Ce héros paroît sur un char traîné par les esclaves des différentes nations qu’il a vaincues ; ses compagnons charges des trophées de ses victoires et des riches dépouilles des vaincus, marchent à ses côtés. […] Hilias et Jolé, enchantés de leur bonheur et pénétrés de reconnoissance, veulent embrasser les genoux d’Hercule ; mais Philoclète entraîne ce héros pour lui épargner un spectacle touchant, qui pourroit de nouveau le faire succomber sous le pouvoir de l’amour, et amollir dans son ame les sentimens de gloire et de générosité qu’il vient de faire paroître. […] Une marche majestueuse annonce l’arrivée d’Hercule ; les sacrificateurs de Jupiter précédent ce héros, qui paroît devancé par ses compagnons ; Hilias et Philoclète l’accompagnent, et les captifs des nations qu’il a vaincues les suivent et terminent cette marche. […] On voit déjà fumer l’encens, lorsque Lycas paroît ; ce fidèle esclave se prosterne humblement aux pieds d’Hercule, il lui offre les présens de Déjanire ; ce héros les reçoit avec reconnaissance ; il s’empresse à se parer d’une dépouille d’autant plus honorable, qu’elle est un trophée de ses victoires, et un nouveau gage de la tendresse de son épouse.
Au moment que le Duc et la Duchesse parurent, on vit Jason et les Argonautes s’avancer fièrement sur une Symphonie guerrière. […] La jeune Hébé parut de l’autre, portant le Nectar qu’elle verse aux Dieux.
Il veut avoir le droit de paraître seul deux fois, dans quelque Opéra qu’on mette au théâtre. […] Aucun des Auteurs qui depuis Quinault ont travaillé pour le Théâtre Lyrique, sans excepter même la Motte, ne paraît avoir connu la danse en action.
J’ai vû plusieurs personnes les prendre de la premiere position, ils font aussi un fort bon effet, ils m’ont paru plus difficiles, d’autant que lorsque le corps se pose sur un pied, la jambe de derriere suit, & s’approche de l’autre à la premiere position, & de là vous pliez & vous vous élevez du même tems sans passer le pied, que lorsque les jambes sont bien étenduës, vous posez le talon du pied sur lequel vous vous estes élevé, & son genou se détend à mesure que vous glissez le pied qui étoit en l’air jusqu’à la quatriéme position, qui est l’étenduë ou proportion rde votre pas ; mais comme vous passez le pied à plein, & que le talon porte à terre, le corps se pose facilement sur ce pied, & vous vous élevez sur sa pointe, & de suite laissez appuyer le pied ce qui termine ce pas, on en fait aussi en allant de côté : alors on le commence dans une position differente ; parce que ordinairement il se fait après un pas de Bourée dessus & dessous, qui finit son dernier pas à la troisiéme position. […] Par exemple, ayant le corps posé sur le pied gauche, à la quatriéme position, vous pliez dessus & vous vous relevez en portant le pied droit à côté à la deuxiéme position, en ne posant que la pointe du pied, & vous restés un tems pour reprendre un autre pas, ce qui fait un agrément tout des plus gracieux : car ce pas étant pris à propos, le corps restant dans son repos, dans une situation avantageuse, vous donne beaucoup de grace, après on fait un autre pas qui en paroît plus animé par l’opposé d’un pas lent à un autre, qui se fait plus vivement, ce qui fait en partie la beauté de la danse, lorsque l’on sçait faire tous ces differens mouvemens & pas à propos, en conservant beaucoup de noblesse dans les pas lents & de vivacité dans les vistes.
