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57. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

XV Le cancan est tout ou rien : c’est un monde ou un hameau, une tragédie ou une chansonnette.

58. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

Le sieur Blondy nous a donné aussi des Balets pour danser aux Tragédies des Jésuites, qui ont été fort estimez.

59. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »

) acteur de l’opéra, qui récite, exécute, joue les rôles, ou qui chante dans les chœurs des tragédies, et des ballets mis en musique.

60. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Le joueur de flûte, qui avec un double instrument marquait dans la tragédie la cadence de la déclamation et du débit de l’acteur, le rhythme du chœur qui prenait part à l’action et au dialogue, prouvent que, dès ces époques reculées, on ne séparait pas, dans l’œuvre dramatique, les notes musicales et la mesure poétique. […] Les critiques du temps s’expriment ainsi : « Ce spectacle ne surprit pas moins par sa nouveauté que par la beauté des voix, la variété des concerts, les changemens merveilleux des décorations, le jeu surprenant des machines, et la magnificence des habits. » En 1650, Pierre Corneille donna Andromède, tragédie en machines, avec des chants et musique ; elle fut aussi représentée sur le théâtre du Petit-Bourbon par la troupe royale : les décorations et les machines, entreprises par Torelli sur les ordres de la reine-mère, parurent si belles qu’on les fit graver en taille-douce. […] Lulli fut pour l’opéra ce que Corneille avait été pour la tragédie, ce que Molière avait été pour la comédie : non pas que nous prétendions établir aucun parallèle entre l’excellence de nos deux grands génies littéraires et le talent du musicien ; mais il fit pour le genre lyrique ce qu’ils avaient fait pour le genre dramatique ; il fit jaillir la lumière du chaos ; et lorsqu’il est arrivé qu’on ait donné à Lulli le titre de père de l’opéra français, personne n’a pensé à lui contester ce mérite. […] Les paroles de toutes les tragédies lyriques que nous venons de citer sont de Quinault, excepté Psyché et Bellérophon, qui sont de Thomas Corneille. […] On avait dit que la tragédie avait pour objet la terreur et la pitié ; on avait assigné à la comédie le but d’instruire les hommes et de réformer les mœurs.

61. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17

Peu à peu on dansa sur les théâtres, et les Grecs mêlèrent des danses à leurs tragédies et à leurs comédies ; les Romains imitèrent cet exemple jusqu’au temps d’Auguste, qui régala son peuple par des spectacles représentant des actions héroïques ou comiques, exprimées par les gestes et par des danses, qu’exécutaient Pylade et Bathyle, les deux premiers instituteurs de l’art des pantomimes.

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