entrera quelques pas, on dégagera un pied selon le sens qu’il faudra prendre pour se placer en face la personne que l’on voudra saluer ; le cavalier saluera comme nous l’avons démontré ; et la dame fera la révérence pareillement et en même tems, descendra doucement les bras, les soutenant dans la forme que nous avons indiquée pour leur tenue ; se relevant, on marchera posément vers la personne devant qui l’on se présente ; et restant à la distance de quelques pas, le cavalier répétera le salut, les pieds à la première position, et la dame fera la révérence à la quatrième ; et si l’on a quelque chose à représenter, en relevant le salut on levera en même tems le bras droit, duquel l’on tiendra ce que l’on a à présenter, et on le présentera aussitôt, observant la manière indiquée pour lever et baisser les bras ; et après l’avoir présenté, en baissant la main, on lâchera en même tems la jambe à la quatrième position en arrière, à laquelle le cavalier saluera, et la dame fera la révérence.
Eumène accourt ; elle annonce à Iphigénie, que deux malheureux, après avoir lutté contre la mort, n’ont échappés au naufrage, que pour être arrêtés et conduits enchaînés au cruel Thoas ; elle mêle ses larmes à celles d’Iphigénie. […] Iphigénie, entrainée, sans le savoir, par la voix du sang, annonce qu’Oreste partira, et que Pylade sera sacrifié.
Le lendemain les affiches annoncèrent ses représentations.
Ovide, en répondant à un ami qui lui annonce le succès de sa Médée, s’éxprime ainsi : « Lorsque vous m’écrivez que le théâtre est plein, qu’on y danse ma pièce, et qu’on applaudit à mes vers etc. » Voilà donc le mot danser mis à la place de déclamer.
L’annonce d’une reprise prochaine du Diable boiteux amena une recrudescence d’attaques contre cette importation d’Espagne, proclamée scandaleuse. […] Les gazettes mondaines annonçaient que « la charmante comtesse de L… l’apprenait pour l’exécuter à l’une de ses fêtes les plus prochaines ». […] On achevait aux Champs-Elysées la construction d’un cirque destiné à Franconi ; parmi les numéros sensationnels annoncés par la direction, il y avait une cachucha que la première écuyère, Miss Kennebel, exécuterait à cheval. […] « La représentation annoncée pour son bénéfice et celui de sa sœur ne saurait manquer d’être extrêmement fructueuse, car c’est l’actrice la plus aimée du public, et c’est justice. […] Le monsieur à la brochure se faisait connaître : c’était un M. de Guingand, négociant en vins ; il annonçait qu’il portait l’affaire devant les tribunaux.
Et plus pareils encore à des oiseaux, ils « s’emportent ensemble et se choquent dans l’air » L’image empennée annonçait, en effet, un enchaînement de temps sautés et battus, le choc allègre des petites cabrioles, le zig-zag oblique des brisés. […] La percussion des déchirantes cymbales annonce le « presto » de la finale.
Aux charmes d’une musique tendre et du murmure des eaux, succède un air fier et marqué, dansé par des muets, par des Eunuques noirs et des Eunuques blancs, qui annoncent l’arrivée du Grand-Seigneur. […] Des signes extérieurs qui annoncent un sentiment, deviennent froids et languissans, s’ils ne sont subitement suivis d’autres signes indicatifs de quelques nouvelles passions qui lui succèdent ; encore est-il nécessaire de diviser l’action entre plusieurs personnages ; une même altération, des mêmes efforts des mêmes mouvemens, une agitation toujours continuelle fatigueroient et ennuieroient enfin et l’acteur et le spectateur ; il importe donc d’éviter les longueurs, si l’on veut laisser à l’expression la force qu’elle doit avoir, aux gestes leur énergie, à la physionomie son ton, aux yeux leur éloquence aux attitudes et aux positions leurs graces et leur verité.
Aux charmes d’une Musique tendre & du murmure des eaux, succede un air fier & marqué dansé par des Muets, par des Eunuques noirs & des Eunuques blancs qui annoncent l’arrivée du Grand Seigneur. […] Des signes extérieurs qui annoncent un sentiment deviennent froids & languissants, s’ils ne sont subitement suivis d’autres signes indicatifs de quelques nouvelles passions qui lui succédent ; encore est-il nécessaire de diviser l’action entre plusieurs personnages ; une même altération, des mêmes efforts, des mêmes mouvements, une agitation toujours continuelle fatigueroient & ennuieroient enfin & l’acteur, & le spectateur ; il importe donc d’éviter les longueurs, si l’on veut laisser à l’expression la force qu’elle doit avoir, aux gestes leur énergie, à la physionomie son ton, aux yeux leur éloquence, aux attitudes & aux positions leurs graces & leur vérité.
