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122. (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17

Un seul regret nous reste, c’est que Flaubert et Gautier, si dignes de rénover l’art chorégraphique, n’aient pas eu d’abord la chance d’inspirer une danseuse vraiment parisienne, et la plus éminente de toutes, mademoiselle ; c’est à vous que ce discours s’adresse.

123. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16

Le Sultan, désespéré, reste seul.

124. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96

Comme ces masques en général grossissoient prodigieusement la tête, que le buste, et le reste du corps ne se trouvoit plus en proportion avec elle ; on y suppléoit en matellassant tout le vêtement, en se faisant un ventre et des molets ; et pour grandir ce gros personnage, on avoit recours à des échasses, ou a un cothurne fort élevé, dont les seméles étaient d’un bois très-épais.

125. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Il y en a trop ; on ne peut les enlever, et la scène reste, jusqu’à la fin de l’acte, transformée en jardin. […] Lorsque le rideau, après de nombreux rappels, reste baissé définitivement, l’ovation n’est pas finie. […] Celui-ci ayant demandé du lait avec son thé, l’hôtelier s’excusa de ne pouvoir lui en donner en disant : « La vache n’est pas rentrée aujourd’hui ; avec le beau temps, elle a passé la nuit sur la prairie. » Le reste de l’hôtel était à l’avenant. […] « Il ne me reste qu’à demander pardon aux personnes dont je me suis permis d’emprunter les noms ; mais je sens que j’en avais quelque droit, car ces noms ont toujours et libéralement figuré dans tous les projets louables, dans toutes les nobles entreprises.

126. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

La place reste vide et l’astre des nuits, ouvrant ses paupières aux ailes d’argent, verse une lumière plus vive dans la clairière. […] Une rose qu’il cueille sur la tombe, une rose où l’âme de Giselle a laissé son chaste parfum, voilà désormais tout ce qui reste au comte Albrecht de la pauvre villageoise.

127. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

La description en reste sommaire, comme aussi l’impression par nous éprouvée, les formules non spécifiées. […] Le ballet est fini : il reste à demander à l’écrivain le chiffre de son « grimoire » ; il nous faut pénétrer, guidés par M.

128. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137

— Comment se fait-il, demanderont les hommes graves, qu’avec autant de ressources il reste aux Délassements-Comiques ?

129. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187

Après cela, s’il leur reste du temps, et s’ils ont besoin de délassement, ne peuvent-ils pas s’en procurer de permis, soit par des promenades et des conversations où la gaîté soit jointe à la modestie, soit par de petits jeux innocens ?

130. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

En effet, les Latins ne chantèrent point leurs poésies ; à la réserve de quelques odes et de leurs tragédies, tout le reste fut récité. […] Ce n’est que là, au reste, et à la chapelle du Roi, qu’on peut jouir des beaux motets de M.  […] La Peinture, la Poésie, la Sculpture, dans toutes leurs différentes transmigrations des Grecs chez les Romains, de chez les Romains dans le reste de l’Italie, et enfin dans toute l’Europe, ont eu ces mêmes développements. […] Il reste maintenant à examiner en quoi consiste en particulier l’expression du chant de déclamation (c’est ce qu’on expliquera à l’article

131. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Il ne vous reste plus qu’à faire comme elle. […] Léon Pillet exige les 60 000 francs de dédit, il ne reste plus à Mlle Fanny qu’à envoyer sa démission à l’Opéra, que tout sera à jamais fini entre elle et l’administration, etc., etc. » ; tantôt c’étaient des menaces, tantôt des cajoleries. […] Qu’il a la patte lourde, et combien il reste inférieur même à son détestable modèle ! […] Le reste de son répertoire comprenait le Rêve du peintre, Giselle, Vénus et Adonis, la Tarentule, la Jolie fille de Gand, la Révolte au sérail et la Sylphide 147.

132. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

Au reste, Monsieur, les danseurs, qui pèchent par la taille, par la figure et par l’esprit, et qui ont des défauts visibles et rebutans, doivent renoncer au théatre, et prendre, comme je l’ai déja dit, un métier qui n’exige aucune perfection dans la structure ni dans les traits. […] L’imagination, diront les défenseurs du masque, supplée à ce qui nous est caché ; et lorsque nous voyons les yeux étincellans de jalousie, nous croyons voir le reste de la physionomie allumé du feu de cette passion. […] Il ne nous reste de tant de beautés que de foibles esquisses aux quelles chaque auteur prête des traits et des couleurs différentes ; chacun d’eux leur donne le caractère qui flatte son goût et son génie.

133. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Au reste, Monsieur, les Danseurs qui péchent par la taille, par la figure & par l’esprit, & qui ont des défauts visibles & rebutans doivent renoncer au Théatre, & prendre, comme je l’ai déjà dit, un métier qui n’exige aucune perfection dans la structure ni dans les traits. […] L’imagination, diront les défenseurs du masque, supplée à ce qui nous est caché, & lorsque nous voyons les yeux étincelants de jalousie, nous croyons voir le reste de la physionomie allumé du feu de cette passion. […] Il ne nous reste de tant de beautés que de foibles esquisses auxquelles chaque Auteur prête des traits & des couleurs différentes ; chacun d’eux leur donne le caractere qui flatte son goût & son génie.

134. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

La Lorette ne reste jamais plus de vingt-neuf jours à un théâtre, ses appointements paient ses amendes. […] Le plus souvent, crainte d’évasion, il reste en sentinelle sur le carré, et quand il a compté cent vingt-deux battements de son pouls fébrile, ce qui représente à peu près un quart d’heure, il rentre essoufflé, comme s’il venait de faire une longue course, il réclame son paiement et emporte son matériel qu’il nomme orgueilleusement sa porcelaine et ses cristaux et qui se compose de tasses en terre de pipe, et de petits verres non diaphanes qu’on aurait le droit de croire en corne de génisse. […] S’il arrive qu’elles égarent le premier volume, elles n’emploient plus dans leurs épîtres que les mots qui se trouvent orthographiés dans le volume qui leur reste. […] Puis la pomme passe de main en main : mais, on dirait que tous les convives, hommes et femmes, ont suivi un cours d’escrime appliquée à la pomme, chacun enlève une fraction, et le fruit reste immobile sur la fourchette. […] La Lorette prend vingt francs sur la cheminée ; elle en soustrait un quart pour le cocher, et met le reste, par distraction, dans sa bourse.

135. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Il reste à écrire d’après des documents authentiques la vie d’un Gardel, d’un Viganò, d’une Taglioni… Pour contribuer à ces futurs ouvrages, voici quelques lettres inédites de plusieurs chorégraphes ou danseuses célèbres.

136. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Danaïdes, ou. Hypermnestre. Ballet tragique. en cinq actes. » pp. 183-195

Il commande à deux Officiers d’ouvrir les rideaux, et à la lueur de leurs torches, Danaüs apperçoit l’horrible tableau du massacre des enfans d’Egyptus ; plusieurs d’entre eux ont passé des bras du sommeil dans ceux de la mort ; quelques-uns de ces infortunés luttent encore contre la parque qui tranche avec peine le fil de leurs jours ; d’autres enfin se traînent avec peine vers les portes de ce monument de barbarie, pour se conserver les restes d’une vie, que leurs cruelles épouses s’efforcent de leur arracher.

137. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Il reste toujours à craindre l’inconstance de la Fortune, les caprices du public, les intrigues et les cabales. […] Au reste, infiniment de qualités. […] Asmodée détruit aussi l’auréole de Florinde ; un soir de représentation, l’étoile a beau se surpasser ; grâce aux artifices du diable, la salle reste de glace.

138. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

… Pour le reste, elle a tout : parcours, pointes, élévation. […] l’arithmétique ne nous apprend-elle pas que le résultat d’une opération reste le même quand on intervertit l’ordre des facteurs ?

139. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

Je me réfugie ici de temps en temps, et j’y reste seule avec moi-même jusqu’à ce que je me sente de nouveau prête à affronter le monde.

140. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133

Au reste, la combinaison qu’exige cette composition demande beaucoup de recherches et de tems, et ce n’est point en deux répétitions, ainsi qu’il est d’usage à l’opéra, que l’on peut faire les Champs Elisées de Castor et Pollux.

141. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

Qu’on ne croie pas, au reste, qu’une aussi odieuse cruauté produise infailliblement le fruit qu’on en espère ; de deux mille victimes sacrifiées au luxe et aux bizarreries de l’art, à peine trouve-t-on trois sujets qui réunissent le talent et l’organe : tous les autres, créatures oisives et languissantes, ne sont plus que le rebut des deux sexes ; des membres paralytiques de la société ; un fardeau inutile et flétrissant de la terre qui les a produits, qui les nourrit, et qui les porte. […] Jamais dans ces automates fatiguant l’âme ne fait agir les mouvements ; elle reste ensevelie dans un assoupissement profond : la routine et la mémoire sont les chevilles ouvrières de la machine qui agit et qui parle.

142. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »

4En lisant ce qui nous reste d’anciens fragments d’Auteurs célèbres sur les Ballets Pantomimes, on est tenté, je l’avoue, de placer au rang des Fables les impressions prodigieuses que ces Ballets faisaient sur les Spectateurs.

143. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Elle reste quarante-cinq minutes en scène.

144. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

Rappellons-nous combien de célèbres Comédiens, à force de crier dans leurs rôles, deviennent poitrinaires, & crachent le sang le reste de leurs jours : l’un se rompt une veine dans l’estomac, & l’autre se foule même le tendon d’Achille.

145. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

Au reste, Monsieur, ce que les danseurs jarretés perdent du côte de la force, ils semblent le regagner du côté de l’adresse.

146. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Il me reste maintenant à vous dire, Monsieur, quelques mots sur les convenances ; car elles sont, pour ainsi dire, filles du goût et du costume.

147. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Au reste Garrick étoit le thermomètre des recettes ; lorsqu’il jouoit, toutes les loges et toutes les places étoient retenues ; à cinq heures la salle étoit pleine, et les bureaux de distribution étoient férmés.

148. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

Au reste cette scène absolument neuve à la pantomime héroïque, peut être regardée, (si toutefois j’ai eu le bonheur de réussir,) comme le point géométrique au quel peut être poussé l’art du geste, et celui où il doit s’arrêter, pour donner une juste idée de la difficulté vaincue.

149. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

. — L’écolier reste d’abord un peu étourdi de sa chute, mais bientôt il se remet et considère un peu l’endroit où il se trouve. […] La manola est convaincue de son abandon et se retire désolée ; mais, au moment où elle va sortir, Asmodée, bon diable, lui dit tout bas de ne point désespérer encore, qu’il lui reste un protecteur puissant qui veillera sur elle.

150. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

La table du roi, des reines, des princes et des princesses du sang, était dressée dans le milieu du salon ; en sorte que rien ne leur cachait la vue des douze berceaux où étaient les tables destinées au reste de la cour. […] La religion réunissant la Grande-Bretagne au reste de la terre4 était le sujet de ce spectacle. […] Je ne fais au reste que copier d’un historien contemporain les détails que je vais écrire. […] Tout le reste était destiné aux différents objets de modes, d’industrie, de magnificence, et de luxe, qui caractérisent les mœurs et les usages des divers habitants de cette belle partie de l’univers. […] Le socle au reste formait une seconde terrasse de retour avec les bases, chapiteaux, entablements, et balustrades, servant d’appui à une galerie en terrasse de cent cinq pieds de long, divisée par des piédestaux.

151. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

Au reste, Monsieur, ce que les Danseurs jarretés perdent du côté de la force, ils semblent le regagner du côté de l’adresse.

152. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

« Si Mlle Taglioni, dit-il, ne peut être surpassée en ce qui concerne la grâce de la danse proprement dite, elle reste loin de Fanny Elssler pour ce qui est de la vérité de la pantomime. […] Des reprises d’œuvres anciennes et deux représentations de l’opéra-ballet le Dieu et la Bayadère remplirent avec des opéras français le reste de la saison.

153. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Elle me faisait penser à Oreste montrant l’urne funèbre à Electre : « Comme tu vois, nous apportons les restes petits dans une urne petite. » Loïe Fuller, qui fut comédienne avant d’être la fée de la lumière, l’enchanteresse des visions étranges, s’est éprise de cet art dramatique japonais, et elle l’a popularisé, par Sada Yacco, puis par Mme Hanako, à travers le monde.

154. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

*** Sur le tutu les habilleuses greffent le reste du costume, qui est souvent des plus succincts.

155. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

La préparation scientifique des couleurs chimiquement composées, inconnues jusqu’ici, me remplit d’admiration, et je reste devant elles comme le mineur qui a découvert un gisement d’or et qui s’oublie lui-même dans la contemplation du monde qui est devant lui.

156. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

Le garçon, un nègre herculéen, contempla, impassible, ce petit homme agité, blanc et blond, puis, tranquillement, sans demander son reste, prit la porte et sortit.

157. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Apologie de la danse. » pp. 11-24

Que s’il y en a parmi ceux qui sont redeuables au ciel de ce bon heur qui se laissent porter au mespris d’vne chose qui peut empescher le mespris en bonne compagnie, ie les prie de considerer le traict d’vn de nos derniers Roys qui faisoit quelque fois admirer ses perfections dans vn bal auec autant d’auantage sur ses Courtisans, comme il sur passoit en iugement & en langue les mieux sensez & les plus eloquens de son Royaume, luy blasmant vn gentilhomme (au reste fort accompli) de n’auoir pas apris à danser, & luy demandant ce qu’il sçauoit faire, ie sçay bien, Sire, dict-il, donner en guerre vn coup de lance pour le seruice de vostre Majesté : Ie vous conseille donc (repliqua ce braue Prince) de vous armer d’vn froc en temps de paix, comme s’il eust voulu dire que les fureurs de la guerre cessees vn Caualier ne pouuoit s’occuper à vn plus noble exercice que celuy qui luy donne vne grande entree en la cognoissance de sa Cour & de son monde.

158. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

Au reste, ce sont les Dupré, les Vesttris père, les Dauberval, et les Le Picq qui ont été les modèles parfaits de la danse dans trois genres différens, et absolument distinctifs ; ils sont malheureusement perdus ; ces rares talens sont passagers ; ils ont l’éclat d’une brillante aurore, et ne durent qu’un instant.

159. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

Vous savez le reste.

160. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

Nous devons nous contenter des restes qu’il nous laisse dans ces âmes noyées en lui.

161. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

Au reste, c’est au machiniste à remédier à la mauvaise combinaison qui s’oppose à leurs effets, à leur jeu et à leur activité. […] Vestris est le premier danseur, il ne danse qu’au dernier acte ; c’est la règle : elle est au reste conforme au proverbe qui astreint à conserver les meilleures choses pour les dernières.

162. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

Au reste, c’est au Machiniste à remédier à la mauvaise combinaison qui s’oppose à leurs effets, à leur jeu & à leur activité. […] Vestris est le premier Danseur, il ne danse qu’au dernier Acte ; c’est la regle ; elle est au reste conforme au proverbe qui astreint à conserver les meilleures choses pour les dernieres ; que font les autres Danseurs de ce genre ?

163. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

Il ne reste plus qu’à répondre à l’endroit de l’Evangile, où Jésus-Christ parle à des enfans qui disent à leurs compagnons : Nous vous avons chanté des airs gais, et vous n’avez point dansé.

164. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

On compose des Pantomimes qui ne signifient rien, « & dont tout le mérite est réservé pour l’Actrice ou pour le Décorateur : aussi ne reste-t-il rien des ouvrages de cette espèce, quand la toile est tombée ».

165. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

Mais aujourd’hui les pas sont compliqués, ils sont doublés et triplés ; leur mélange est immense : il est donc très difficile de les mettre par écrit, et encore plus difficile de les déchiffrer, cet art au reste est très imparfait ; il n’indique exactement que l’action des pieds ; et s’il nous désigne les mouvemens des bras, il n’ordonne ni les positions ni les contours qu’ils doivent avoir ; il ne nous montre encore ni les attitudes du corps, ni ses effacemens ni les oppositions de la tête, ni les situations différentes, nobles et aisées, nécessaires dans cette partie ; et je le regarde comme un art inutile, puisqu’il ne peut rien pour la perfection du nôtre.

166. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149

Au reste, tout ceci n’est qu’une esquisse qui devient suffisante à l’art.

167. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395

Cet Art au reste est très-imparfait ; il n’indique exactement que l’action des pieds, & s’il nous désigne les mouvements des bras, il n’ordonne ni les positions ni les contours qu’ils doivent avoir : il ne nous montre encore ni les attitudes du corps, ni ses effacements, ni les oppositions de la tête, ni les situations différentes, nobles & aisées, nécessaires dans cette partie, & je le regarde comme un Art inutile puisqu’il ne peut rien pour la perfection du nôtre.

168. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

La danse naissait à peine de son temps, et il avait pressenti qu’elle serait un des principaux agréments du genre qu’il avait créé : mais comme elle était encore à son enfance, et que le chant avait fait de plus grands progrès ; que Lully se contentait de former ses divertissements de deux airs de violons, de trois tout au plus, quelquefois même d’un seul ; qu’il fallait cependant remplir le temps ordinaire de la représentation, Quinault coupait ses poèmes de façon que la déclamation suffît presque seule à la durée de son spectacle : trois quarts d’heure à peu près étaient occupés par les divertissements, le reste devait être rempli par la scène.

169. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

Quand tous les groupes se sont bien mêlés, quand une forêt de bras plus ou moins arrondis se sont enlacés en cadence, le fiancé reste seul, et juge qu’il n’a rien de mieux à faire que de jeter son filet dans les belles eaux de la rivière voisine.

170. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Achevons cependant le récit commencé ; c’en est fait, James reste seul sur la terre ; son beau rêve lui échappe à jamais, sa douce vision a disparu pour ne plus revenir. — Les sylphides ont emporté leur sœur expirée comme une fleur brisée avant le soir.

171. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

La prestigieuse nouveauté de ses allures n’en reste pas moins frappante.

172. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

  J’ai fait, au reste, tout ce qui moralement m’a été possible pour imiter mon modèle.

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