Et les suprêmes élégances de l’entrechat, et le pathétique triomphe de l’homme enlevant la danseuse, érigeant de sa droite tendue le souriant trophée ! […] Et quand Rowe portée en triomphe par Quinault, se dressant dans une superbe attitude fait flotter une énorme toile bariolée qui se déroule en traîne grandiose, ce n’est plus drôle du tout car c’est pathétique.
Ce Prince avide de gloire et de triomphes vole à de nouvelles victoires il bat et met en fuite l’armée des Perses, composée d’environ 800,000 hommes ; et les suites de la bataille d’Arbelles, sont la mort de Darius, massacré par le perfide Bessus, et la destruction totale de son empire, qui devient la conquête d’Alexandre. […] La Princesse hésite, elle balance ; mais l’Amour triomphe de toutes ses réflexions.
C’est là une œuvre hybride, celle d’un « vieux de la vieille », fidèle non tellement à la tradition, qu’au train-train paisible des choses, mais désorbité, affolé, envoûté par les triomphes de Fokine. […] Et je ne goûte que médiocrement le « coup de l’escalier praticable » construit de profil, inspiré de Hellerau, que monte et descend Salomé en mimant son triomphe et son épouvante.
Les Colombes et les Cygnes volent en avant ; et les quatre Heures du jour accompagnent Vénus, pour marquer l’instant de ses plaisirs et celui de son triomphe. […] Pallas lui promet des lauriers, des victoires, des triomphes éclatants une réputation brillante. […] Ce Berger, blessé par l’Amour et séduit par Vénus refuse les trônes et les grandeurs, dédaigne les victoires, les trophées et les triomphes et oubliant la jalousie et la vengeance des deux Déesses, il donne à Vénus le prix de la beauté. […] L’instant du triomphe de Vénus est marqué par les heures ; le bruit du Timbre animent les Déesses ; leur colère s’exhale ; elles menaçent Paris de la plus cruelle vengeance et des plus grands malheurs.
Le vieil Horace sort de l’accablement ou il étoit plongé, pour se livrer à l’excès de la joie ; il vole dans les bras de son fils ; il ne peut s’en détacher ; cependant Horace se rappelle que son triomphe est désespérant, puisqu’il le prive de deux frères qu’il cherissoit ; il les apperçoit couverts de sang, et étendus sur la poussière ; il s’arrache des bras de son père ; il se précipite sur les corps de ses frères ; il mêle les larmes de l’amitié au sang qui coule encore de leurs blessures. […] Horace, précédé et suivi du peuple Romain, des troupes de la république et des sénateurs, paroît sur un char de triomphe. […] Cette fière Romaine, désespérée d’un triomphe qui lui enlève son amant, se livre sans ménagement à ce que l’amour au désespoir peut inspirer de barbare ; elle insulte son père qui fait de vains efforts pour la calmer ; elle maudit Rome et les Romains : puis s’élançant sur son frère, avec la fureur d’une lionne, elle lui arrache l’écharpe qu’elle avoit donnée à Curiace ; elle la passe dans ses bras ; elle accable Horace de reproches ; elle abhorre ses exploits ; elle méprise sa valeur ; elle déteste son courage, et s’abandonnant aux mouvemens impétueux de son âme, elle profère les imprécations les plus horribles contre la patrie ; elle exprime avec le langage énergique des yeux, de la physionomie, des gestes et des mouvemens du corps, l’imprécation fameuse que Corneille lui fait prononcer dans sa tragédie. […] Il se précipite dans les bras de Procule ; Fulvie tombe aux genoux de son père ; le vieil Horace serre dans ses bras son fils et son ami ; Procule, qui veut que ce moment soit l’époque de la félicité d’Horace, lui donne Fulvie ; il accepte ce bienfait avec transport ; son père se saisit de ses trophées, les porte en triomphe, et on l’emmène pour le montrer au peuple. […] Ces deux amphithéâtres de forme circulaire doivent être séparés par un arc de triomphe assez vaste pour laisser un libre passage à un char attelé de quatre chevaux de front.