Lorsque les danseurs animés par le sentiment, se transformeront sous mille formes différentes avec les traits variés des passions ; lorsqu’ils seront des Prothée, et que leur physionomie, et leurs regards traceront tous les mouvemens de leur âme ; lorsque leurs bras sortiront de ce chemin étroit que l’école leur a prescrit, et que, parcourant avec autant de grace que de vérité un espace plus considérable, ils décriront par des positions justes les mouvemens successifs des passions ; Lorsqu’enfin ils associeront l’esprit et le génie à leur art, ils se distingueront ; les récits dès lors deviendront inutiles ; tout parlera, chaque mouvement sera expressif, chaque attitude peindra une situation, chaque geste dévoilera une intention, chaque regard annoncera un nouveau sentiment ; tout sera séduisant, parceque tout sera vrai, et que l’imitation sera prise dans la nature.
La mort du grand Pan annoncée au Pilote Thamus, du tems de l’Empereur Tibere, semble encore prouver que les Démons ont l’usage de la voix ; joint à ce que dit Aristote, que dans l’une des sept Isles d’Eloüs, qui étoit inhabitée, on entendoit souvent un concert très-harmonieux ; ce qui fit croire dans ce tems-là que c’étoit le lieu d’assemblée pour les réjouissances des Esprits aëriens ou des Satyres.
Le genre tragique a cet avantage que tout y est fortement prononcé, que les passions sont entières, qu’elles s’annoncent avec tout leur éclat ; ce genre énergique présente au maître de ballets de grands traits et de beaux caractères, des situations à dessiner, des grouppes à imaginer, des incidens à saisir, des coups de théâtre à peindre ; le dénouement d’une action vigoureuse lui offrira le modèle d’un vaste tableau rempli d’intérêt.
Lorsque les Danseurs animés par le sentiment, se transformeront sous mille formes différentes avec les traits variés des passions ; lorsqu’ils seront des prothées, & que leur physionomie & leurs regards traceront tous les mouvements de leur ame ; lorsque leurs bras sortiront de ce chemin étroit que l’école leur a prescrit ; & que parcourant avec autant de grace que de vérité un espace plus considérable, ils décriront par des positions justes les mouvements successifs des passions ; lorsqu’enfin ils associeront l’esprit & le génie à leur Art ; ils se distingueront ; les récits dès-lors deviendront inutiles ; tout parlera, chaque mouvement dictera une phrase ; chaque attitude peindra une situation ; chaque geste dévoilera une pensée ; chaque regard annoncera un nouveau sentiment ; tout sera séduisant parce que tout sera vrai, & que l’imitation sera prise dans la nature.
Un jour il annonçait qu’elle allait jouer un rôle de spectre ; le lendemain il démentait la nouvelle : Mlle Louise Fitz-James était trop maigre pour représenter les squelettes. […] Quand elle s’aperçut que les maîtres du logis n’étaient point mariés régulièrement, sa dignité se révolta ; malgré le chiffre élevé de ses appointements, elle annonça son départ.
Si le maître de ballets sacrifie les grandes masses aux parties de détail, l’intérêt principal aux accessoires, et qu’il suspende la marche de l’action par des danses insignifiantes ; s’il substitue les pirouettes qui ne disent rien, aux gestes qui parlent, les entrechats, aux signes, que les passions impriment sur les traits de la physionomie, s’il oublie que c’est un poème intéressant, qu’il doit offrir au public et non un divertissement fastidieux de danse morte ; tout sera perdu, l’action s’évanouira, rien ne sera à sa place, le fil sera rompu, la chaîne sera brisée, la trame déchirée, et cette composition monstrueuse dénuée d’ordre et d’intérêt n’annoncera que l’incapacité, l’ignorance et le mauvais goût de l’auteur.
Celui , dit-il, qui rejette et qui ne reçoit pas mes paroles, a pour juge la parole même que j’ai annoncée : c’est cette parole qui le jugera au dernier jour. […] C. a annoncée et qui est contenue dans sa parole, de la suivre en tout point, et pour cela de faire plier sous son autorité infaillible tous les raisonnemens humains, et tout ce qui s’oppose en nous à la pratique de ses saintes règles.