Plusieurs le font faire comme celui en avant, c’est-à-dire, plier ayant le corps posé sur le pied gauche, & le pied droit en l’air, mais il m’a paru que le corps estoit moins ferme, & de plus c’est que la jambe droite se passe trop vîte, jointe à ce qu’il n’a pas tant de grace, ce que j’ai remarqué plusieurs fois ; c’est pourquoi j’ai tracé cette attitude ; afin que l’on comprenne ce pas avec facilité. […] J’ai déja dit que tous ces differens pas sont également pour les Dames, comme pour les Messieurs, à l’exception qu’elles ne doivent pas tant les sauter ; mais quant aux pliez il les faut toûjours bien marquer, surtout dans les commencemens en ce qu’ils rendent une danse plus agréable, au lieu que quand ils ne sont pas si fort marquez qu’à peine peut-on distinguer les pas, ils font paroître une danse seche, & qui n’a aucun agrément.
Mais, comme dedans cet Orage, Jupin ne paraît qu’en Image,67 Ce Changement semblablement Ainsi qu’un SATYRE et bon Drôle Qui, faisant après eux son Rôle, Chante un Air des plus à propos, Et tout aussi bien que le GROS. […] Avec elles sautent, de plus, Les Neuf FILLES de PIERUS, Aussi dessous d’autres Visages, Non moins dignes de nos Hommages, Mais de qui l’une est hors de Pair, Ce qui vous paraîtra tout clair En lisant seulement en marge Leurs Noms qui s’y trouvent au large69.
Votre titre n’annonce que la danse, et vous donnez de grandes lumières sur tous les arts ; Votre style est aussi éloquent que vos ballets ont d’imagination ; vous me paraissez si supérieur dans votre genre, que je ne suis point du tout étonné que vous ayez essuyé des dégoûts qui vous ont fait porter ailleurs vos talens ; vous êtes auprès d’un Prince qui en sent tout le prix.
84 C’est un Chef-d’œuvre, je vous jure, Où paraissent en Mignature85 Et comme dans leur plus beau jour, Et la Jalousie et l’Amour.
Ce vieux Berger et cette vieille Bergère, assis près d’une table sur la quelle est servi un repas champêtre et frugal, attendent le retour de leurs filles ; ils expriment leur crainte et leur tendre inquiétude ; ils ne savent à quoi attribuer une aussi longue absence, et déjà ils se livrent au sentiment accablant de l’incertitude, lorsqu’enfin ils les voyent paroître. […] L’Amour qui est allé chercher les Graces, pour les rendre témoins de cette union, paroît dans le lointain avec ses aimables sœurs : leur présence embellit tout, leur influence répand sur tous les objets de nouveaux attraits. […] Point de jalousie, point de tracasserie, point d’amour-propre, point de coquéterie : chaque Bergère paroît moins s’enorgueillr de ses attraits que de ceux de sa compagne : ce prodige est opéré par les Graces ; ces sentiment sont leur ouvrage. […] Un prodige inattendu interrompt la fête : Vénus paroît sur un nuage doré porté par les Zéphirs ; elle est accompagnée des jeux, des ris, des plaisirs, et une foule de petits Amours s’empresse à la couronner. […] Un grouppe qui offre l’image de ces immortelles, paroît ensuite derrière l’autel, il les représente enchaînées l’une à l’autre et se tenant par les mains.
M. le maréchal de Richelieu parut en 1745 avoir hérité du secret de ce magistrat célèbre. […] Le succès paraissait sûr. […] Après que Sa Majesté se fut reposée un peu de temps, elle parut sur le balcon qui donne sur l’avant-cour du château. […] Dès que la Reine parut, une symphonie harmonieuse se fit entendre ; et l’on vit tout-à-coup la fée des plaisirs champêtres, qui en était suivie. […] Douze jeunes bouquetières galamment ajustées, parurent en dansant.
Loret, lettre du 23 février 1664 Je vous dis donc, de bonne foi, Qu’en parlant du Ballet du Roi, Je fis dans ma Lettre dernière, Une faute absurde et grossière, Et que n’eut pas commise un boeuf, Des deux Demoiselles d’Elbeuf, Princesses d’illustre Famille, J’écrivis la Soeur pour la Fille ; Il est certain qu’icelle Soeur A de l’esprit, grâce et douceur : C’est ce que j’en dis dans ma Pièce, Mais c’était, toutefois, sa Nièce, (Une jeune Seigneur me le dit) Qui parut au Ballet susdit, De cent et cent attraits pourvue.
