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14. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo XXIII. Del Passo Cadente, Pas Tombé »

Del Passo Cadente, Pas Tombé [1] Divisaremo in questo Capitolo del passo “Cadente”, o sia Tombé.

15. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre II. Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. » pp. 11-22

Ne regardez pas une femme volage dans ses désirs, de peur que vous ne tombiez dans ses filets. […] La vue de Bethsabée, femme d’Urie, fit tomber David dans l’adultère. […] La trop grande complaisance de Samson pour Dalila lui fit perdre ses forces, et le fit tomber entre les mains de ses ennemis. […] Veillez et priez, afin que vous ne tombiez point dans la tentation  ; et dans saint Luc. […] Faites mourir les membres de l’homme terrestre qui est en vous, la fornication, l’impureté, les abominations, les mauvais désirs ; puisque ce sont ces excès qui font tomber la colère de Dieu sur les hommes rebelles à la vérité.

16. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

Psyché en habit de victime est enchaînée sur un rocher escarpé ; elle ne peut regarder sans frémir les précipices dont elle est environnée : accablée sous le poids de son infortune, elle étend les bras vers le ciel, elle implore son secours, et ne pouvant plus résister aux images effrayantes que son imagination lui trace, elle tombe presque mourante, dans l’attitude la plus propre à exprimer l’excès de sa douleur et de son désespoir. […] Il tombe endormi sur le Sopha placé dans le fond du palais. Psyché exprime sa surprise et son dépit ; mais animée par le sentiment de la curiosité, elle se retire doucement, et reparoît bientôt tenant une lampe à la main ; elle approche en tremblant, elle examine avec admiration les traits enchanteurs de l’Amour, une éteincelle de la lampe tombe sur sa cuisse, le brûle et l’éveille ; il se lève en fureur, il fuit Psyché ; c’est vainement qu’elle le presse, qu’elle le prie, qu’elle tombe à ses genoux ; l’Amour est inéxorable ; il sait dailleurs, que la curiosité de Psyché la livre à toute la vengeance de Vénus ; que dans cet instant, sa puissance est subordonnée à celle de sa mère ; il court et s’éloigne de ce qu’il adore, en exprimant tout à la fois et son courroux et l’intérêt le plus tendre. […] Psyché revenue à elle-même, cherche vainement à sortir de ce lieu d’épouvante et d’horreur ; ses genoux tremblans se dérobent sous elle ; elle tombe et elle invoque l’Amour : puis apperçevant les Euménides et les Démons étendus sur ses rochers et privés de mouvemens, elle s’imagine que ces monstres implacables sont endormis : elle se dispose à gravir la cime d’un rocher qui se prolonge en col de grue sur le fleuve ; mais la troupe infernale se lève, trépigne de rage, s’élance du haut des rochers, poursuit sa proye et l’atteint : Tisiphone s’en saisit. […] Ici, ce Dieu devient suppliant, Psyché s’humilie et sollicite sa grace ; Vénus n’écoute rien, elle repousse Psyché avec colère et dédaigne les prières de l’Amour ; c’est vainement que les Graces, les jeux et les plaisirs sollicitent en faveur de Psyché ; c’est tout aussi vainement qu’Adonis tombe aux pieds de Vénus pour fléchir son courroux ; elle est inéxorable.

17. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Mort d’Hercule. Ballet tragique. » pp. 157-168

Déjanire se livre à tous les excès de la jalousie et du désespoir ; elle tombe évanouie dans les bras d’Hilias et d’Jolé. […] Déjanire qui ignore le retour d’Hercule sur lui-même, se livre à toutes ses inquiétudes ; accablée par l’idée de l’infidélité de son époux ; occupée des moyens qui peuvent le ramener à ses premiers sermons ; absorbée sous le poids de sa douleur ; anéantie par une multitude de réflexions désespérantes qui se détruisent à mesure qu’elles se succèdent, elle tombe sur un lit de gazon, et la tête appuyée sur une de ses mains, elle s’abandonne aux plus tristes pensées. […] Hercule s’élance sur lui, l’étouffe entre ses bras, et du haut d’un rocher, le précipite dans la mer ; il revient ensuite, mais ne pouvant plus supporter la violence de ses douleurs, il tombe sans sentiment dans les bras d’Hilias et de Philoclète qui s’empressent à le secourir.   Déjanire, bien loin de prévoir le fatal effet de ses présens, accourt pour jouir de leur succès heureux, son étonnement égale sa douleur lorsqu’elle apperçoit l’état déplorable au quel son époux est réduit ; elle vole à lui, elle tombe à ses genoux et tente de se justifier. […] Déjanire ne peut soutenir la vue de ce spectacle ; la perte de son époux met le comble à sa douleur ; elle tire un poignard, s’en perce le sein et tombe expirante dans les bras de ses femmes.

18. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120

Après cette cérémonie, qui étoit pour les chevaliers l’engagement le plus saint, Renaud s’approche de sa fille, pour lui ordonner de confirmer le don qu’il vient de faire de sa main ; mais au moment qu’Alphonse se dispose à recevoir sa promesse, Adèle tombe évanouie dans les bras de son père. […] Après des coups portés avec vigueur et pâtés avec adresse, ils parviennent à se couper mutuellement les courroies de leurs cuirasses : elles tombent à-demi : ils les arrachent avec fureur : ils jettent loin d’eux leurs haches et leurs boucliers, et mettent l’épée à la main. Raymond reçoit un coup furieux sur son casque ; il chancelle, il est prêt à tomber. Les acclamations du peuple, un cri perçant d’Adèle qui tombe mourante dans les bras de son père, rallument le courage et la fureur de Raymond.

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