L’administration annonçait qu’elle mettait en loterie une jeune fille. […] La Mode disait, avec une arrière-pensée politique, mais sans ironie : « L’Opéra est redevenu à la mode et aujourd’hui il est presque notre seule gloire ; c’est la seule illustration qui nous attire les hommages de la diplomatie européenne ; et si nous comptons encore pour quelque chose dans les chancelleries du continent, nous le devons aux pompes du bal de Gustave, aux prodiges de la Tempête, aux mérites de Robert le Diable et de Don Juan 46. » L’Artiste fait des réflexions analogues, et non moins mélancoliques, lorsqu’il annonce la retraite du directeur qui a fait de l’Opéra « le plus brillant et le plus heureux des théâtres ».
Le premier est arqué ; il a tiré de ce défaut un avantage qui annonce l’homme habile ; il est tendu, il est en dehors, il est vigoureux, mais il est adroit, la précision est l’ame de son exécution, la formation de ses pas est unique tant par la netteté que par la variété & le brillant ; c’est le Danseur le plus savant que je connoisse, Monsieur, & il est glorieux pour lui d’être le modele de son genre en dépit de la nature.
Un grand nombre de châtelains étaient accourus des environs de Paris pour assister à une solennité annoncée avec tant d’emphase. […] Voici que les trois coups annoncent la Tempête.
Dans ce moment une symphonie mélodieuse attira l’attention des convives ; elle annonçait le chantre de la Thrace ; on le vit jouant de sa lyre et chantant les louanges de la jeune duchesse. […] En lui mille traits annonçaient à la cour l’homme aimable du siècle, aux Arts un protecteur, à la France un général. […] On ne s’en tint point aux ouvrages choisis pour annoncer par de nobles allégories les fêtes qu’on voulait célébrer ; on prit tous ceux qu’on crut capables de varier les plaisirs. […] Le bruit de l’artillerie, le son éclatant des trompettes, annoncèrent tout-à-coup un spectacle nouveau. […] Le mardi 3 Novembre, une triple salve de l’artillerie et des boîtes annonça le lever de Sa Majesté ; après la messe, elle descendit pour se rendre à l’amphithéâtre qui avait été dressé dans le parc, où S.
Je n’ai point vû dans mes voyages de Danseurs de corde plus hardis ni plus expérimentez que les Anglois, les Turcs & les Chinois : j’ai vû entre autres un Chinois en Hollande, monté sur des échasses aussi hautes que le toit des maisons, qui alloit annoncer par la Ville les Jeux que sa troupe devoit représenter.
ce sont des rochers obscurs et lumineux, des parties éteintes, des parties brillantes de feu ; c’est une horreur bien entendue qui doit règner dans le tombeau ; tout doit être affreux ; tout enfin doit indiquer le lieu de la scène, et annoncer les tourmens et les douleurs de ceux qui la remplissent.
Il écouta la bonne nouvelle que je lui annonçais en souriant, et en même temps qu’il attachait sur moi ses beaux yeux attendris, il pâlissait de plus en plus.
J’ai toujours regardé un opéra comme un grand tableau qui doit offrir le merveilleux et le sublime de la peinture dans tous les genres, dont le sujet doit être dessiné par le poète, et peint ensuite par des peintres habiles dans des genres opposés, qui tous animés par l’honneur et la noble ambition de plaire, doivent terminer le chef-d’œuvre avec cet accord, cette intelligence qui annoncent et qui caractérisent les vrais talens. […] elle frémit du danger de perdre ce qu’elle aime : tout annonce sa frayeur, tout caractérise sa passion.
J’ai toujours regardé ce Spectacle comme un grand Tableau qui doit offrir le merveilleux & le sublime de la Peinture dans tous les genres ; dont la toile doit être esquissée par un homme célebre, & peinte ensuite par des Peintres habiles dans des genres opposés, qui tous animés par l’honneur & la noble ambition de plaire doivent terminer le chef-d’œuvre avec cet accord & cette intelligence qui annoncent & qui caractérisent les vrais talents. […] Elle frémit du danger de perdre ce qu’elle aime : tout annonce sa frayeur, tout caractérise sa passion.
Le 22 novembre 1831, l’affiche annonça la première représentation de l’ouvrage. […] Cette fois, du reste, l’enthousiasme de Gautier s’était brusquement éveillé : « Carlotta Grisi ne chante plus, avait annoncé le feuilleton de la Presse ; mais elle danse merveilleusement.
« Cet hôte des étés, le martinet, nous annonce que l’haleine des cieux les cherche avec amour.