Nous paraissions même en être les seuls habitants. […] Mais non, nous n’étions pas seuls, car tout à coup un gentleman parut en scène. D’abord nous ne fîmes pas grande attention à lui, mais nous remarquâmes peu à peu qu’il paraissait fort mélancolique.
Et de plus c’est que le corps paroît plus droit ; ce que j’expliquerai plus au long dans la maniere de prendre les mouvemens, puisque je n’entens faire ici que l’explication des positions, & en donner la démonstration.
Son INFANTE, MADEMOISELLE, Cette jeune Grâce si belle, Ou cet Oriental Amour, L’accompagnait, en même Atour, Et la GRANDE et petite ALTESSE, Par leur Appas et leur Jeunesse, Communiquaient tant d’ornements À ces antiques Vêtements Que les Modes les plus nouvelles Paraîtraient auprès bien moins belles.
Un de ses principaux Officiers vient l’avertir, que tout est prêt pour l’Hymen des Danaïdes ; que l’on n’attend que lui pour marcher au temple ; ce Prince revenu à peine de son évanouissement, mais dont l’ame est agitée par la frayeur et par la vengeance, fuit avec précipitation un lieu, qui lui paroît d’autant plus redoutable, qu’il vient d’y lire sa destinée. […] Hypermnestre tremblante paroît tenant un poignard d’une main et une lampe de l’autre. […] Danaüs, toujours inquiet et toujours tourmenté, cherche Hypermnestre ; cette Princesse paroît ; à ses pleurs et à la douleur qui l’accable, le Tyran croit ne pouvoir douter de la mort de Lincée ; dans l’instant qu’il lui témoigne sa satisfaction et qu’il cherche à la consoler, des gardes accourent, lui présentent une lettre de ce Prince adressée à Hypermnestre ; à cette vue Danaüs entre en fureur ; il ordonne de courir promptement après ce fugitif ; il commande à ses Gardes d’enchainer Hypetmnestre, et furieux de sa désobéissance il l’accable de reproches, et ordonne qu’on l’éloigne pour jamais de ses yeux. […] Danaüs, averti de la révolte, paroît à la tête de quelques troupes encore fidèles ; le combat recommence, mais ses efforts sont repoussés ; rien ne peut résister à la valeur de Lincée secondé des siens : Danaüs, se voyant prêt à être enveloppé, et à recevoir le châtiment qu’il mérite, s’élance sur Hypermnestre, qui, attentive à la conservation des jours de son père et de son époux, a volé au milieu d’eux, pour suspendre ou détourner leurs coups ; il la saisit d’une main, et lève le bras pour lui plonger dans le sein le glaive dont il est armé ; ici, Lincée, voyant le danger d’Hypermnestre, se jette sur Danaüs, lui arrête le bras et le désarme ; un Officier de confiance saisissant cet instant, plonge son poignard dans le sein du Tyran ; déjà la mort s’imprime sur ses traits ; des mouvernens convulsifs annoncent son dernier instant ; il tombe : c’est en vain que sa fille vole vers lui, qu’elle le presse et le conjure de jetter sur elle un regard de clemence ; déjà la mort étend ses voiles sur les traits de Danaüs ; il expire ; Lincée et Hypernmestre receuillent son dernier soupir ; Danaüs toujours cruel détourne avec horreur ses yeux de dessus eux, ou, si par hazard il les regarde, c’est pour leur reprocher sa mort, leur prouver qu’il emporte sa haine, et qu’il expire avec le regret de n’avoir pu éteindre sa vengeance dans leur sang.
