Même remarque quant à nos pouvoirs d’action : nous pouvons exécuter une foule d’actes qui n’ont aucune chance de trouver leur emploi dans les opérations indispensables ou importantes de la vie. […] Mais encore cette invention et cette production libres et gratuites, tout ce jeu de nos sens et de nos puissances se sont trouvés peu à peu une sorte de nécessité et une sorte d’utilité. […] Cependant, un philosophe peut bien regarder l’action de quelque danseuse, et, remarquant qu’il y trouve du plaisir, il peut aussi bien essayer de tirer de son plaisir le plaisir second d’exprimer ses impressions dans son langage. […] Permettez-moi cette expression terriblement hardie : je n’en trouve pas d’autre.
vous devez prendre garde à ne point donner témérairement le nom de danseur à un consul du peuple romain ; mais pour donner quelque fondement à votre accusation, vous devez auparavant considérer et faire voir à quels vices il faut que celui contre qui vous l’intentez ait été sujet, pour rendre croyable ce que vous lui reprochez ; car on ne peut guère trouver quelqu’un qui danse, étant sobre, à moins qu’il ne soit fou : Nemo ferè saltat sobrius, nisi insanus . » Le fondement de cette maxime est qu’en effet les mouvemens, les gestes et les sauts des personnes qui dansent, sont absolument contraires à ceux d’une personne qui se possède, et semblent marquer que celles en qui on les voit, sont comme en fureur et ne sont pas maîtresses d’elles-mêmes.
Les spectacles récents nous ont permis de nous documenter plus amplement sur Mlle Camille Bos, sur sa manière d’être et d’agir en scène, sans que notre opinion première s’en trouve modifiée.
Pour moi je trouve que l’on peut faire un mouvement des deux poignets, en faisant ce coupé, cela même m’a parû moins embarrassant.
On trouvera peu de contradicteurs à cet aphorisme féminin. […] mademoiselle, répondit-il enfin. je cherche le moyen d’entamer la conversation avec vous, et je ne le trouve pas.