L’histoire ne nous offre que des portraits infidèles lorsqu’elle peint ses contemporains ; la flatterie corrompt ses couleurs, l’intérêt émousse ses pinceaux, l’encens qu’elle mêle à ses teintes les rendent fausses, et ses tableaux sans ressemblance n’annoncent que la servitude et le mensonge.
L’instant des jeux est annoncé par une musique douce et champêtre, et le coteau se garnissant de Bergers et de Bergères, Philis et Daphnis se séparent pour joindre chacun leur troupe et se jurent encore en se quittant de s’aimer à jamais.
Tantôt elle parlait de retourner en Europe pour en ramener un corps de ballet modèle ; tantôt elle annonçait sa résolution de se retirer définitivement du théâtre, au moment du plein épanouissement de son talent et de sa beauté. […] Mais à l’arrivée à Liverpool, le premier événement qu’on lui annonça fut la fin tragique du duc d’Orléans.
L’usage des chansons est fort naturel à l’homme : il n’a fallu, pour les imaginer, que déployer ses organes, et fixer l’expression dont la voix est capable, par des paroles dont le sens annonçât le sentiment qu’on voulait rendre, ou l’objet qu’on voulait imiter. […] Telles sont les semences d’immortalité que vous répandez dans tous les cœurs ; les fruits en sont plus précieux que l’or, que l’amitié des parents, que le sommeil le plus tranquille : pour vous le divin Hercule et les sils de Léda essuyèrent mille travaux, et le succès de leurs exploits annonça votre puissance.
Ce sont à la vérité des peuples différents qu’on y voit paraître : mais leurs habits plutôt que leurs pas annoncent leurs divers caractères ; aucune action particulière ne lie la danse avec le reste de l’acte.
Ce principe est totalement faux ; et vous serez convaincu de l’impossibilité physique de l’effet annoncé par ce système anti-naturel, si vous pliez les genoux et si vous les étendez ensuite.
Ce principe est totalement faux, & vous serez convaincu de l’impossibilité physique de l’effet annoncé par ce systême anti-naturel, si vous pliez les genoux, & si vous les étendez ensuite.
Il évoque les souvenirs du bal, rappelle ce qui s’est passé la veille chez l’alchimiste, et la conversation prend un tour des plus tendres, lorsque la camériste de Florinde vient lui annoncer la visite du maître de ballets.
Le directeur, Laporte, parut et annonça que Mlle Taglioni refusait d’entrer en scène.
Le sujet du ballet tient-il plus à la fable qu’à l’histoire ; Apollon, les arts, les muses, la gloire et l’immortalité sont des personnages qu’on emploiera avec succès ; si c’est un Prince qui s’est signalé par des victoires, et que le compositeur puise son sujet dans la fable, Mars tiendra la place du Héros ; il sera couronné par la victoire ; la renommée annoncera son triomphe, la paix rassemblera les arts effrayés par les horreurs de la guerre ; les peuples seront conduits par l’Abondance ; Vénus et les graces orneront les trophées du vainqueur de guirlandes de laurier et de branches d’olivier, l’amour, les jeux et les plaisirs formeront des couronnes et porteront les armes du héros ; la paix ouvrira son temple, la guerre, la discorde et la terreur seront enchainées par la valeur ; tels sont les tableaux que l’allégorie doit présenter ; ils ne pourront plaire s’ils sont outrés.
Je garderai encore le silence sur les ornemens tant intérieurs qu’extérieurs qui peuvent l’embellir, mais je dirai avec les gens de goût que ce monument doit annoncer l’habitation des arts ; qu’il doit être simple, noble et élégant comme eux ; commode par la multitude des dégagemens et des sorties ; la partie sur la quelle j’oserai m’étendre, sera celle du théâtre, parce que mes connoissances m’y autorisent.
Séduits par le brillant et par la variété des pas, plusieurs élèves s’imaginent que plus ils en exécutent de forts et de difficiles, plus ils annoncent de talent et d’heureuses dispositions. […] Ceux qui annoncent qu’ils peuvent faire un bon élève en peu de tems, sont des ignorans ou des hommes qui consultent plutôt leur intérêt que l’avancement de l’élève.
Dépouillé de la pantomime du visage de celui qui le débite, il faut un temps pour articuler sa pensée, il n’en faut point à la physionomie pour la rendre avec énergie : c’est un éclair qui part du cœur, qui brille dans les yeux, et qui, répandant sa lumière sur tous les traits, annonce le bruit des passions, et laisse voir, pour ainsi dire, l’âme à nu.