En partant de ce point, qui paraît incontestable, il est aisé de concilier les différences qu’on trouve dans la Musique vocale des diverses nations. […] Une vraiment belle femme, de quelque nation qu’elle soit, le doit paraître dans tous les pays où elle se trouve ; parce que les belles proportions ne sont point arbitraires. […] Quant aux anciens, comme il paraît qu’ils ne connaissaient pas la musique à plusieurs parties, leurs concerts ne s’exécutaient probablement qu’à l’unisson ou à l’octave. […] La meilleure composition en musique paraît désagréable, insipide, et même fatigante, avec une mauvaise exécution. […] Un chant, quelque beau qu’il soit, doit paraître difforme, lorsqu’appliqué à des paroles qui expriment un sentiment, il en exprime un tout contraire.
La tâche que vous m’imposez, Madame, me paroît bien difficile à remplir.
Mais pour la bien faire, il faut que le talon du pied qui croise ne passe point la pointe de celui qui est derriere, ce qui seroit contre les regles ; car le corps ne se trouveroit pas dans son à plomb, outre que votre pied se croisant plus que la pointe, le pied qui marche reviendroit en dedans : c’est ce que l’on peut voir dans cette Figure, elle n’est croisée qu’autant que la regle le permet : dans toutes ces Positions j’ai observé de poser le corps d’à-plomb sur les deux jambes, ce qui fait voir par la distance qui s’observe que l’on peut lever un pied en se posant le corps sur l’autre sans faire de mouvement forcé ; je ne parle pas des fausses positions, parce qu’elles m’ont paru inutiles pour les jeunes personnes qui apprennent, je laisse ce soin aux Maîtres qui conduisent leurs Ecoliers ; & de plus c’est qu’elles ne se trouvent guere que dans les pas en tournant, ou dans les pas de Ballet.
Il consistait en Sept Entrées, Qui furent fort considérées, Mais, surtout une, des Plaisirs, Qui flattent les jeunes Désirs, Où paraissait leur Source même Dans le GRAND PORTE DIADEME, Puisque c’est aux soins glorieux De ce plus puissant Fils des Dieux, Qu’on doit notre Heur, & notre Joie, Et ces beaux jours filez de soie.
La Gravette de Mayolas, lettre du 11 août 1669 Mardi, j’allais d’un pas fort prompt Dans le Collège de Clermont123 Y voir Jonatas, Tragédie Plus belle qu’une Comédie, Qui fait paraître que l’Auteur Est un bon Versificateur, Et son esprit scientifique Fait dignement la Rhétorique.
Oui, dit-il, devant le Seigneur qui m’a choisi plutôt que votre père et que toute sa maison, et qui m’a commandé d’être le chef de son peuple d’Israël, je danserai et je paroîtrai vil encore plus que je n’ai paru ; je serai méprisable à mes propres yeux et devant les servantes dont vous parlez, et même j’en ferai gloire. […] Les saints Pères sachant combien les mauvais chrétiens sont disposés à se prévaloir de tout ce qui paroît dans les saintes Ecritures tant soit peu favorable à leurs passions, et prévoyant qu’il s’en pourroit trouver quelques-uns qui abuseroient de ce texte de l’Evangile pour justifier les danses, ont eu soin d’avertir les Fidèles de n’en pas tirer une conséquence si contraire aux vues de Jésus-Christ. […] C’est avec raison, conclut saint Ambroise, que Dieu a rejeté le peuple juif, parce qu’il n’a point fait pénitence à la prédication de Saint Jean-Baptiste, et qu’il a rejeté la grâce qui lui a été offerte par Jésus-Christ. » Une remarque importante qu’il me paroît utile de faire sur l’explication toute spirituelle que saint Ambroise a faite de cet endroit de l’Evangile, c’est qu’on y voit combien l’esprit qui animoit les saints est différent de celui dont les personnes mondaines sont animées. Celles-ci n’ont que des idées toutes charnelles, et saisissent avec empressement tout ce qu’elles peuvent trouver dans les Ecritures, qui paroît favorable au goût et aux maximes du monde pour s’en autoriser ; et les saints, au contraire, se servent, pour s’élever jusqu’à Dieu et aux choses spirituelles, de ce qui paroît dans certains endroits des Ecritures donner des idées charnelles ! […] Les ministres protestans que nous avons déjà cités plusieurs fois, ont répondu avant nous aux exemples qu’on voudroit tirer des livres saints en faveur de la danse : ce qu’ils ont dit à ce sujet nous a paru assez lumineux et assez solide pour mériter de trouver encore ici sa place.
