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90. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55

Vous pardonnerez le radotage d’un homme vieux comme Anacréon, et qui ne desire son esprit et ses graces, que pour célébrer vos charmes et vos vertus.

91. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Abandonnant les sujets historiques et les fables mythologiques à intrigues amoureuses, Viganò reprenait le vieux mythe pour peindre sur la scène l’humanité primitive et les origines de la civilisation. […] Sans même tenir compte des critiques absurdes qui lui furent prodiguées au sujet de ses anachronismes ou des libertés qu’il prenait avec les vieilles légendes, il y eut en Italie tout un parti pour se plaindre de voir sacrifier l’art de la danse, la merveilleuse technique française à laquelle les connaisseurs trouvaient tant de charme, à un idéal exclusif d’expression dramatique.

92. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Cette comparaison n’est pas juste ; la Diane, toute divine qu’elle soit, a un certain air de vieille fille revêche ; l’ennui d’une virginité immortelle donne à son profil, d’ailleurs si noble et si pur, quelque chose de sévère et de froid. […] Deux compatriotes de Fanny Elssler, Sealsfield-Postel et le comte d’Auersperg, en littérature Anastasius Grün, opposaient l’Amérique jeune, forte et libre, aux peuples abâtardis du vieux continent, et bientôt, un grand poète autrichien, Lenau, allait continuer, au delà de l’Atlantique, la poursuite désespérée du repos et de la fortune. […] La partie chorégraphique comprenait un pas de Manon Lescaut exécuté par Barrez, Mlles Forster et Albertine ; le pas du Châle, par Fanny et Thérèse ; le vieux ballet de Nina ou la Folle par amour, avec Fanny dans le rôle principal, et une seule nouveauté, la Smolenska, dansée par Fanny.

93. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Depuis le mariage de Monsieur le Duc de Bourgogne, on a vû que les danses nobles & sérieuses se sont abolies d’année en année, comme la Boccanne, les Canaries, le Passepied, la Duchesse, & bien d’autres, qui consistoient à faire voir la bonne grace & le bon air de la danse grave, comme il se pratiquoit du tems de la vieille Cour : à peine a-t-on conservé le Branle, la Courante, & le Menuet ; les jeunes gens de la Cour ayant substitué en la place les contre-danses, dans lesquelles on ne reconnoît plus la gravité ni la noblesse des anciennes : telles sont la Jalousie, le Cotillon, les Manches vertes, les Rats, la Cabarretiere, la Testard, le Remouleur, &c.

94. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Un peu troublé comme on pense, le marquis le reçoit dans son cabinet ; ils se saluent gravement, et le vieux grognard, brûlant ses vaisseaux, hasarde cette revendication : « Monsieur le marquis, aurai-je au moins mon litre tous les jours ? 

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