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95. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50

On doit joindre à tous ces réglemens si unanimes des différens conciles que je viens de citer, celui du troisième concile de Milan, que j’ai rapporté plus haut en marquant ce que saint Charles a pensé des danses.

96. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VI » pp. 76-89

Les célèbres danseuses dont nous venons de parler, probablement.

97. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

Aussi est-ce jusqu’à l’ame que passe le plaisir qui vient de la représentation ; & c’est ce qui fait que l’homme seul est capable d’être touché des spectacles.

98. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

Je gagnais à cette époque cent cinquante dollars par semaine et on venait de m’en offrir cinq cents.

99. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — V, mes débuts aux folies-bergère » pp. 50-

Celles que vous venez de danser ont suffi à enlever le public.

100. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-

— Oui, dit Flammarion, mais une petite étoile venue de l’Ouest nous a réunis.

101. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVIII, comment j’ai découvert hanako » pp. 204-

Un déclic coucha enfin sa tête sur son épaule, tandis que, les yeux grands ouverts, elle regardait encore la mort qui venait de la prendre.

102. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Pyrrhus et Polixène. Ballet tragique. » pp. 205-214

Pyrrhus, profitant de la brèche que les Troyens viennent de faire à leur ville, pour y donner l’entrée à l’enorme cheval qui renfermoit des hommes armés, et que les Grecs avoient fait construire et feint d’abandonner ensuite, pour surprendre la crédulité des ennemis ; Pyrrhus tombe sur les Troyens ; il fonce dans leur ville ; il y répand le carnage et la mort et la fait incendier par ses troupes.

103. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii.  » pp. 102-108

Un petit danseur, à peine sorti de l’école, vient de débuter à l’opéra.

104. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

Après avoir composé la Musique des divers Ballets dont je viens de parler, il entreprit de donner aux yeux de la Cour & de la Ville ces Tragedies Lyriques qui font encore l’admiration & le charme des Spectateurs.

105. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

C’est cependant une fille du Midi, une enfant de Cadix, Fanny Cérito, qui, transplantée à Londres, vient de donner le charme et la vie au personnage d’Ondine. […] Mais Giannina vient de reconnaître la présence de sa magique rivale ; elle se précipite, serre son fiancé dans ses bras, l’accable de tendres reproches, lui rappelle ses promesses et le mariage qui aura lieu demain, et le rend au sentiment de lui-même et de son amour.

106. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

En 1647. le Cardinal fit venir de nouveau une foule de chanteurs, d’acteurs, de musiciens-concertans, des peintres et des machinistes. […] Il y éleva un grand théâtre, et fit venir de Paris les ouvriers qui lui étoient nécessaires.

107. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Le moment est favorable ; Philis plongée dans une douce rêverie, et le cœur ému du spectacle que la nature vient de lui offrir, seroit sans doute, moins fière et moins farouche ; l’Amour presse, il entraîne le Berger, mais sa timidité rallentit ses pas ; la crainte de déplaire à Philis le fait fuir et il va se cacher dans le bosquet. […] L’Amour, pour se venger du mal qu’elle vient de lui faire et pour servir en même temps Daphnis, tire malicieusement une fléche de son carquois : Philis qui commence à devenir curieuse, veut tout apprendre se saisît de la fléche ; elle en examine la forme et voulant indiscrètement savoir si elle est aigue, l’enfant malin, qui la guette, lui pousse le bras et la lui fait entrer dans le bout du doigt.

108. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

Le docteur anglais arriva juste au moment où des docteurs français (le médecin qui soignait ma mère avait appelé trois de ses collègues en consultation) venaient de décider de lui donner un soporifique, car elle se mourait d’une pneumonie et rien, disaient-ils, ne pouvait plus la sauver.

109. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

Ma danseuse répondit textuellement par un télégramme ainsi libellé : « Seulement si vous déposez dix mille francs dans une banque de Vienne avant demain matin neuf heures. » Ce procédé était d’autant plus cruel qu’elle savait que je venais de perdre plus de cent mille francs du fait d’un directeur viennois qui avait rompu son contrat avec ma troupe japonaise.

110. (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17

La Danseuse Merci, après tout ce que vous venez de me dire, je vous tiens quitte de vos compliments.

111. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre V. » pp. 32-39

Il ne peut se distinguer dans son art, qu’autant qu’il s’appliquera à l’étude de ceux dont je viens de parler : exiger qu’il les posséde tous dans un dégré de supériorité qui n’est réservé qu’à ceux qui se livrent particulièrement à chacun d’eux, ce seroit demander l’impossible ; mais s’il n’en a pas la pratique, il doit en avoir l’esprit.

112. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VII. » pp. 72-80

Ces gestes de convention, ce langage muet, étoit entendu de toutes les classes de citoyens ; les ombres que tu viens de consulter, en te répondant dans leur langage, ont employé le moyen de te désigner le passé, le présent, et le futur.

113. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Alceste. Ballet tragique. » pp. 207-218

On fait avancer les troupes, elles mettent le sabre à la main, entourent les deux héros et jurent sur la massue d’Hercule et le bouclier d’Admète de combattre jusqu’à la mort et de venger l’affront que Lycomède vient de leur faire.

114. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77

Il ne peut se distinguer dans son Art, qu’autant qu’il s’appliquera à l’étude de ceux dont je viens de parler : exiger qu’il les posséde tous dans un degré de supériorité, qui n’est réservé qu’à ceux qui se livrent particuliérement à chacun d’eux, ce seroit demander l’impossible.

115. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13

On tint conseil, et il fut décidé que chacune de ces demoiselles aurait son compte de chaussons ouvert au magasin ; que chaque paire de chaussures, quelle que fût sa couleur, porterait un numéro d’ordre à l’intérieur, et qu’il n’en serait délivré de neuves que contre la remise des vieilles ; que cet échange, enfin, serait soigneusement consigné dans un registre spécial, sur lequel toute danseuse apposerait son nom — ou sa croix — en regard du numéro des chaussons rapportés et emportés… Je me rappelle avoir rencontré un jour mademoiselle Malo toute éplorée… On venait de lui infliger une forte amende : — Pourquoi cela ?

116. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

Albéric Second dans ses curieux Petits Mystères de l’Opéra, j’ai vu mademoiselle Taglioni, après une leçon de deux heures que venait de lui donner son père, tomber mourante sur le tapis de sa chambre, où elle se laissait déshabiller, éponger, et rhabiller, sans avoir le sentiment de ce qu’on lui faisait.

117. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Dans cet instant d’agitation, il semble engager la Gloire, en la serrant plus étroitement dans ses bras, à ajouter encore à ses attraits pour triompher sans partage du sacrifice qu’il vient de lui faire. […] Philis plongée dans une douce rêverie, et le coeur ému du spectacle touchant que la nature vient de lui offrir, est sans doute moins fière, moins farouche ; l’amour presse le berger ; il l’entraîne vers sa bergère ; mais sa timidité ralentit ses pas. […] L’Amour, pour se venger du mal que Philis vient de lui faire et pour servir en même tems Daphnis, tire malicieusement une flèche de son carquois ; Philis qui commence à devenir curieuse, qui veut tout apprendre et tout savoir, se saisit de la fléche ; elle en examine attentivement la forme, et en essayant indiscrètement si lele est aiguë, l’enfant malin qui la guette lui pousse le bras et la fait entrer dans le bout du doigt.

118. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Comme l’action se passait en Chine, on racontait que les costumes avaient été copiés d’après des modèles authentiques, venus de Canton. […] On jugea inconvenante l’idée d’exhiber de la sorte, dans une association faite pour provoquer mille commentaires, la danseuse et l’héritier du trône qui, circonstance aggravante, venait de se marier. […] Il dit à présent : « Mlle Fanny Elssler tient dans ses blanches mains le sceptre d’or de la beauté ; elle n’a qu’à paraître pour produire dans la salle un frémissement passionné plus flatteur que tous les applaudissements du monde ; car il s’adresse à la femme et non pas à l’actrice, et l’on est toujours plus fier de la beauté qui vous vient de Dieu que du talent qui vient de vous-même. […] Si nous ouvrons les journaux de la semaine, nous y lisons ces débuts d’articles : « Un scandale inouï vient de déshonorer l’Opéra et d’épouvanter les honnêtes gens… » « Une scène horrible s’est passée avant-hier à l’Opéra… » « Il s’est passé hier à l’Opéra des scandales inouïs dans les fastes de ce théâtre.

119. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Je pourrois me dispenser d’ajouter de nouvelles autorités à celles des saints pères et des conciles que je viens de citer. […] A leur place, les jeux, les danses dissolues, les intempérances, les querelles s’y pratiquent hautement ; voilà, sans doute, de grands maux qui sont dignes de la compassion et des gémissemens des gens de bien… La véritable charité ne doit point se lasser de parler sans cesse contre les vices enracinés, et les mauvaises coutumes, que je viens de toucher.

120. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

Le troisième, c’est, comme je viens de le dire, d’interdire la cène à ceux et à celles qui ne voudront pas renoncer aux danses, et de les frapper enfin des censures, s’ils sont incorrigibles. […] Revenant ensuite aux personnes qui prennent plaisir à assister aux danses, ils remarquent que les inconvéniens dont ils viennent de parler, « ne seront pas seulement pour ceux qui dansent, mais pour les autres qui sont spectateurs ; que si le regard d’une fille qui dansoit a produit un si grand effet sur le cœur d’Hérode, qui osera se permettre de regarder avec plaisir de nombreuses assemblées de femmes et de filles qui dansent, et espérer de n’en recevoir aucun dommage moral ?

121. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

La soirée est froide et quand on vient de danser… » Notre petite foule s’écarta avec respect et, dans le mouvement brusque que fit le vieux Fiori pour prendre le bras de sa fille, il fit tomber une des fleurs du bouquet de camélias que j’avais offert ; l’incident entrava la marche d’Albine ; tous se précipitèrent pour ramasser cette fleur dont chacun voulait conserver un pétale. […] Je ne pensais nullement à une anecdote romanesque et je dégustais en égoïste le thé que l’on venait de me servir, lorsque je fus pris de remords et engageai mon hôte à en offrir au voyageur enfoui dans sa voiture.

122. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48

Mais qu’il soit permis de citer ici un ou deux passages du Discours que vient de prononcer à l’Académie Française M. de Lamoignon de Malesherbes : « Le Public s’est élevé un Tribunal indépendant de toutes les Puissances, & que toutes les Puissances respectent, qui apprécie tous les talens, qui prononce sur tous les genres de mérite ... cette vérité que j’expose dans l’assemblée des Gens de Lettres, a déjà été présentée à des Magistrats, & aucun n’a refusé de reconnaître ce Tribunal du Public, comme le Juge Souverain de tous les Juges de la terre ».

123. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

Ses sons foibles et inarticulés avoient besoin d’être soutenus par la musique et d’être expliqués par la poësie, ce qui équivaut sans doute à l’espèce de héraut d’armes du théâtre, au crieur public dont je viens de vous parler.

124. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

Elle choisit, pour retourner en Russie, un moment favorable : celui où Sébastopol venait de tomber sous les armes françaises.

125. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

il détruit les idées que la scène vient d’imprimer dans mon âme ; il joue un passe-pied ; il reprend un rigaudon, ou un tambourin fort gai, lorsque je suis vivement emu et fortement attendri, par l’action sérieuse qui vient de se passer ; il suspend le charme d’un moment délicieux ; il efface de mon cœur les images qui l’intéressoient ; il étouffe et amortit le sentiment dans le quel il se plaisoit ; ce n’est pas tout encore, et vous allez voir le comble de l’inintelligence : cette action touchante n’a été qu’ebauchée ; l’acte suivant doit la terminer et me porter les derniers coups ; or, de cette musique gaie et triviale, on passe subitement à une ritournelle triste et lugubre : quel contraste choquant ! […] Vous concevez, Monsieur, que pour peindre un action où les passions sont variées, et où les transitions de ces mêmes passions sont aussi subites que dans le programme que je viens de vous tracer, il faut de toute nécessité que la musique abandonne les mouvemens et les modulations pauvres qu’elle emploie dans les airs destinés à la danse. […] Rien n’est si singulier que de voir à l’opéra une troupe de guérriers qui viennent de combattre, de disputer et de remporter la victoire.

126. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

elle détruit les idées que la Scene vient d’imprimer dans mon ame ; elle joue un Passepied ; elle reprend un Rigaudon ou un Tambourin fort gai, lorsque je suis vivement ému & fortement attendri par l’action sérieuse qui vient de se passer ; elle suspend le charme d’un moment délicieux ; elle efface de mon cœur les images qui l’intéressoient ; elle étouffe & amortit le sentiment dans lequel il se plaisoit ; ce n’est pas tout encore, & vous allez voir le comble de l’inintelligence ; cette action touchante n’a été qu’ébauchée ; l’Acte suivant doit la terminer & me porter les derniers coups ; or de cette Musique gaie & triviale, on passe subitement à une Ritournelle triste & lugubre : quel contraste choquant ! […] Vous concevez, Monsieur, que pour peindre une action où les passions sont variées, & où les transitions de ces mêmes passions sont aussi subites que dans le Programme que je viens de vous tracer, il faut de toute nécessité que la Musique abandonne les mouvements & les modulations pauvres qu’elle emploie dans les airs destinés à la Danse. […] Rien n’est si singulier que de voir à l’Opéra une troupe de Guerriers qui viennent de combattre, de disputer & de remporter la victoire.

127. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Son père Onorato, qu’il avait à sa charge, vient de mourir. […] Au cours du sacrifice solennel qui suivait, le jeune Décius, fils d’un consul, qui venait de remporter le prix de la course, croisait ses regards avec ceux de la vestale Emilia et un grand trouble les saisissait l’un et l’autre sans que les assistants, occupés à la célébration de l’holocauste, y prêtassent attention. […] Il commençait par montrer à chaque danseur séparément son rôle, puis il les faisait travailler par groupe et lorsque le moment était venu de répéter la scène entière on reconnaissait avec surprise que tous les gestes de chaque figurant se combinaient de façon parfaite avec ceux des autres, comme en un mouvement d’horlogerie toutes les pièces exécutées séparément doivent à un moment déterminé s’ajuster exactement entre elles pour constituer le mécanisme voulu par l’ouvrier.

128. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

Il me seroit facile d’ajouter aux noms fameux, que je viens de vous citer, d’autres noms également célèbres : j’aurois pu vous faire la déscription d’une tonie de chefs-d’oeuvre dans tous les genres ; mais mon dessein n’étant pas de former une nomenclature, vous trouverrcz dans Pline, dans Athénée, et autres auteurs de l’antiquité, les éloges pompeux de tous ces êtres éxtraordinaires, et rares, qui en éclairant le monde, ont fait la gloire de leurs siècles, et sont encore aujourd’hui l’ornement de la nature humaine.

129. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

Ses sons foibles & inarticulés avoient besoin d’être soutenus par la Musique & d’être expliqués par la Poésie, ce qui équivaut sans doute à l’espece de Héros d’Armes du Théatre, au Crieur public dont je viens de vous parler.

130. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

La toile vient de se baisser ; nous sommes au moment de l’entr’acte.

131. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Le glorieux poète, qui venait de mettre le sceau à sa réputation en écrivant l’admirable tragédie des Vagues de la mer et de l’amour, s’était rendu à Paris dans une de ses crises fréquentes de découragement et d’hypocondrie107. […] Des offres brillantes lui vinrent de divers côtés. […] certes, c’est là une émotion bien simple et bien inconnue dans les royaumes enivrants de la danse vulgaire, une émotion au delà des sens, parce qu’elle n’est pas venue de la terre.

132. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

De cette façon, le goût ne se corrompra jamais. » Tels étaient, à peu près, les discours de tout le monde ; car, en France, on tient beaucoup à la dignité du corps de ballet54. » Le principal obstacle à la révolution chorégraphique, tant souhaitée par les adeptes du romantisme, venait de l’infatuation des maîtres de ballet. […] Louise, consolée de ses récentes peines de cœur par une liaison avec un Anglais colossalement riche, avait fait entrer dans sa maison la dame de compagnie d’une haute et noble lady qui venait de mourir.

133. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »

Qu’on suive pas à pas la marche de Thésée, d’Atys, d’Armide, etc. on verra l’intention de Quinault, telle qu’on vient de l’expliquer, marquée partout avec les traits distinctifs de l’esprit, du sentiment, et du génie.

134. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre II. Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. » pp. 11-22

Ne demeurez point au milieu des femmes ; car comme le ver s’engendre dans les vêtemens, ainsi l’iniquité de l’homme vient de la femme  ; c’est-à-dire comme le ver se forme dans les vêtemens, sans qu’on s’en aperçoive, que, lorsqu’il n’est plus temps d’y remédier, ainsi le mal spirituel qui naît des conversations trop fréquentes et trop familières avec les personnes d’un autre sexe, est un mal qui ne s’aperçoit pas d’abord, parce qu’il a gagné insensiblement le cœur, passant des yeux dans les pensées et les désirs, et trop souvent des désirs dans les actions.

135. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133

S’il est privé de toutes les qualités dont je viens de faire l’énumération, il végétera, languira dans l’obscurité ; ses produclions seront la contre-épreuve de son moral ; elles seront froides et monotones comme lui.

136. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

Enée se réveille, et ne voulant point résister aux impressions de sagesse qu’il vient de recevoir, il se lève et sort avec la ferme résolution d’abandonner Didon et de quitter Carthage.

137. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Dorval indigné d’un ordre aussi barbare, saisit ce fer et veut en frapper le Misogynien ; mais Constance s’échappant des bras de son amant suspend le coup que son frère alloit porter : le sauvage saisit cet instrument il désarme Dorval et veut percer le sein de celle qui vient de lui sauver la vie. […] Je crois, Monsieur, que celle que je viens de vous montrer dans une perspective éloignée, porte un caractère au quel l’humanité ne peut-être insensible, et qu’elle est en droit d’arracher des larmes et de remuer fortement tous ceux dont le cœur est susceptible de sentiment et de délicatesse.

138. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

L’instant où Oreste lève le voile qui lui déroboit les traits de sa mère qu’il vient de poignarder involontairement ; cet instant où reculant avec horreur, il exprimeroit les regrets et le desespoir, qui peuvent déchirer une ame sensible, l’artiste ne l’eût pas manqué. […] Egisthe entre ; les plaintes amères que la Reine vient de lui porter, ont excité sa colère ; il est suivi des principaux Officiers du Palais.

139. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Dorval indigné d’un ordre aussi barbare saisit ce fer & veut en frapper le Misogynien, mais Constance s’échappant des bras de son Amant suspend le coup que son frere alloit porter : le Sauvage saisit cet instant, il désarme Dorval & veut percer le sein de celle qui vient de lui sauver la vie. […] Je crois, Monsieur, que celle que je viens de vous montrer dans une perspective éloignée, porte un caractere, auquel l’humanité ne peut être insensible, & qu’elle est en droit d’arracher des larmes & de remuer fortement tous ceux dont le cœur est susceptible de sentiment & de délicatesse.

140. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

Ceux qui ont vu notre Danse théâtrale arriver par degrés à la perfection où elle est parvenue, etc. » Du peu de mots que je viens de rapporter, il résulte 1°.

141. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Le xviiie  siècle « menuette » dans un tourbillon de poudre, la valse n’est qu’une étreinte, le culte de la femme vient de revivre.

142. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114

Si, comme je viens de le marquer, les ténèbres de la nuit contribuent à donner plus de hardiesse pour prendre ou souffrir des libertés criminelles, cette hardiesse ne doit-elle pas naturellement beaucoup augmenter, lorsqu’étant caché par un masque et sous un habit extraordinaire, on est assuré de n’être pas connu ?

143. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

La maitresse parle souvent plus mal que la soubrette ; le valet a le langage d’un homme de Cour ; & le Marquis, dépeint par le Poète comme un agréable répandu dans les meilleures Sociétés, s’énonce quelquefois aussi mal que s’il venait de sortir du Collége.

144. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Nous sommes en général accoutumés à priser ce qui est ancien et ce qui nous vient de loin ; nous aimons à admirer dans une perspéctive immense tout ce qu’il nous est impossible de distinguer : plus les objets s’éloignent, plus ils s’agrandissent au miroir de notre imagination ; delà bien des succès éphémères, qui réellement n’ont eu d’autre mérite qu’un costume imposant, beaucoup de pompe, et quelques coups de théatre gigantesques.

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