De quelques Danses des Grecs Dans les mariages des Athéniens, une troupe légère vêtue d’étoffes fines et de couleurs riantes, la tête couronnée de Myrtes, et le sein paré de fleurs, paraissait au milieu du festin sur des symphonies tendres. […] Toute la troupe est déjà remplie d’une joie pure… Tout-à-coup des Corsaires paraissent, fondent sur cette jeunesse effrayée, l’enchaînent, l’entraînent sur leur vaisseau, forcent de voiles et arrivent rapidement sur un bord qui leur était connu et où ils se croyaient en sûreté.
Robinet, lettre du 1er août 1671 Je ne puis, après ce Chapitre, Mieux continuer mon Epître, Que par l’Article de Psiché : Car quoi que je l’aie touché, Autre part, d’une ample manière, Sur ce Sujet, prenant carrière, Lors qu’en la Salle des Ballets, Il parut, avec tant d’Attraits, Aux yeux de nôtre grand Auguste, Il est, néanmoins, encore, juste, Que je reprenne le Souci D’en parler, derechef, ici ; Exprimant le Plaisir extrême Que j’ai ressenti dans moi-même, Revoyant, au Palais Royal Ce beau Spectacle sans égal, Car, laissant là, les flatteries, Illec, ainsi qu’aux Tuileries, Il a les mêmes Ornements, Même éclat, mêmes agréments. […] Mais, achevant cette Matière, Je dois, encore, publier, Et non pas, vraiment, l’oublier, Que l’on y voit une Mignonne Qui mérite qu’on la couronne, Et que l’on lui donne le Prix, (Après tout chacun je le dis, Qui la bátise de Merveille Qui ne peut avoir de Pareille) Pour sa manière de chanter, Qui peut tout le monde enchanter, Et son aimable petit Geste, Qui ma foi, paraît tout céleste, Et vaut que la Ville, et la Cour, Aille admirer ce jeune Amour.
Le Prélude propre au Sujet, Par un grand bruit de Cors, se fait, Après lequel, Pan, Dieu Sauvage, Sort du milieu d’un vert Bocage, Avec des Faunes, et Sylvains, Qui sont plus légers que des Dains : Et chantant un Air de liesse, Les avertit que la Déesse Paraît, déjà, dedans les Bois, Pour mettre une Bête aux abois, Et les exorte d’importance, À joindre leurs Chants, et leur Danse Pour lui plaire, et la divertir, Ce qu’ils font des mieux, sans mentir ? […] Or, pour la mieux embarrasser, L’Amour, en son Art, un grand Maître, Fait, encor, le Berger paraître, Qui, derechef, lui plaît si fort, Que, malgré tout son vain effort, Elle s’en déclare vaincue : Et voilà la Pièce conclue, Hors que les Faunes, avec Pan, Lequel se carre comme un Paon, Les Cupidons, avec leur Sire, Et les Bergers, pour vous tout dire, Viennent, par leurs Chants, et leur Pas, De ce Couple rempli d’Appas, Célébrer l’aimable Aventure : Qui, ce me semble, est la Peinture, Du Triomphe de mon Héros, Si digne d’amour, et de los, Sur la belle et rare Princesse Qui va, de sa Royale Altesse, Répondant à son Amitié, Etre l’excellente Moitié.
Alors, ils se tournèrent vers la libre Amérique, s’y établirent et la comtesse se décida à paraître sur un théâtre. […] Cela paraît prouver que la couleur doit tout de même exercer une influence quelconque, morale ou physique, ou, peut-être, les deux à la fois. […] Le prix lui parut exorbitant, et il n’osa pas régler la facture sans mon approbation.
Mais je n’étais pas émue du tout alors, et je me demandais quel était cet étrange bonhomme qui me paraissait un peu maniaque. […] La collection avait beau être intéressante, le collectionneur, du fait de sa personnalité, me parut infiniment plus curieux que la collection même. […] Il nous conduisit dans une autre partie de la salle, et découvrit plusieurs plaques de quelque chose qui paraissait être du marbre de couleur, poli et jaspé.
Armide paroît et triomphe. […] Cette Princesse paroît avec son vainqueur ; ils sont entourés par un cortège enchanté et voluptueux ; es jeux, les plaisirs, les graces, l’amour et une foule d’amans fortunés composent leur suite et peignent par leurs attitudes et leurs jeux la félicité dont ils jouissent. […] Ils vont partir, lorsqu’Armide instruite par son art de ses malheurs, paroît avec précipitation.
L’Amour paroît ; Orphée tombe à ses pieds, et les sons touchans de sa Lyre expriment la reconnaissance. […] Orphée paroît et se prosterne devant ces divinités. […] Bacchus justement irrité, et s’intéressant aux jours d’un mortel qui fait le plus bel ornement de ses fêtes, paroît, et descend du Mont Rhodope : ce Dieu est dans un char traîné par des tigres ; une foule de Satyres et de Silvains le devance, et il est suivi par une troupe de jeunes Faunes : les Bacchantes, effrayées des regards de ce Dieu, reculent et n’osent plus lever les yeux.
Je commercerai par mettre sons vos yeux, Madame, le danseur le plus étonnant de l’Europe, Vestris le fils, élève de son père, il parut à l’opéra dès l’âge le plus tendre. […] Après le départ de le Picq, je le fis paroître dans la Bergerie Héroïque, genre fin, délicat et caractéristique ; il y déploya les graces naïves et toute l’expression qu’on pouvoit désirer. […] D’autres sujets parurent.
Si la Danse ne devoit servir qu’à paroître sur les Theatres, elle ne feroit l’occupation que de peu de personnes ; mais on peut dire qu’elle merite les soins presque de tous les hommes, quand même ils n’en devroient faire usage que dans les premiers tems de leur jeunesse destinez à cet exercice. […] Le goût qu’il avoit pour la Danse l’engageoit dans les momens paisibles de son Regne, à donner de ces Ballets magnifiques, où ce Souverain ne dedaignoit pas de paroître lui-même avec les Princes & les Seigneurs de son Roïaume. […] Cependant la Danse ne parut dans tout son éclat qu’à la naissance des Opera.
On leur paroît criminel si l’on n’est aussi gothique qu’eux : ils traitent de profanes ceux qui n’adoptent point avec bonhommie les vieilles loix de ce Spectacle, & les anciennes rubriques auxquelles ils sont attachés de pere en fils. […] Elle a été réveillée, elle est sortie de la léthargie où elle étoit plongée, dès l’instant que ce créateur d’une Musique savante mais toujours agréable & toujours voluptueuse a paru sur la Scene. […] Cependant Thémire paroît ; elle apperçoit son amant enchaîné avec la guirlande dont elle l’avoit orné ; elle le voit terrassé aux pieds de Tircis : quel désordre ! […] Leur Physionomie paroît-elle animée ? […] Je finirai cette Lettre par une réflexion qui me paroît bien simple.
Les Dervis y pirouettent avec une force, une adresse, une agilité qui paraissent incroyables.
J’ai réuni dans ce volume, qui a pour objet la danse, les chroniques et comptes rendus de spectacles publiés par moi depuis une année et parus pour la majeure partie, sauf indication contraire, dans le quotidien Comœdia.
Au lever de la toile, l’Amour parut et déchira son bandeau.
Robinet, lettre du 7 juillet 1668 NOS COMIQUES ITALIENS, Les plus admirables Chrétiens Qui paraissent sur le Théâtre, Si que chacun les idolâtre, Nous régalent, pour le présent, D’un Sujet, certe, archi-plaisant,95 Je le puis dire sans contrôle,96 Et même où chacun fait son Rôle, Sans nul doute, admirablement.
Quelquefois toute la jeunesse réunie paraissait dans les rues sans autre ornement que les belles proportions dont elle était redevable à la nature. […] Ces arbres vous paraissent tous d’une égale beauté.
La foule d’hommes bornés qui fréquentent nos Spectacles ne sauraient croire que ce qu’ils ont vu ; le par-delà de ce qu’ils sont dans l’habitude d’admirer leur paraît toujours une chimère. […] S’il en paraissait un autre qui manquât de cet aimable embonpoint si nécessaire à la justesse des proportions, il s’élevait aussitôt un murmure général, et tous les Spectateurs lui adressaient des compliments ironiques sur sa convalescence.
La garde prétorienne, est appelée ; elle paroît : mais en deux tours de main, le plus célèbre des serruriers, Vulcain ouvre la porte. […] Mars avoit à peine quitté cette mascarade, que Minerve parut sur un char brillant.
Pour le reste, c’est autre chose, Toutefois, si parler j’en ose, Je ne saurais faire autrement Que jaser généralement De ce Ballet plus qu’admirable, Duquel la pompe incomparable Subsiste six heures durant, Et qu’on peut nommer dix fois grand, Soit à l’égard des symphonies, Qui font de rares harmonies, Soit pour les Décorations, Les subtiles inventions, La dignité des Personnages, Les Machines dans les nuages, Les Héros, Déesses et Dieux, L’Air, la Mer, l’Enfer et les Cieux, Du Soleil, la Sphère brillante, Qui parut, tout à fait, charmante, La richesse et les ornements Des superbes habillements ; Bref, les dix-huit grandes Entrées, La moindre valant vingt bourrées : Et dont Louis, la Fleur des Rois, Paraît à la tête de trois ; Que dis-je, trois ?
Tout dépend pour bien apprendre, du bon commencement, ce qui est l’affaire du Maître, mais comme l’Ecolier a beaucoup de vivacité, ou que souvent le trop d’étude dont il est chargé, lui fait oublier la plûpart de ses exercices, & ordinairement celui de la Danse, que l’on ne croit pas aussi nécessaire qu’elle est, puisque c’est par elle que nous nous comportons dans le monde avec cette bonne grace & cet air qui fait briller notre Nation ; & c’est sur cette idée que je me suis fait un plan ou maniere de leçon que le Maître donne à son Ecolier pour le mener de pas en pas, même lui enseigner tous les differens mouvemens des bras, afin de les conduire à propos à chacun de ces differens pas de danse : & comme il est essentiel de sçavoir se poser le corps dans une situation gracieuse, c’est ce qui est expliqué dans ce premier Chapitre, de même que le represente cette Figure : Il faut avoir la tête droite sans être gêné, les épaules en arriere (ce qui fait paroître la poitrine large & donne plus de grace au corps,) les bras pendans à côté de soi, les mains ni ouvertes ni fermées, la ceinture ferme, les jambes étenduës, & les pieds en dehors : j’ai tâché de donner à cette Figure l’expression possible, afin qu’en la voïant on puisse se poser le corps tel qu’il doit être.
Pendant ces divertissements, Si doux, si gais et si galants, On ouït de l’aimable HILAIRE La voix mélancolique et claire, Qui flattait l’oreille et le cœur Du plus délicat Auditeur ; Les instruments et la musique, Dont le Maître scientifique53 Compose des airs ravissants, Répondait à ses doux accents, De VIGARANI les Machines, Paraissaient des pièces divines, Et cet excellent Ingénieur Eut de la gloire et du bonheur D’avoir suivi, par son adresse, Avec tant de délicatesse, Les ordres et le beau dessein De notre puissant SOUVERAIN.
Ce qui ne paraît, du premier coup d’œil, que frivole ou tout au plus agréable, prend dans l’examen un air imposant, l’imagination s’échauffe, à mesure qu’on démêle les marches diverses de l’industrie humaine. […] Cet Académicien convient d’abord que jusqu’à lui, on avait cru tout bonnement que les Anciens chantaient et dansaient sur leurs théâtres de la manière à peu près que l’on chante et danse sur le nôtre ; mais comme les chants et les danses de son temps ne lui paraissaient avoir qu’un rapport très éloigné avec les prodiges que le Chant et la Danse ont opérés autrefois à Rome et dans Athènes ; que d’ailleurs il était intimement persuadé, que les hommes ne pouvaient avoir chanté ni dansé mieux qu’ils dansaient et chantaient à notre Opéra, il en a conclu, 1°. […] Lorsque Lully parut, et quand il commença de composer pour les Ballets de ces airs qu’on appelle des airs de vitesse. […] Un Philosophe moderne paraît être de ce sentiment ; et il n’en adopte point pour l’ordinaire, qu’il ne l’ait approfondi avec la sagacité de l’esprit, et qu’il ne sache le développer avec tout le feu du génie.
MONSEIGNEUR, Je sçai que des Noms comme le vôtre, qui servent de soutien à tout ce que les Sciences & les beaux Arts ont de plus noble & de plus élevé, ne devroient paroître qu’à la tête des plus grands Ouvrages.
Tous ces differens mouvemens se doivent faire de suite, ne formant qu’un seul pas qui se fait dans une mesure à deux tems, comme je viens de dire, aussi toute l’attention qu’il faut avoir en faisant ce pas ; c’est que vos jambes soient bien étenduës quand vous les levez, & lorsque vous sautez de retomber sur les deux pointes & les jambes tenduës ; ce qui vous fait paroître plus leger.
J’ai déja dit dans plusieurs endroits que lorsque l’on fait un pas d’un pied, on doit s’exercer à faire d’une jambe, ce que l’on fait de l’autre, ce qui fait & rend le Danseur parfait, & lui donne la facilité d’aprendre plus vîte, & de plus c’est que par cet exercice égal, le corps se porte avec liberté sans paroître gêné dans tous les divers mouvemens que la danse demande, sur-tout avec cette grace, & justesse que cet Art seul est capable de procurer.
Cette distribution régulière des temps forts et des temps faibles revient périodiquement dans le discours poétique ou musical : elle paraît fatale, tant elle est organique.
Mais, entre autres, il y survint Douze aveugles des Quinze-vingt, Ou, du moins, qui le semblaient être ; Mais l’éclat qu’on voyait paraître, En leurs cordons, en leur chapeaux, En leurs diamants nets et beaux, En leurs robes de fine soie, Qui coûtaient bien de la monnaie, Firent juger, avec raison, Qu’ils étaient de bonne Maison, Et que c’était une Séquelle Qui méritait qu’on parlât d’elle.
C’était Mademoiselle Béjart, Qui, toute flatterie à part, Faisait très bien son personnage, Et que ladite anthropophage Occit de son trait meurtrier, À la fin, mercredi dernier : Ayant paru bonne chrétienne, Autant que bonne Comédienne, Et rempli, ce dit-on, du mieux Ce rôle des plus sérieux Que, bien ou mal, tout mortel joue Quand la Parque lu fait la moue.
De ce moment, il parut honorable de s’en occuper ; puisque l’Empereur s’en occupait lui-même. […] Le goût qu’Auguste témoigna pour le Spectacle nouveau de Pylade et de Bathylle parut si vif que quelques Auteurs (Suidas) lui en ont attribué l’invention.
Deux jours après, trois cents Gentilshommes représentant toutes les Nations du monde et divisés par troupes, parurent sur la Tamise dans des bateaux ornés avec autant de richesse que d’art. […] Atlas parut avec elles.